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Trimestre.2 25 septembre, 2010

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , trackback

Trimestre.2

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Déjà nous en sommes là, sans être las .. 

Avril, Mai et Juin s’avancent avec une douceur printanière, et la nostalgie d’un passé où ils étaient, ensemble, le premier des trimestres .. Humain tu les as frustré, humain voit comme ils sont peu  rancuniers .. ils ne t’en veulent pas et annoncent la période où Nature se réveille ouvertement, comme les fleurs.

J’avoue une faiblesse affectueuse pour le second de ce trio, probablement une réminiscence d’un passé pas si lointain ou le jour premier de ce mois là fut le premier d’une année, et occasionnellement depuis quelques autres années un anniversaire qui m’est particulièrement cher, mais pas onéreux.

On peut ouïr, en songeant à ces période, les quatre saisons de Vivaldi ; c’est en effet une perception auditive non négligeable, qui va de pair avec les autres pour que nous puissions savourer pleinement une globalité allant sans conteste bien au-delà de nos sens dit « communs », l’homme reste un être méconnu pour l’homme.

Les semaines se déroulent paisiblement en cette période, comme si l’éclosion visible de la nature, ses poussées multicolores et odoriférantes nous poussaient vers un calme apparent car …. gare ! C’est la poussée de sève dont il s’agit, ce moment où la nature dans sa totalité re-nait et explose en envies de croissances et d’enfantements.

Étrangement ce second  bourgeonnant est une transition qui, souvent, fatigue l’humain sortant d’une sorte de léthargie hivernale, une presque hibernation .. Les frémissements qu’il sent en lui, telle la sève des végétaux, sont-ils éphémères car saisonniers ? Que nenni, mais sa place naturelle au sein de la nature lui fait se mettre au diapason du monde animal dont il n’est, dans le fond, qu’une des espèces.

Et oui …. le « trimestre » nous entraîne vers l’animalité de l’homme (et de la femme bien sûr).

Je m’aperçois, comme toi, que partir d’un mot recouvrant une idée, un concept m’entraîne vers une foultitude de segments qui ressemblent  aux fleurs étincelantes de l’explosion d’un feu d’artifice non maîtrisé et multiformes …

Seconde triplette, la printanière est souriante, dansante, déjà ensoleillée .. ces trois mois sont sensiblement courts .. dans leur nombre de lettres, dans leur prononciation, dans l’illusion de la vitesse de leur passage … et Mai est si saucissonné qu’on s’en gave sans crainte de s’engraisser de ses jours fériés. Ainsi ce dernier du second nous coupe l’envie (si si si, certains l’ont) de travailler !

Après les songes hivernaux, la préparation du réveil « visible », la maturation profonde désinfectée par le froid indispensable, l’éclosion s’esquisse dans la douceur de rayons tièdes qui viennent effleurer, frôler la nature qui s’étire en baillant un peu, en souriant beaucoup.

On peut comprendre que ce second fut jadis Premier … L’homme terrien et agricole voyait de ses yeux germer son travail préparatoire et se réjouissait de la vigueur des sèves qui allait, qui sait, le nourrir.

Trimestre, ce second là est guilleret, voire taquin par ses hésitations et ses ironiques gelées tardives .. « Ne pas se découvrir d’un fil « ne dit-on pas pour le premier de cette série, mais aucune précision sur ce fil ci ! L’imagination qui bourgeonne en nous aussi nous laisse tant et tant d’interprétations que l’on s’esclaffe de nous-même.

Il nous file le tournis par ses poussées de frémissements que l’on sent, grouiller, au plus profond de notre être, pas de notre « paraître » qui du coup se sent esseulé … Ce bouillonnement ressemble à l’instant où un volcan risque d’exploser dans des projections incandescentes, mais pas de brûlure dans l’immédiat, juste cette pression (non pas le « demi » voyons) sans mousse qui gargouille comme un appel d’affamé.

La gaité règne en ces instants, issus de l’hiver ne l’oublions pas, les envies se bousculent ..Tu es fébrile soudain .. des fourmillements naissent en toi ne t’en rends-tu pas compte ? Et c’est ainsi à chaque second trimestre, quel que soit l’âge, quelle que soit l’heure ….

La nuit est devenue plus courte, mais ô combien plus « lumineuse » et plus « douce » souvent …. d’ailleurs profite ! Surtout, surtout n’omets pas d’aller quérir du regard cette voie lactée qui trône si bien dans la voûte étoilée … tu sais … oui là ou brille Une Étoile.

Chris

septembre 6010 

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