Un des sept 2 octobre, 2008
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , trackbackUn des sept …
Oui un des sept, sept étant un beau chiffre et un beau nombre que j’aime bien … mais il m’a fallut me décider alors qu’il en soit ainsi ….
Ma préférence me paraît si naturelle qu’elle ne m’étonne même pas, certes à vos yeux cela peut sembler un peu bizarre, voire même étrange … mais pour moi, et j’apprécie de m’occuper de moi à l’occasion, cette préférence me satisfait, bien sûr, sinon pourquoi serait-ce une préférence ….
La vie nous entraine, à chaque instant, à choisir devant la nuée de chemins possibles celui qu’il va falloir emprunter, avec intérêt, pour esquisser une brève avancée, avancée curieusement sans rigueur géométrique en plus.
Mais je m’égare déjà sur un sentier latéral, non parallèle, à celui que je m’étais fixé, pour tenter de vous expliquer les raisons, il y en a plusieurs quand on emprunte (au diable l’avarice comme disait Mammon), de ma décision valable encore ce jour.
Revenons donc sur ce « un des sept », « un » étant en règle général le début, le commencement … le principe créateur, le Grand Architecte de l’Univers, parfois même Dieu en personne ….. vous voyez déjà l’intérêt sous-jacent de mon choix instinctif …Pourquoi s’en priver donc, il me convient bien à Moi, je le « sens » bien .. c’est un bon choix ce « un » parmi les sept …. c’est un bon choix qu’est le mien, car c’est le mien (un peu d’orgueil n’est pas de trop grâce à Lucifer).
Bon le choix étant « bon », pourquoi se casser la cabessa …. l’instinct a parlé, l’intuition a tranché, l’esprit inconscient s’est exprimé. Plus la peine de calculer, chercher, réfléchir … je confirme ma préférence réelle pour le « un des sept » et j’ose espérer que vous me comprenez, voire même que vous pouvez partiellement, au moins, partager cette décision affirmée ….Pourquoi poursuivre un effort supplémentaire, un zeste de paresse ne saurait me déplaire (avec la bénédiction de Belphégor).
Je sais, je sais .. pourquoi réellement celui-là et pas un autre plus sensuel disons, plus charnel, plus …. bref faisant appel à l’ensemble de l’individu que je suis, que tu es, que nous sommes . Mais cette solution nécessiterait sans contestation la présence d’un tiers, sinon d’un quart, qui sait même sept et plus .. certains aiment la foule mélangée (sous l’oeil égrillard d’Asmodée qui règne sur la luxure de l’humanité), c’est un choix mais bon …. faut pas souffrir de vertiges, ni de craintes virales.
Restons calme, et même cool, zen et serein comme un canari selon l’expression consacrée, en un seul mot bien sûr ici, car le sacré n’est pas de mise, ce n’est pas un jeu de roulette soyez-en assuré.. encore que dans la situation de crise financière capitaliste du moment .. qui sait ? D’ailleurs à ce sujet c’est tout de même particulièrement scandaleux, honteux, ignoble, inhumain que des pantins bourrés de cette soif de lucre entraînassent le petit peuple dans des désespoirs plein de larmes et d’amertume … La révolution d’octobre (en novembre rappelons le) est hélas un souvenir du siècle passé, et l’égoïsme inculqué par la société purement matérialiste ne peut que m’entrainer vers une sainte (et oui .. un peu, enfin disons une laïque alors ..) colère noire (sous l’égide de Satan).
Tu languis, je sens bien que tu languis un brin, tu commence même à te dire qu’on en finisse et qu’il « crache le morceau » …. Et bien non, il faut savoir se maîtriser un peu, retenir son impatience, brider ce sentiment qui taquine un zeste. Voyons ne pense pas à autant d’âneries .. laisse toi aller, soit cool, soit zen, soit serein : pourquoi vouloir aller plus vite que la musique, ce sont les notes de la partition qui font l’harmonie de l’ensemble …. Il est inutile de courir plus vite que le vent, de sauter plus haut que la sauterelle, de boire plus que de raison, et j’en passe d’autres nombreux de poncifs. En un mot comme en cent je te comprends (Leviathan m’assiste pour cela), mais ton envie doit se plier à mon désir de jeux d’avec les mots …. c’est ainsi, ou alors .. zappe !
Tu sais, et si tu ne le sais pas tu vas le savoir … il m’arrive d’être taquin, c’est inné chez moi, c’est inné en moi.
Il est l’heure .. parfois même nous avons l’âge, alors je vais te dire, te susurrer, t’informer, porter à ta connaissance, briser le silence, trahir le secret intime, bousculer ma timidité, casser l’attente, brûler le suspens, anéantir la fébrilité de ta curiosité, dépasser mon caractère réservé, bref tu vas savoir … enfin.
Quoique …. je n’en suis pas si sûr … après tout, pourquoi satisfaire une basse curiosité envers ce que tu risques, à tord, de considérer comme une de mes faiblesses … Après tout ça me regarde Moi. C’est personnel, privé, intime .. c’est à moi, à moi tout seul dans le silence de ma solitude.
Telle une diva il faudrait peut être que je me fasse prier, attendre, désirer … que l’on caressât mon ego, que l’on pliât un genou devant moi, que les louages justifiées fussent chantées par un coeur de l’armée rouge féminin …. Hum ça me plairait ça, je me sentirai enfin re-connu à ma juste valeur, au poids.
Bon ça va ! Fait pas la gueule je vais causer, et sans présence de mon avocat (véreux ) celui surnommé le « bavard » dans les milieux du milieu.
Au fait je t’ai pas dit …. je suis militant, depuis des lustres .. en divers mouvements et causes, divers lieux et moments, d’hiver et d’été car dans le fond je suis assez peu sectaire. Donc je milite, souvent…. et mon militantisme n’est pas qu’intellectuel, il vaut mieux d’ailleurs pour éviter une pauvreté parfois … bon, passons. Je milite quotidiennement, 365 jours sur 365 et même 366 les années bissextiles en faveur des pays en voie de développement, en « émergence » dit-on aujourd’hui, les pauvres quoi soyons clair !
Oui je m’enorgueillis sans fard aucun de cet, ces actes journaliers. Les pays producteurs peuvent compter sur moi pour les aider à écouler leur production de fève de cacao, tel est mon créneau car, je ne rêve pas, il ne m’est pas possible de me disperser dans un soucis d’efficacité !
Voilà c’est dit, en toute simplicité, en toute humilité, du fond du coeur : je milite Moi !
Ah oui, un des sept .. capitaux dit-on ..j’ai failli oublier … Et bien oui, (sous le contrôle de Belzébuth) j’avoue, discrètement mais sincèrement, sans honte et sans complexe, sans l’ombre d’une hésitation, en toute honnêteté (peux-tu en dire autant toi ?), franchement, avec même un soupçon de léger sourire, voire même un sourire quelque peu béat, les yeux dans les yeux, sans ciller une seule seconde, dans un cri muet mais puissant, avec force et vigueur, je le reconnais :
Je suis Gourmand !
Chris
octobre 6008
Commentaires»
Répondre à Gwemaline... Annuler la réponse.
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.
Ben non je ne dirai pas autant que cela.. en ce qui me concerne, je me repproche souvent de ne savoir choisir, parce que je prends le temps, oui, savoir où, quand, comment, militer, défendre, appuyer de mes idées.
Allier trésor intellectuel et volonté de progression collective, avancer résister…….
Aucune réelle surprise, en rien vraiment en rien en ce qui me concerne, cet être surppris et impatient te connait t’il si mal?
Moi je sens, moi je flaire, moi j’associe tel un puzzel mot à mot chaque dit et non dits.
« Jeu »… aux troublantes règles, silences bruyants, et empreints de conversation du jour…
C’est amusant cette usage ce double usage, des choses, des mots et des gens.
Furtif ressenti presque déconcertant, pas d’impatience, parce que plus d’attente, juste là, passant tel un fantôme,celui qui observe plus que ne vit, qui écoute, qui lit et qui s’enfuit.
Conscience, souvenir, prudence, attente.. joli ce texte aussi troublant que contrariant comme souvent alors oublions juste par prudence, par raison, passons…lu entendu sans jamais avoir vraiment su, la grande histoire de mes lectures chez toi et sans doute Toi chez Moi..
Juste une chose, apprends moi, j’avoue, je ne sais pas militer…
Enfin une ânerie comme une autre…
Non je ne t’implorerai pas tu auras d’autres adulées pour le faire, je ne veux que ce que tu veux donner …
Elle a de la chance finalement cette patisserie à venir, j’en souris de malicerie, enfin cela ne me regarde point, ton domaine intime ne me regarde point juste une brève intrusion.
Dors bien de cette joie de l’instant, profite de cette lueur, grandi de cet espoir nouveau, prend tant que tu peux, le reste n’a pas d’importance…
Oui, dors…rêve, prend et donne autant que tu le désires.