Mémoire 30 avril, 2009
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 1 commentaireMémoire
Belle capacité humaine .. en premier lieu, plus exactement capacité vivante en général, encore que .. relevant à la fois du « physique » et du « psychique », du « spirituel » encore, une trace du passé, réel ou virtuel, car la mémoire, humaine, est vacillante dans sa vérité.
Mémoire qui a entraîné mon regard sur le passé, il paraît spécieux d’envisager une mémoire du futur, bien que …
Cette faculté est bien étrange par la banalité apparente de son existence ; pour le souvenir matériel, il est simple d’en convenir, n’apparaissent pas de difficultés premières .. on constate, par tous moyens, la présence d’une trace matérielle issue de hier, d’avant hier, de naguère et de jadis.
Vient ensuite l’analyse, puis l’interprétation théorique que nous pouvons donner de ce signe qui nous nargue, bien souvent, pas sa simplicité complexe due à sa présence muette de témoin incongru.
Mais l’interprétation, les interprétations sont effectuées .. chacun y trouve son compte, parfois même se crée une unanimité, y compris dans l’erreur, parfois dans le délire d’envies fantasmées …. et qu’importe la rigueur nécessaire à la matérialité, dite objective, des faits avérés, ou supposés tels.
Existe aussi, surtout pourrais-je dire, la mémoire « immatérielle », celle qui est le kaléidoscope de mes souvenirs, mes souvenirs des cinq sens et des autres … souvenirs qui se bousculent et bégayent dans mon esprit étonné des ces sensations mêlées où je ne discerne plus le vrai de l’imaginaire, un peu comme dans l’écrit que tu lis là.
A moins que ce méli-mélo qui agite mon encéphale, ce magma de neurones connectés, m’indique la relativité des nos trois dimensions reconnues humaines, pour m’entraîner vers les univers qui se côtoient, se mêlent, se chevauchent, s’interpénètrent, voire qui sont parallèles …. tous ces passés en devenir qui furent miens, simultanément, et différents des tiens globalement, ceux de ta propre mémoire incertaine.
Mémoire, mémoire d’un passé, de passés, du futur et même de l’instant, fugace, qui ne fait que traverser telle une météore le hier d’aujourd’hui vers le demain de maintenant …
Sur l’écran noir de mes …. comme pouvait le chanter Nougaro j’entr’aperçois à la limite de mon champs visuel des brisures d’images, des tronçons de sons, de fragrances en traces, des zestes de sensations sensuelles fantomatiques, un bouquet doux – amer … quel film labile multicolore vient et va comme un ressac d’océan, entrelardé de séquences en noir et blanc.
Où se trouve la réalité de mes souvenirs brassés dans les vagues de mes pensées ?
Je m’y perds … je m’y noies … je m’y dissous … je m’y ….. pourtant je rêve dans mon éveil et mon passé reste présent, flou, distordu mais présent me semble-t-il.
Confrontons, confrontons nos clichés à l’aune de notre vécu qui fut commun, une paire de gouttes d’éternité, un bout du maelström partagé dans un futur passé et non un présent composé …. Tout est trouble dans ma mémoire, confuse, tremblotante, évanescente ….. pourtant c’est arrivé, mais dans quel ordre ? dans quelle vie ? dans quel univers ?
Un labyrinthe a « x » dimensions se découvre, superbe dans la splendeur de ses spires aux courbes sensuelles qui m’attirent, et me hèlent sans un bruit … Un puits sans fond m’aspire, et me roule, et m’hypnotise, et me mène jusqu’à la limite des rives des réminiscences baignées de perles salées de pleurs et du miel des sourires de bonheur.
Mémoire de mon ADN à la double hélice du caducée d’Hermès qui m’invite par la moelle à parcourir l’arbre sacré de ma verticalité aux sept tourbillons colorés qui m’élèvent toujours plus haut, de mon insignifiance microscopique à la splendeur de l’infini du cosmos qui se déploie sur le velours de la voûte étoilée …
Qu’importe à cette poussière d’infinitude d’être un des visages émergeant des passés pour jaillir, droit vers le zénith de cette voie lactée …
Chris
avril 6009
Vent 26 avril, 2009
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 3 commentairesVent
Masse gazeuse se déplaçant du froid vers le chaud, plus ou moins vite, plus ou moins violemment, masse qui est comme vivante lorsqu’elle arrive sur soi, masse invisible par elle même, perceptible pourtant par tout le corps.
Le vent.
Alizé, aquilon, autan, blizzard, bourrasque, brise, mistral, rafale, souffle, tempête, tramontane, zéphyr ….. énumération bien incomplète en regard des noms dont il peut se parer au cours de son errance sur notre planète bleu, sur d’autres astres, et même dans l’infini du cosmos soit disant vide …
Il rafraîchit, il réchauffe, il épure l’atmosphère, il véhicule les pollutions, il transporte sable et eaux, il modèle les déserts et les dunes, il détruit les forêts, il ravive les flammes, il participe aux vagues, il vit …
Il peut câliner comme il peut gifler, il peut soulever ou rabattre, il parcoure sans s’épuiser des lieues et des lieux, caressant ou dévastant, susurrant ou rugissant, rassurant ou inquiétant …
Eole !
Il vient de l’Orient ou de l’Occident, du Midi ou du Septentrion, il peut même aller du Zénith au Nadir … avec force et vigueur dans des tourbillons qui arrachent et dénudent la terre, tel un rabot invisible dont les copeaux jaillissent dans la fureur d’une colère aussi puissante que brève à l’échelle de la planète.
Il est présent partout, toujours même lorsqu’il semble assoupi, que l’air paraît plus lourd que du plomb fondu, que l’homme halète comme un poisson sorti de l’eau, il est là … parfois un peu sarcastique, ironique, en embuscade ….
Eole !
Il peut être taquin, faisant s’enfuir des feuilles … impudique, soulevant des jupes …. sardonique, attisant le feu …. il est tout et son contraire, il est l’air en déplacement, pas le petit courant d’air .. non .. le Vent.
Il s’amuse le bougre à déplacer des montagnes, à éroder le granit, à creuser les champs, à faire s’envoler les chapeaux, à sécher le linge, à évaporer la transpiration, à dégager l’azur, à titiller les nuages, à plier les joncs, à faire remonter les rivières, à gonfler les voiles des boutres, à dépeigner le dandy, il s’amuse !
Eole !
Dieu de la mythologie grecque, enfin à force de temps si l’on peut dire .. Mais cet Eole est devenu dans l’inconscient de la culture européenne le représentant humain d’un phénomène physique autant connu et compris, qu’admiré et craint car il est …. libre comme l’air … et rien ne peut l’arrêter quand il gronde et roule, furieux et agité.
Il souffle …. en modulant sa vitalité comme pour jouer encore, et toujours, à nous désorienter nous faisant passer du tremblement à la sudation torrentielle. Il vient nous asticoter, des chevilles aux cheveux, chatouillant notre épiderme, lutinant nos dessous, frôlant notre joue, effleurant nos lèvres, cajolant nos flancs, tourbillonnant, espiègle, à nous rendre azimuté, cinoque, cinglé, dingue, enragé, fol-dingue, maboul d’être ainsi assailli …
Le Vent !
C’est comme ça …. nous subissons, nous le subissons quel que soit son nom local ou scientifique, »on fait avec » ..
Compagnon remuant, il nous accompagne parfois dans nos quêtes intérieures aussi ; dans ce cas il est encore plus .. invisible à l’oeil, encore plus ressenti par nous car il peut chambouler, perturber, balayer, épurer nos pensées secrètes, intimes, privées, inavouées …
Compagnon il ne doit pas devenir Maître de nos passions, le danger serait trop .. plus .. et l’on pourrait en arriver à manquer d’air.
Par contre ce Compagnon doit être amadoué, enveloppé dans un voile de sérénité, d’équanimité, de quiétude, il faut apprendre à le maîtriser, partiellement certes, mais avec opiniâtreté, ténacité, volition … car comme Janus il est simultanément positif et négatif, blanc et noir, yin et yang, à l’instar d’un pavé alterné il faut savoir le dompter, le domestiquer, l’assujetti.
Vent !
Souffle des Dieux visibles et invisibles, inspiration et expiration, il est Libre en apparence, dévastateur et créateur, soumis et rebelle, caressant et giflant, chaud et froid, connu et mystérieux, chuchotant et hurlant, souriant et pleurant, joyeux et triste, imperceptible et tempétueux …
Alchimie de l’athanor humain il est celui qui effleure l’enveloppe et chatouille l’intérieur, celui qui, taquin, va nous pousser au delà de nos poussiéreuses pensées mesquines, celui qui, cosmique, va nous dévoiler la splendeur d’une voûte étoilée au dessus de notre tête comme à l’intérieur de notre coeur …
Chris
avril 6009
Les quatre 17 avril, 2009
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 2 commentairesLes quatre
J’aime bien à me souvenir de ce moment là d’antan où, plutôt ému, de ces quatre je n’en voyais que trois après l’instant de la Lumière … Ma mémoire est vivace à ce sujet, il est vrai que depuis, combien de fois ai-je assisté, participé, vécu cet instant magique, pour moi comme pour bon nombre.
Cet instant après les quatre reste présent, perpétuellement, en moi, en mon esprit, en ma mémoire … Jamais je ne l’ai oublié, jamais je n’ai pu l’appréhender dans sa totalité d’hier comme d’aujourd’hui. Un mystère, réel, profond, fascinant est là, incrusté en moi depuis ….
Mais pour en arriver à cela, que de temps, de réflexions, de voyages… certains vous diront Trois …. Non c’est Quatre au moins, avec un Cinquième que l’on met une infinie éternité à percevoir, en soi.
Ainsi donc les « Quatre » sont bien entre « Trois » et « Cinq », ouf les mathématiques sont respectés, mais peut-il en être autrement quand on observe que l’Harmonie de l’Univers est probablement « mathématique » elle-même …. c’est ennuyeux pour moi, je ne suis pas vraiment un « matheux » ….
Les quatre oui … la terre, l’eau, l’air et le feu … dans certaines philosophie vient un cinquième élément : le bois. Curieux, peut-être, pour nous du moins occidentaux imbibés de « judéo-christianisme », et de tant d’autres sources « européennes » disons pour faire simple. Quatre, la caverne, le torrent et le lac, l’atmosphère et ses composantes, le feu …. qui dévore et transforme, et transmute …
La caverne, ce ventre de la Terre, cette matrice potentielle qu’il faut savoir quitter .. la main au sol, l’échine courbée aussi car la porte est basse bien sûr, d’autant plus basse que notre orgueil humain est grand.
On arrive à l’eau, élément vital aussi pour l’être qui vit, sans crainte d’un pléonasme …. l’eau qui nettoie et qui purifie, l’eau des ablutions traditionnelles enlevant la poussière de nos miasme pour ne laisser apparaître que la pierre brillante hors de sa gangue.
L’air est là. Celui qui sèche l’eau probablement, mais plus certainement celui du souffle qui anime l’humain et l’in-humain, celui qui est indispensable à la création du son, du mot, de la Parole … Celui qui est ….. Créateur.
Le feu enfin, en – fin, celui qui réduit en cendres, cendres qui sont engrais, phosphate lavant plus que blanc, cendres dont se parent le visage dans certaines traditions orientales, cendres de la mort …. plutôt cendres du passage d’avant à après, transmutation. Il ne s’agit pas de destruction mais de sublimation ici.
Voilà le cycle des quatre voyages dont on ne perçoit, hélas, le plus souvent que les trois derniers, l’avant naissance au sein de la matrice est obéré …. comme par un tabou issu du magma central de la terre, du puits de la création encore inorganisée : « ordo ab chaos » est notre besoin en recevant la Lumière.
Un carré donc, un carré long même pourrait-on dire, symbole de la matérialité, surtout terrestre, aux angles droits aux arêtes tranchantes, pouvant même blesser, une figure géométrique nécessitant une règle et une équerre … dur dur.
Mais ce quatre vient après le un, le deux et le trois dont les richesses sont insondables d’interprétations sans bornes, sans bornes comme l’esprit et la conscience de l’homme, de l’homme libre … voire de bonnes moeurs.
Dès lors les quatre éléments de la nature terrestre visible sont réunis, mais la genèse parle d’un peu plus, ou d’un peu autre, ou d’un peu plus autre, car avant d’en arriver au quatre, nous devons apercevoir d’où provient cette série si classique et banale qu’elle aveugle de son incommensurable complexité in-humaine.
Et j’en arrive au cinq, puisque je suis incapable d’exprimer réellement le fond de mon ressenti pour ce nombre et ce chiffre, pour ces éléments qui dissimulent, sans cacher, un éclat de moment de lumière, pour moi.
Temps et réflexions, méditations même m’ont emmené sur des rives lointaines de mon esprit embrumé, vers des sources s’éclaircissant doucement, dans un ciel progressivement moins nuageux, caressé par un vent apaisé, allongé serein sur un sol moelleux d’humus en gestation …
Mon regard a ainsi pu, non pas larmoyer et se brûler au soleil, mais s’illuminer dans la contemplation paisible et quiète, du bleu-nuit constellé de la voie lactée envoûtante de beauté scintillante.
L’admiration de ce passé incommensurable qui vient éclairer mes pensées est insondable … surprenant est le paradoxe d’observer à l’oeil nu un passé multimillénaire, où le temps examiné se compte en année lumière ….. Lumière qui luit dans les Ténèbres ……. incompréhension humaine.
Le Cinquième, succédant au quatrième …. bien sûr, et pourtant ce n’est pas si évident que cela. Le quatrième fut aussi un pas supplémentaire et complémentaire à une autre occasion, un pas hors ligne, sinon hors norme ….. Ce quatrième fut lui aussi un déclencheur ajouté à la curiosité déjà éveillée.
Les Quatre m’ont ainsi, imperceptiblement, avec une sage lenteur, beaucoup d’écueils, de travail, de contours et de détours, d’erreurs aussi, d’égarements passagers parfois, d’illusions humaines souvent menés vers ce cinquième dissimulé dans son graphe ouvert en arrière et en avant …. qui sait symbole du lien d’entre l’avant et le devenir.
Quatre éléments, pour notre civilisation du moins, débouchant sur un cinquième pour moi du moins, mais invisible celui là à l’oeil nu …. Cet élément, me semble-t-il parfois fugacement, est en moi …. et n’est pas, je crois, l’addition mathématique que l’on peut subodorer ; tout au plus il est « lui », quasiment indépendant, un seuil entre le un et le neuf, l’instant d’équilibre si ténu, un instant d’éternité qui n’a pas de temps … j’aime à sentir ce paradoxe.
Bref ces Quatre de jadis, ont arrêté pour moi l’écoulement classique du temps, qui n’existe pas, dans cet espace, qui n’existe pas non plus ….. Il furent le pas Alpha pouvant peut être me conduire à l’Oméga, mais surtout me faire appréhender que la quête est intime, le chemin interne, le monde empli d’illusions humaines …
Ces Quatre, souvent symbole de « matérialité », ce qui est juste, m’ont dévoilé une autre face de moi même, partielle mais réelle, celle qui se plait et se complait à observer la voûte étoilée, la voie lacté pour y chercher, y trouver la sérénité du voyage spacio-temporel qui est en moi ….. comme en toi.
Chris
avril 6009
Astrologie 11 avril, 2009
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaireAstrologie
C’est étonnant l’astrologie, personne n’y croit, tout le monde la dénigre, et pourtant combien jettent un oeil subrepticement sur l’horoscope du journal, sur le net, ou l’écoutent à la TSF ….?
Combien d’entre nous, en catimini, regardent faussement indifférent « la prédiction » du jour en se disant : » j’y crois pas, mais on sait jamais …. peut être est-ce un bon jour pour moi » ….
Mais s’agit-il d’astrologie ou d’horoscope ?
L’horoscope est en fait la « carte du ciel » à un moment donné (exemple à la date de naissance), on se réfère ainsi aux positions des astres et des planètes à un instant précis par rapport à un lieu précis.
L’astrologie est l’interprétation des données provenant de l’horoscope, dans la mesure ou l’on peut estimer, « croire » que les planètes ont une influence sur notre être. On a ainsi le Thème …
Ça ne date pas de hier, ni même d’avant hier …. c’est une « science » ayant des millénaires de vie, dans des continents différents, par des peuples sans liens géographiques, au sein de « religions » sans rapport direct, bref c’est une constante humaine pour le moins étrange ….. mais lever les yeux au ciel pour en admirer la voie lactée ….. est aussi une constante à celui qui sait regarder, voir …
Douze sont les signes astrologiques liés à des constellations stellaires … Douze dans l’astrologie occidentale … Douze qui se regroupent, avec frilosité, en quatre séries de trois comme si les nombres parlaient face aux multitudes infinies des diamants visibles dans l’azur de notre ciel.
N’est-ce pas étrange, et pourtant mathématique en partie, que douze constellations furent aux origines « élues » par le regard curieux de l’homme .. n’est-ce pas étrange que le regard microscopique de l’être humain eut discerné dans le ciel macroscopique douze figures imaginaires et réelles pourtant.
Mais qu’importe, l’oeil est l’intermédiaire entre la nuée de galaxies et les tourbillons du coeur et de l’esprit …
Alors pourquoi ? Pourquoi l’influence des astres est-elle depuis « toujours » source de rêves, et de réalités, de l’humanitude en marche ; pourquoi l’homme a-t-il senti, perçu, frissonné aux influences invisibles du cosmos, scientifiquement prouvées aujourd’hui par les forces centrifuges et centripètes, par l’attraction, le poids, la masse et j’en passe car la physique est loin d’être mon « fort ».
Depuis l’esquisse de conscience de l’être humain le rythme successif des nuits et jours à intrigué, ensuite ou simultanément ce fut la ronde des étoiles qui accompagnait l’insomnie, sans compter ces traits de feu que l’on nomme « étoiles filantes ».
Depuis la « nuit des temps », après que « la Lumière fut », l’homme est fasciné, envoûté … « en-voûté » par ce spectacle féerique qui, très vite pensa-t-il, gouvernait son quotidien … mais aussi son futur.
L’interaction planétaire est une réalité désormais connue, et fait l’objet de découvertes fréquentes … le rôle de la Lune sur les marées, la pousse des végétaux .., les perturbations électro-magnétiques liées aux tempêtes solaires .., nonobstant sur notre planète même les variations diurnes/nocturnes en fonction du lieu où l’on se trouve, les aurores boréales, etc.
Observons sans « a-priori » nos sensibilités humaines à la perception de l’énergie qui constitue le visible et l’invisible de notre quotidien individuel, collectif et environnemental.
Nos pouvons avoir la « chair de poule », sentir nos cheveux et poils se dresser, avoir des chocs dus à l’électricité statique, nous avons une vue brouillée par les ondes de chaleur … mirages, bref notre corps physique réagit à des stimulus visibles et invisibles, mais il réagit .. Inter-actions entre des champs énergétiques aux sources diverses, notre corps, notre esprit sont sans cesse stimulés, agressés, caressés par d’invisibles « forces » cachées à nos yeux.
Nous le savons, nous l’acceptons consciemment ou pas, nous l’utilisons même parfois et notre « incompréhension » de ce type de « phénomène » ne nous perturbe pas outre mesure : ça existe, je le ressens même si je ne sais l’expliquer rationnellement, même si je n’arrive pas à comprendre les explications « scientifiques » données par des spécialistes ..
Alors l’astrologie … vieille science humaine, provenant de l’observation attentive de l’azur nocturne et des sensations personnelles et collectives … science oui, naguère … aujourd’hui il est vrai que tant de charlatans l’on dénaturée, et la « rationalité » a voulu écraser l’intuition et la sensibilité : et dire que les mathématiques sont basés sur des axiomes ….. indémontrables ….
Alors l’astrologie, qu’est-ce donc finalement ?
Probablement la somme de savoirs de hier à aujourd’hui, la transmission d’une vision sensitive d’une probabilité cachée, la possibilité virtuelle de subodorer le caractère et les perspectives d’un individu, pas de découvrir un avenir tracé … immuable … figé …
La base est astronomique, physique et mathématique … ensuite vient le savoir et la connaissance transmis à travers l’espace et le temps … enfin la sensibilité de celui (celle) qui va apporter son sentiment sur l’ensemble des données et envisager un faisceau d’indications potentielles … La lecture humaine en quelque sorte.
Pas de divination, pas de chemin tracé, pas de fatalité écrite …. une bulle où se retrouvent et se mêlent le caractère, les tendances et les points forts/faibles … c’est déjà beaucoup, mais c’est peu …. peut être une page ouverte pour envisager autrement son demain, en sachant partiellement son soi.
L’astrologie science, ou pas, ne remplace pas l’humain et la quête de son chemin en fonction de lui-même … l’astrologie peut-être permet de regarder autrement le ciel et les étoiles, d’en admirer d’abord la beauté de cette force qui conduit vers la sagesse pour se perdre, et se fondre dans cette voûte étoilée infinie …….
Chris
avril 6009
Auvergne 5 avril, 2009
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaireAuvergne
Région montagneuse du massif central, vieille zone de volcans « éteints » pour l’instant, c’est une terre riche d’histoire(s) et centrale du pays devenu « France » ; le coeur, un peu abrasé, où naquit un des ruisseaux de l’histoire devenue nationale.
Région rugueuse parfois, mais riche derrière son apparence austère, d’une richesse un peu avare de se mettre en évidence … il faut découvrir, pierre après pierre …. champs après champs ….. monument après monument ……. individu après individu.
Région âpre comme peut l’être la lave ancienne refroidie, comme quelques fois le caractère de l’autochtone à l’image symbolique si fausse, à l’instar de ceux d’ailleurs …. ainsi que les contreforts de ce massif usé de vieillesse.
L’hiver y est froid paraît-il … mais l’hiver n’est-il pas froid par définition ? Alors peu nous chaut la température de cette zone où le ventre de la terre s’est répandu naguère dans des coulées brûlantes et dévastatrices, avant de devenir engrais source de vie. Telle est la nature, comme l’homme, les facettes semblent s’opposer à l’extrême alors qu’elles sont justes, juste la perception d’un instant …
Centre géographique de frontières mouvantes, altitude modérée face aux jeunettes du sud et de l’est, ce massif ou se blottit l’Auvergne reste un paysage varié, sauvage et civilisé, industrialisé et désertique, où peuvent se côtoyer de loin villes et hameaux dissimulés, où l’individu camoufle, impassible, la riche de son coeur.
Pays de rencontres, comme tous centres, le choc des langues et des cultures diverses fait jaillir des laves de nouveautés mêlées comme des coulées de passé scintillant ; oc et oil se sont affrontés jadis, agriculture et industrie se marient aujourd’hui, tourisme et gîtes ruraux se complètent maintenant.
Tradition et modernité sont désormais complices, discrets, on peut même y trouver des « maître d’hôtel » du sexe « faible » en cette contrée centrale où se nouent, sans brutalité, les expériences d’un devenir sobre.
Vaste espace vallonné, montagneux aux vallées encaissées, berceau des Arvernes, et de la victoire de Vercingétorix sur César à Gergovie, du Puy-en-Velay, de la Haute Loire qui sut, avec humilité et discrétion, sauver tant de réfugiés de la barbarie nazi et résister avec son mutisme entêté ….
La chanson de Brassens a bien montré la nature de l’auvergnat qui sans façon …. dissolvant l’image de « l’harpagon » et du charbonnier, du « bistroquet » aussi ….
L’histoire de cette guerre dite « deuxième mondiale », de l’occupation de la France coupée d’abord, écrasée entière ensuite, a montré Vichy, ville d’eaux, capitale involontaire d’une collaboration infâme, mais aussi haut lieu de la résistance opiniâtre à la sauvagerie inhumaine de l’époque où le noir et les éclairs runiques broyaient l’humanité et l’humain.
Pays sinon secret, du moins discret qui ne s’en laisse pas compter, ni conter .. sa propre histoire est si riche, comme jadis étaient si pauvres les « bougnats », comme d’autres partout ailleurs …. ni plus, ni moins …. mais dans ces paysages découpés, où le vent sait taquiner l’homme et la bête, la parole était rare.
Il fallait l’exil à la capitale pour que l’auvergnat fut perçu comme tel, avec ses métiers, avec sa solidarité sans faille, avec la rudesse de son mutisme, avec son chapeau .. bref qu’il fut perçu comme tous les autres avec ses spécificités enrichissantes pour l’autrui qui se moquait, trop souvent avec bêtise, comme un homme quoi.
Aujourd’hui restent les clichés plus que les réalités, reste l’enclavage encore malgré la cicatrice de béton encore récente, reste une imagerie populaire, dissimulant l’apport rêche de qualités méconnues.
Aujourd’hui restent Vulcania la scientifique, les pneumatiques .. en crise eux aussi, l’eau de source, les stations thermales, les fromages bleus, mais surtout une population agrippée à son terroir.
Aujourd’hui restent aussi des découvertes en devenir en cette zone où les forges de la terres s’exprimèrent avant que l’être humain n’apprivoise sa peur, et l’environnement de ce massif central …
Chris
avril 6009
Echange étrange!!! 4 avril, 2009
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaireÉchange étrange !!!
-Que t’arrive t’il?
-Je réfléchi !
-Tu réfléchis ? Mais à quoi ?
-Je viens de vivre une chaîne de raisonnement qui me laisse perplexe.
-Ah Bon ! Veux-tu m’en parler ?
-La semaine dernière un conflit a surgit au sein de mes proches sans que je comprenne comment il avait pu commencer, grandir, fermenter puis pourrir, laissant ma famille dans un état d’éclatement tel que chacun n’ose plus se parler, redoute de le faire, ou écarte tout désir de s’approcher à nouveau.
-Oh tu sais tu devrais de détacher de tout cela, des conflits dans ta famille tu en auras d’autres !
-Oui c’est ce que je me dis aussi et pourtant je me dis que même dans le silence nous avons cette part de participation au conflit en n’aidant pas à poser les évènements.
-Que veux-tu dire ?
-Un jour un membre de ma famille a eu une attitude déraisonnable, que jamais personne n’aurai dû apprendre et encore moins qui n’aurai dû être diffusée et tout est parti de là…
-Ah s’était si grave ?
-C’est un évènement intime de sa vie qui n’aurait pas dû sortir de « sa » vie.
-Ben dans ce cas pourquoi en avoir parler si c’est intime ?
-Ça !!! C’est là que le premier maillon qui a bafoué sa confiance, pense jouer le second rôle alors qu’il est acteur principal de la chaîne.
-Pffffffff un crétin !
-Il n’a jamais mesuré qu’il serait la première goutte de cette huile qui glisse et entache tout.
-Il se sentait presque fier ce jour là d’être détenteur d’un scoop, d’être cet investigateur, et qu’en l’on dit que ce n’est que le premier pas qui coûte tu vas comprendre à quel point le second fut simple.
-Pourquoi a-t’il fait cela ?
-La nouvelle devait être trop lourde surprenante, amusante, je ne saurais te dire comment il l’a entendu, mais j’imagine aussi qu’il s’est senti chanceux ce jour là… au-delà des conséquences !
-Mais l’intimité ne se dévoile pas et encore moins celle des autres !
-C’est vrai… elle ne devrait pas ! Et pourtant !
-Mais pourquoi a-t-il livré cela ?
-Parce qu’il avait confiance !
-Il semble que le confident ne fut pas de confiance !
-A moins que lors de cette confidence, des oreilles indiscrètes ne se soient infiltrées, et aient interprété !
-On dit effectivement que ce n’est pas le sens qui trahi mais bien l’interprétation de l’esprit à transformer l’information…
-C’est tout à fait ça !
-L’interprétation d’une action relevant d’une intimité, et qui fut entachée exagérée souillée.Mais dans tout cela aucun élément de la chaîne n’a sembler songer à adopter la prudence et surtout la fidélité d’un serment fait dans la famille l’engageant à ne pas nuire à aucun des membres et même de le soutenir.
-Ça semble si immature tout cela. Plus rien à voir avec un aspect sacré lié à un serment! Mais pourquoi dis tu que chacun porte une part de responsabilité dans cette chaîne ?
-C’est très simple, l’un a parlé, l’autre propagé, le suivant transformé, l’un s’est tût plutôt que de rappeler la prudence, et Moi, aujourd’hui je juge l’ensemble, et le seul résultat est que notre famille est morcelée.
-Comment faire en sorte de poser les tourments de la famille ?
-Tu sais comme dans toute famille certains se sentiront détachés de cette douleur, d’autres coupables, d’autres démunis, et d’autre peinés, et les éléments phares seront brisés, déçus.
-Mais que penses-tu-toi de tout cela ?
-Moi ? Ce que j’en pense ?
Je pense que nul n’est à l’abri de commettre une erreur, que par la suite, l’interprétation des erreurs de l’un par l’autre vont prendre une dimension plus ou moins importante à mesurer la gravité à le faire savoir.
De nos différences naissent des préjugés, des préjugés l’intolérance, de l’intolérance des jugements, des jugements des verdicts, des verdicts des sentences, des sentences des souffrances, des souffrances des contaminations infectieuses, et de là des malaises incurables, le verbe c’est fait virus.
-Et comment crois-tu-toi, que l’on peut éviter cela ?
-Savoir se taire parfois, savoir parler au juste instant, sans penser que la sagesse ne peut être que l’un ou l’autre, savoir s’adapter aux situations.
-Je comprends, mais en attendant, que devient ce membre de ta famille qui a souffert.
-J’avoue que pas même moi ne me suis rapproché de lui, pensant qu’il avait besoin de silence après tout cela, en fait je n’ai pas osé, probablement trop gêné d’avoir participé à sa descente.
-Mais pourquoi ? Craints tu de le décevoir ?
-Le décevoir ? Oui je pense que c’est inévitable et au-delà de sa colère, je pense que c’est la peine dans son regard que je ne peux affronter.
-C’est proche d’une forme de lâcheté ?
-Ça ressemble à cela oui.
-Mais dis moi, une question me vient à l’esprit…
-Laquelle ?
-Tu m’as dit que vous aviez une femme qui chapeautait cette famille, je me trompe ?
-Oh ! Je vois de qui tu parles, elle est si douce, si bonne et parfois sévère, si elle savait…
Elle a longtemps œuvré avant de lâcher ses petits, et quand elle l’a fait elle les pensait grands, adultes et à même de gérer ses situations.
Loin de cette femme au cœur si grand d’imaginer ce qu’ils auraient fait de son enseignement.
Aujourd’hui nous sommes les porteurs de ce qui se veut la sagesse, comment lui dire que d’un évènement intime nous avons éclaté une partie de la famille par besoin de briller ?
-Effectivement ce n’est pas très valorisant.
-Valorisant… c’est curieux ce mot qui vient du mot valeur… qui surgit là dans cette situation qui anéanti toutes valeurs justes… non ?
Gwemaline…
Aujourd’hui ….. 1 avril, 2009
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaire» D’âge en âge, on ne fait que changer de folie «
« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir
et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer
Et d’oublier ce qu’il faut oublier
Je vous souhaite des passions
Je vous souhaite des silences
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil
Et des rires d’enfants
Je vous souhaite de résister à l’enlisement…
…Je vous souhaite surtout d’être vous. »
J. BREL