Les « Rois Mages » 28 novembre, 2010
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaireLes « Rois Mages »
Selon la légende ils étaient « trois » … je dis légende car, à ma connaissance (certes limitée) il n’est pas de précisions réelles quand au nombre … cela va de deux à huit au moins ….. Bref pour des raisons que l’on peut subodorer il fut convenu qu’ils furent « trois » !
En fait pourquoi trois ? Il me paraît que ce chiffre/nombre se rapporte plutôt aux « offrandes » : l’Or, l’Encens et la Myrrhe. Concernant les « rois », seule « certitude » apparente est qu’ils soient toujours désignés au pluriel ….. donc, si tu me suis, plus d’un, et au moins deux … Un peu de logique de temps à autre ne fait pas de mal, n’est-il pas vrai ?
« Rois Mages » …
Roi se doit-être un symbole, un symbole pouvant indiquer que l’on parle d’individu arrivé au « top » de leur « art » … d’art royal qui sait … Mais en tout état de cause nous avons à faire à une « élite » probablement.
Mage qui sait s’il il s’agit de l’abréviation de « magicien », pas de prestidigitateur ni de sorcier .. plus simplement ( et historiquement ) de « Prêtre » possédant « une connaissance » sinon « La » connaissance dans un sens spirituel je pense.
Ainsi donc des « Rois Mages » sont interpellés (on ne sait comment) et suivent une Étoile dans le ciel … des astronome en déduis-je, voire même des astrologues .. ce qui à l’époque était confondu.Ils suivirent une Étoile flamboyante en quelque sorte … Pour quérir la Lumière paradoxalement.
Il viennent de « l’Orient » (non pas Lorient qui se trouve à mon ouest à moi), loin là bas vers l’Inde je suppose, étrange. De toute façon l’Orient n’est qu’une convention sémantique variable en fonction du lieu où l’on est … Est … Levant … Soleil qui pointe à l’horizon … bref une situation géographique des plus précaire car mobile .. sur notre Terre « ronde ».
Au fait, pourquoi je m’intéresse subitement aux « Rois Mages » .. nous ne sommes pas encore le 6 de janvier .. J’anticipe donc penses-tu. Peut être est-ce ma gourmandise innée qui me fait déjà saliver à l’idée des « galettes » traditionnelles (alors que les bûches n’ont pas été encore consumées dans mon estomac)
G .. comme l’initiale de tant et tant, et bien là c’est de « Galette » ! Oui pas le « pognon-fric-blé- etc », non la Galette la vraie, celle que l’on trouve à la frangipane ou plus classique mais dans les deux cas celle qui en donne aussi de la galette (tu saisis l’allusion, elle est un peu pesante je reconnais).
Mais je m’égare … je papillonne dans mes rêveries gourmandes au lieu de poursuivre, avec sérieux et sincérité, l’étude (partielle et partiale) de ces « Rois Mages » qui m’intriguent par les cachotteries qu’ils semblent m’étaler en me narguant avec un soupçon d’ironie .. chacun son tour il est vrai.
« Les Rois Mages » selon la légende sont donc porteurs de »présents » : Or,Encens et Myrrhe …
L’Or n’a pas besoin d’explication, les livres sont bourrés d’icelles ….. tu as le choix, enfin presque car les trois « présents » me paraissent liés … L’encens pour sa part est utilisé depuis toujours dans les cérémonie « sacrées » (sacrée : voir un dictionnaire étymologique) c’est toujours le cas ….. La Myrrhe quant à elle est une gomme d’origine naturelle bien connue par ceux qui se sont intéressés aux momies ……. Et oui mine de rien tu as là tout ce dont tu as besoin si tu es curieux.
En définitive je ne sais si les « Rois Mages » légendaires furent « trois », mais les présents eux sont bien « trois » et cohérents dans une perspective temporelle linéaire ; ils forment un tout quasiment de « l’Alpha à l’Oméga » .. comme quoi dans toute légende existe une (au moins) vérité qui se tapit ne laissant affleurer que des indices pouvant titiller une saine curiosité.
Tu t’étonnes de ces mots elliptiques, de ces phrases « énigmatiques », de ces paragraphes non finis …
Pourtant tout est dit je crois … Il ne s’agit ici, et là, que d’une stimulation de tes capacités de réflexion et de méditation sur un sujet si banal qu’on ne le voit même plus dans sa profondeur qui se terre sous un amoncellement de camouflages divers (d’hiver même en notre hémisphère). Il faut creuser pour atteindre un socle issu de plus profond des âges, qui se dissimule dans une caverne antérieure à l’histoire officialisée par …., ensuite une épuration par l’eau, un séchage par l’air et une finition par le feu et hop !
Oui je sais, je vois parfaitement ton « mécanisme intellectuel » qui patine ….
Pourtant, pourtant … élève ta pensée, lève les yeux, perce la pseudo obscurité qui est en toi et découvre, comme dans la voûte étoilée, cette Lumière qui vacille tel le sourire qui éclaire le tien en se reflétant dans ton coeur.
Chris
novembre 6010
Fenêtre 7 novembre, 2010
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaireFenêtre
Banalité architecturale que voilà …. la fenêtre est comme un oeil pour une façade (d’ailleurs d’aucunes se nomment « oeil de boeuf »), elle est le lien entre dedans et dehors, dehors et dedans .. elle est l’ouverture de l’aération et de la lumière qui viennent animer la vie intérieure de l’édifice.
Une multitude de différentes existent … oui une multitude tant dans la forme que dans la matière, dans la simplicité (voire l’austérité) que dans la complexité (voire le luxe), depuis …. non pas la nuit des temps, mais juste un peu après (disons quelques milliers – millions d’années).
Un trou dans un mur, voilà une réalité incontournable ! Un trou dans un mur …. un passage entre un côté à un autre côté, dans un sens comme dans un autre, une absence en quelque sorte ….. tu n’avais jamais vu ça comme ça …. pourtant voir une fenêtre, voir un trou c’est voir ….. quoi au fait et à ton avis ?
Or donc au travers de cette fenêtre, et selon où je suis situé je vois .. je vois dehors ou dedans ; pléonasme ? Certes, j’en conviens mais au-delà de ce concept que vois-je en vérité ? Et tout d’abord ce « trou » est-il naturel ou bâti …. quel en est le rôle réel, nonobstant sa signification profonde, qui sait symbolique aussi …
Et puis cette fenêtre possède-t-elle un garde fou (non je te vise pas toi, quoique ..), un barreaudage, un ou des volets « électriques », à claire-voie, avec ouverture » à la française « , et j’en passe …. tu n’as qu’à regarder un peu mieux ton environnement quand tu marches (au lieu de papoter avec ce portable greffé à ton oreille).
Bref ce « lieu » commun est passablement compliqué si je m’essaye à en décortiquer la substantifique moelle, et encore là je ne cause que de ce que je vois à l’oeil nu (et il se caille le pôvre), si je m’insinue dans des réflexions (oui ces trucs immatériels qui doivent cogner le crâne de l’homo sapiens paraît-il) jusqu’où vais-je m’enfoncer ?
Je vais rester, hagard, face à mon reflet que je devine dans la vitre …. oui il y a une vitre (souvent), cette surface (plus ou moins) transparente qui est formée de .. sable ! Le sable d’une plage lointaine où le ressac m’entraine vers cette apparition un peu floue qui est la caricature de mon visage dont le souffle, haletant, forme buée et brouillard teintant la pâleur de mon image fugace et évanescente.
Cette fenêtre, quelle qu’elle soit, m’entraine déjà hors de moi (pas de colère ..) en m’aspirant hors d’un de ses côtés qui en compte deux (côtés voyons) car comment rester en équilibre (instable) entre le dedans et le dehors …. sans oublier la vitre, ou autre ferronnerie qui m’agacent et gênent mon passage (oui .. un régime pourrait peut être .. ne rêvons pas).
J’ai souvenance d’avoir observé un drôle de tapis où, entr’autres, figuraient trois fenêtres closes .. oui sur un tapis. Il me fut expliqué un jour différent que ces fenêtres fermées permettaient de privilégier la réflexion spirituelle en tenant hors du lieu les aspects « du siècle » …. Ce jour là j’ai commencé à regarder d’un oeil autre ces « trous » qui parsèment nos édifices … extérieurs.
Les demeures ont toutes une « personnalité », même dans ce que l’on pense être des « cages à poules », des « hache-elle-aime », des « lots -tisse-ment » et cette personnalité, outre la couleur de façade, on la perçoit par le maquillage de ces « yeux » que sont les fenêtres … Similitude de comportement, on peut parfois deviner l’occupant en se mirant dans les « décoration » des sabords de son navire à quai …
Surprise donc lorsque notre regard s’aiguise à décortiquer, comme la coque d’une noix, cette multiples ouvertures dont le « non-sens » laisse pantois quelquefois … Où est l’important de son propre positionnement vis à vis d’autrui .. de soi-même ?
Que de termes, chargés comme un junkie agonisant, pour désigner cet espace vide entre là et ici : baie, croisée, guichet, hublot, judas, lucarne, soupirail, tabatière, vasistas, oculus, imposte pour ne citer que les « corrects » … Chacun d’entre eux diffère par l’image qu’il provoque en mon esprit, en mon imaginaire, en mes souvenirs …
Tu vois … sans jeu de mot …. que ce qui te paraissait banal, commun, trivial même est d’une infinie richesse à celui qui sait voir au lieu de regarder …..
Que ce soit un soupirail de cave poussiéreuse, une baie vitrée d’un séjour, un judas de porte d’entrée, une croisée de chambre, un vasistas de grenier, un oculus de couloir, cela reste profondément un moyen « vital » de communication ….. fondamentalement un espace d’échange, et je te parle même pas des « vitraux » des édifices religieux tel une cathédrale gothique ou un monastère cistercien …
Mois j’aime (oui Moi !) m’accouder à une fenêtre et laisser errer mon regard … peu me chaut d’être d’un côté ou de l’autre …
Si je suis tourné vers l’intérieur, c’est que je cherche une étincelle qui doit luire tout au fond, là bas, tout au fond de mon intériorité et que je me dois de protéger, de raviver le cas échéant, de vivifier en permanence. Cette braise est à amplifier, à développer pour mieux la partager avec ….
Si je suis tourné vers l’extérieur, c’est que je cherche une étoile qui luit tout au fond, là bas, tout au fond ce cette voûte étoilée et que je me dois de protéger, d’amplifier le rayonnement, de préserver la magie qui en émane lorsque mon regard croise sa brillance. Cette étoile là ne se partage pas vraiment, mais elle guide mes pas …
Fenêtre mon amie reste cette ouverture vers le rêve et la réalité, vers l’infini et la proximité, vers …
Chris
novembre 6010
Un sourire 1 novembre, 2010
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaire
« Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup
II enrichit ceux qui le reçoivent
Sans appauvrir ceux qui le donnent
II ne dure qu’un instant
Mais son souvenir est parfois éternel.
Personne n’est assez riche pour s’en passer.
Personne n’est assez pauvre pour ne pas le mériter.
Il créé le bonheur au foyer
II est le signe sensible de l’amitié.
Un sourire donne du repos à l’être fatigué,
Rend du courage aux plus découragés.
Il ne peut ni s’acheter, ni se prêter, ni se voler
Car c’est une chose qui n’a de valeur
Qu’à partir du moment où il se donne.
Et si quelquefois vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire,
Soyez généreux, donnez-lui le vôtre.
Car nul n ‘a autant besoin d’un sourire,
Que celui qui ne peut en donner aux autres. »
(auteur Raoul Follereau)