La solitude 4 janvier, 2009
Posté par hiram3330 dans : Digressions , trackbackLa solitude
Barbara
Je l’ai trouvée devant ma porte
Un soir que je rentrais chez moi.
Partout elle me fait escorte,
Elle est revenue, la voilà.
La renifleuse des amours mortes,
Elle m’a suivie pas à pas.
La garce, que le diable l’emporte.
Elle est revenue, elle est là.
Avec sa gueule de carême,
Avec ses larges yeux cernés,
Elle nous fait le cœur à la traîne,
Elle nous fait le cœur à pleurer.
Elle nous fait des matins blêmes,
Et de longues nuits désolées.
La garce, elle nous ferait même
L’hiver au plein cœur de l’été.
Dans triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés,
T’as la mine du désespoir,
Tu n’es pas belle à regarder.
Allez, vas t’en porter ailleurs
Ta triste gueule de l’ennui
Je n’ai pas le goût de malheur
Vas t’en voir ailleurs si j’y suis.
Je veux encor rouler des hanches,
Je veux me soûler de printemps.
Je veux m’en payer des nuits blanches,
À cœur qui bat, à cœur battant.
Avant que sonne l’heure blême
Et jusqu’à mon souffle dernier,
Je veux encor dire : je t’aime
Et vouloir mourir d’aimer.
Elle a dit ouvre-moi ta porte,
Je t’avais suivie pas à pas.
Je sais que tes amours sont mortes,
Je suis revenue, me voilà.
Ils t’ont récitée leurs poèmes,
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine,
Et bien c’est fini maintenant.
Depuis elle me fait des nuits blanches,
Elle s’est pendue à mon cou.
Elle s’est enroulée à mes hanches,
Elle se couche à mes genoux.
Partout elle me fait escorte,
Et elle me suit pas à pas.
Elle m’attend devant ma porte,
Elle est revenue, elle est là.
La solitude, la solitude
merci à Séléné de cette digression
Commentaires»
Répondre à eliane Annuler la réponse.
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.
Digression, « oui » mais n’est ce pas la divagation qui nous permet de rejoindre « l’imaginaire » dans la réalité……..qui est parfois trop « difficile » à vivre ?
Au détour du chemin j’ai entendu parler, et puis ce ne m’étais pas vraiment adressé, alors j’ai repris ma solitude dans la main, et j’ai continué à avancer.
Bisous à Toi