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Trimestre.4 2 octobre, 2010

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , trackback

Trimestre.4

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L’ultime ?

Qu’est-ce qui peut bien être ultime dans notre univers, on ne sais même pas comment il a pu commencer ! Alors « ultime », même pour un trimestre, c’est quelque peu aléatoire ne penses-tu pas ?

Le quatrième, quatre (chiffre/nombre de la matérialité) est ici le dernier de la série, ni plus ni moins, et comprend autant de mois que ses trois prédécesseurs avec Octobre, Novembre et Décembre. Pourtant il clôt l’année civile (chez nous du moins) dans un soupçon d’agonie apparente ; ah les apparences …

C’est en ce quatrième que la chanson nous susurre que « les feuilles mortes se ramassent à la pelle », ce qui pour l’éco-système est une hérésie privant le sol d’un amendement vital .. comme quoi parfois la « poésie » peut rimer avec « hérésie », étrange n’est-ce pas ?

Voilà l’automne donc qui déroule son tapis en dénudant les feuillus frissonnant, en rougissant le paysage, en augmentant la fébrilité de ces animaux préparant leur hibernation proche, et pour nous c’est souvent principalement « la rentrée des classes » …. suivant la fin des congés estivaux (pour ceux qui peuvent bien sûr).

Période mitigée, hésitante, parfois grignotée par un « été indien » (Joe Dassin l’a chanté), les pluies qui viennent nettoyer la poussière du sable des plages, et remplir autant que peut se faire les nappes phréatiques  de la vie, car l’eau c’est la vie (comme l’air, le feu et la terre … te souviens-tu ?).

L’être humain est morose, il sent la nature se tourner et se retourner, prête à s’assoupir quelques secondes de son éternité et lui ne le peut ! Il ne le peut car il est un « être supérieur » (dit-il, justement à son niveau ..), et la supériorité ne va pas de pair avec le sommeil (croit-il le niais).

Ce trimestre ci est donc celui de l’hésitation, on ne sait s’il faut regretter l’été qui s’est terminé, ou s’il faut espérer aux froidures à venir .. C’est maintenant que le bilan se fait : a-t-on suffisamment profiter de l’accumulation de chaleur ? Va-t-on suffisamment accumuler de « graisse » (oui !) pour combattre les températures qui vont chuter dans la ouate neigeuse ? Va-t-on se poser, et préparer, les « fêtes » qui approchent, mais surtout les cycles à venir …

J’hésite !

Pourtant j’ai une préférence naturelle pour le « frais », voire le froid qui stérilise et revigore physique et psychique ne t’en déplaise .. C’est un phénomène que nous n’appréhendons pas assez pour mieux savoir l’apprécier, et assimiler son indispensabilité.

La nature est rouquine … avant d’être assez dénudée .. Rouquine, tendance « rouge » … Rouge couleur alchimique qui fait rêver par son pouvoir d’immortalité potentielle … Qui sait, peut être se dépouiller (tel la végétation souvent) est source de progression, de progressivité, de naissance .. de re-naissance … étape indispensable à la Vie.

Cela me fait songer que cette période est devenue, ici, celle du re-début scolaire … hasard … clin d’oeil … indice ; la scolarité dans nos contrées éclot donc alors que la nature paraît agoniser … étrange. Ça m’interpelle comme on dit. Toi non ?

Période des champignon, si l’humidité fût suffisante et l’aquilin pas taquin, période des olives si la mouche n’a pas dévasté les fruits grassouillets, période de repos déjà pour bon nombre de cultures « humaines », période de rentrée pour les animaux « domestiqués » et producteurs de lait …. période riche au-delà des apparences de la vision canaille d’un thermomètre se recroquevillant.

Nous avons envie de profiter des « derniers beaux jours », comme si chacune des journées n’était belle ?

Trimestre d’attente, d’attente de quoi finalement ?

De l’été pour bon nombre ! 

Déjà ? Oui ! Ceux qui sont tournés vers le soleil (pâlichon maintenant) pensent que les mois à venir vont être tristes …. Bizarrement on devrait probablement, et au contraire, aimer ceux-ci qui prépareront ceux là. L’automne par la Beauté de ses paysages nous indique que nous nous devons d’estimer chaque période du cycle comme l’ensemble d’icelui.

Et puis avons-nous le choix ? Pas en ce domaine car nous sommes partie prenante de ce vaste et ample mouvement qui me fait songer autant aux marées qu’à l’Ourobouros de la symbolique ; nous y avons notre place, notre rôle, notre utilité comme d’autres …

Ce trimestre, dernier pour un calendrier civil, je l’apprécie pour la progressivité qu’il entraine si l’on sait regarder et voir.

Quel que soit le trimestre, le mois comment pourrais-je m’empêcher (et le veux-je ?) de tourner mon regard vers la nuit étoilée que j’aime par les images que j’y discerne, qui apaisent mes doutes par le sourire dissimulé que j’aperçois à travers « le temps et l’espace ».

Chris

Octobre 6010

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