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Digression … Images de rêves 16 juillet, 2011

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Italie 12 juillet, 2011

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaire

Italie

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Une botte qui baigne dans la méditerranée, telle est cette interminable presqu’île, cette excroissance naturelle d’une Europe du sud qui se découvre sur une carte de géographie.

Nombril d’une civilisation antique, Rome en est soit disant la perle .. de culture, et au sein  (que vous devez cacher) de laquelle se dissimule, comme un coffre fort, le Vatican dont l’existence d’État est du à Mussolini …

Langue chantante dont l’histoire est gouleyante, l’italien est issu beaucoup du Latin (langue morte mais pas enterrée) mais surtout d’une exacerbation et d’une exagération du geste !

Notre imagination, orientée par l’histoire scolaire, nous fait rêver avec les légions de César, la folie de Caligula, le feu de Néron .. bref notre perception livresque prend le pas sur la réalité probable d’un passé quelque peu ensanglanté.

Reste l’Art !

Des cailloux érodés aux vestiges lépreux, des flaques de couleurs sur des toiles grisâtres aux façades un peu éborgnées, de la langue chantée aux musiques baroques … à chaque instant on baigne ! On baigne dans l’Art mieux que dans les eaux usées du Tibre ou de l’Arno …

Même les « pasta » noyées de tomates font chorus et répondent aux pizza, huileuses d’olives, cernées d’Asti Spumante avant que d’en arriver, enfin, aux « gelato » méritant bien un pluriel de saveurs cocasses et délicieuses.

Italia !

Terre (de sienne) de contrastes souvent brutaux (comme Brutus ?), amusante comme une « comédia del art », rocailleuse comme les voix enfumées de chanteurs iconoclastes, polluée par les gaz des « vespas », sinistre comme mafia, corrompue depuis des millénaires, écrasée d’un soleil sans pitié, souriante comme ses « bella mia » …

Histoire d’un passé dégoulinant de peintres, de sculpteurs, d’assassini aussi … Un espace bouillonnant de créateurs, en tous genres, de contes romantiques teinté d’hémoglobine et non de tomates, de chanteurs poètes et de spadassins cyniques, de Villes-royaume à l’appétit féroce, de satin et de catin …. un monde où l’Eglise catholique apostolique et romaine a pu déployer la vigueur de sa puissance boulimique sans frein.

Règne des palabres, des cris (faux), des promesses (évanescentes), des engueulades (désopilantes), des attitudes outrancières (théâtrales), mélanges explosifs d’ardeurs brûlantes et de glacials et polaires silences, larmes et rires tonitruant … truands et carabiniers, beauté d’un regard …

Regard !

Passé présent à chaque méandre d’une voie dominitienne ou pas, dans la surprise d’un coin assombri d’étendages multicolores, en perspective d’un mirage d’un empereur de marbre, dans l’encoignure d’une église pelotonnée dans la pénombre fraîche …

Musée ouvert dans la chaleur d’un été sans catacombes, gaité d’une ritournelle sardonique, enchantement d’une silhouette fantomatique, carnaval dans une cité lacustre qui se pourrit dans l’enthousiasme de masques, ferveur de pèlerinages impromptus au détours de ruelles, façades hautaines d’une glaciale beauté, lueur d’une prunelle ironique, odeurs …

Pays mosaïque récent, royauté éphémère, écrin d’un « pape », source d’excessives fureurs, nappes de palabres sans fin, foi …

Amoncellement inouï de créations de jadis, d’hier et de .. demain déjà, foultitude de signes venant happer l’attention d’un piéton nonchalant dégustant chaque seconde de son trajet sans but, ici tout est but .. parfois même au football ..

Et luit un soleil qui vient échauffer l’atmosphère n’en demandant pas tant, pendant que mes pas suivent …. suivent je ne sais au travers des sentiers de villes au nom si connu que j’en ai oublié le son, pas l’odeur …

Péninsule en longueur, bourrée d’images de naguère, débordante d’un grouillement d’idées, écartelée par les siècles, multicolores d’histoires et même d’Histoire.

Presque indifférent l’homme erre dans ces dédales pour atteindre une fontaine : Trévis …. Hasard ? Chance ? Qui le sait ….. mais c’est l’air qui murmure à son oreille va là bas, oui là ….. « bocca della vérita » !

Regard …….

Face à un miroir immatériel il s’évade, haut, très haut, là haut où règnent la Beauté d’une voie lactée se prélassant dans la voûte étoilée … Il y distingue un regard et un sourire, le tien.

Chris

juillet 6011

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Intemporel 5 juillet, 2011

Posté par hiram3330 dans : Silhouettes , 1 commentaire

Intemporel

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Une goutte de souvenir glisse, sans bruit, sur l’écran plat qui fourmille de pixels mouvant pour s’ordonner.

Un rayon de soleil vient faire luire la noirceur d’un café qui fume tel un volcan en ce début de matinée.

Une double gemme de saphir naît doucement pour teinter l’image de ma mémoire et éclairer le commencement de ce jour.

Crépitement de talons quand la silhouette  aux fragrances poivrées se déplace dans un mouvement souple qui fait frissonner l’air.

Les cheveux chatoyants dans l’espace soudain plein d’une présence qui semble scintiller dans l’éclair du sourire.

Un rire.

L’ombre lumineuse sait rire aussi, elle aime à taquiner les sourires d’autrui dans un bruissement de geste rapides, retenus, qui stimulent des arabesques de mots s’égarant dans l’air toujours frissonnant.

Les saphirs illuminent au travers ces éclats cascadant des perles ourlées d’un rouge carminé … Les couleurs se joignent comme les sons qui créent des mots et des phrases aux sens sensés, aux sens sensuels, aux sens …

Opales sont devenues les saphirs dont la teinte prend de la profondeur comme dans une anse de l’Adriatique ou de la Ligurie, ces eaux méditerranéennes qui sont telles des langues venant lécher des rives.

Un sourire.

Démarrant du pourpre des lèvres, découvrant l’ivoire des perles, il s’étend et s’étale dans une ample progression, comme une marée d’équinoxe, pour illuminer le regard de parcelles et de paillettes mordorées.

Scintillement plus doux qu’un feu d’artifice, plus chaud qu’une flamme d’incendie, plus … hypnotique ; peut-on s’y égarer ?

Silhouette fugace qui danse en ma mémoire, qui virevolte tant et tant que les couleurs s’estompent, une inconnue reconnue au travers d’esquisses qui se fondent comme dans une ombre multicolore, dans un silence magique.

Brume de l’image devenue sépia en restant vivace, longs et courts les cheveux vivent dans le vent, les couleurs forment un kaléidoscope allant du noir au blanc au gré des teintures qui se succèdent, inutiles au charme existant.

Silhouette vive dans son immobilité où je devine les traits d’un visage, le jeu des mains, l’odeur des mots, les courbes du regard ….

Tout se brouille comme au sein d’un brouillard ouaté, la neige du passé présent apaise les éclats et apure l’icône féminine qui s’évanouit dans le silence d’un aria.

Surréalisme …

Pourtant, pourtant ce n’est pas un rêve, un songe, un spectre … c’est bien une silhouette débordante de vie dans la complexité de ses parures furtives.

Est-elle « Une » ou « multiple » ? Est-ce un genre de puzzle qui germe dans mes neurones, plutôt qu’une vitalité que mes sens perçoivent ?

Je m’interroge en errant le long d’une rive déserte où gisent des débris d’hier et d’aujourd’hui …. Demain ?

Alors dans l’espoir d’ivoire clair ce sont les clins d’oeil de la voie lactée qui m’attirent vers la voûte étoilée en quête d’un regard et d’un sourire.

Chris

juillet 6011

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Promesse 3 juillet, 2011

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaire

Promesse

 

 

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Non pas « pro messe », promesse en un seul mot qui semble s’étirer lorsqu’on le prononce en s’appesantissant un peu sur les syllabes, en glissant avec les « s » comme sur un sol verglacés … d’ailleurs c’est un peu ça : la promesse est parfois …. glissante.

Engagement est une première approche de la notion …. C’est à dire en quelque sorte que j’envisage, en promettant, de faire .. un peu une Parole « créatrice » .. à terme, du moins si je tiens.

Bien sûr elle peut être explicite, mais elle est souvent implicite ; est-ce pour cela qu’une est plus importante que l’autre ? De toute façon la plus difficile est toujours celle que l’on se fait à soi-même !

Un « ancien Président » de notre  « République » n’a-t-il pas clairement exprimé son opinion (pour une fois) sur ce sujet précis ? « Une promesse n’engage que celui qui la reçoit » ! Et toc ! Dont acte !

Je reviens un instant sur « pro messe » et « promesse ».

« Messe » veut dire célébration d’un « sacrifice », « pro messe » serait un un zélote de cette action, et si je réfléchis (malgré la chaleur de ce mois) « promesse » procéderait en quelque sorte de la même attitude en règle générale, on se « lie » par une promesse, c’est donc un « auto-sacrifice » d’une liberté personnelle.

Je vais poursuivre, en gardant à l’esprit (embrumé) cette possible conjonction définie par analogie.

Je promets (toi peut être moins ?), c’est à dire que je formule un « serment » qui doit en principe m’engager (formellement ou pas) au moins vis à vis de moi-même. Démarche souvent volontaire, parfois imposée, quelquefois obligatoire.

Expression populaire : « promis, juré, craché » !

Promis, certes .. « juré » me paraît être relevant d’un engagement de « religion », de « foi » ; quant à « craché » c’est pas joli ! Ni hygiénique ….

Pourquoi ? Pourquoi promesse ? Pourquoi s’auto-lier ainsi ?

Je ne regarde que les cas de « promesse volontaire » …..

Pour ma part c’est probablement un mélange (savant ?) d’éthique (et pas des tacs) et de naïveté (innée ce qui n’excuse rien), une faiblesse à tes yeux, et bien figures toi aux miens aussi .. et il m’arrive de le regretter, j’aimerai tant avoir un peu plus de cynisme et d’aplomb dans le « mensonge », mais on ne se refait pas (hélas ?), enfin disons que pour moi c’est un peu tard (probablement beaucoup moins pour toi).

Lecteur d’un blog n’est pas une sinécure n’est-ce pas !

Je n’écarte pas les aspects très positifs .. Il me plaît à songer qu’une promesse tenue, de bout en bout, engendre une satisfaction des plus frissonnante. Envers autrui on gagne à l’occasion, un sourire (et un sourire n’a pas de prix) .. envers soi-même une tranquillité d’esprit qui est bien reposante, voire gratifiante.

S’auto flatter l’ego, même si c’est une facette de la réalité n’en reste pas moins des plus réducteur dans l’aboutissement de cette démarche volontaire. On se reconnaît la capacité d’être allé « jusqu’au bout » de son engagement lorsque la promesse est effective ; dans le cas inverse il y a tant et tant d’excuses (mauvaises hein) que le sommeil n’est guère troublé.

Avoir mauvaise conscience est si facile à étouffer, bien plus que de tenir une promesse, que l’on ne manque même pas d’air en égrenant une litanie infinie de motifs aussi vaseux qu’un étang en période estivale.

Mais tout cela tu le sais, aussi bien que moi, mieux ?

Lecteur d’un bloc n’est pas une sinécure n’est-ce pas ?

Chanson de Dalida .. « promesse, promesse, promesse .. » avec un accent inimitable, oui une chanson évoque la promesse, bien d’autres également, et je te dis pas le nombre de textes en proses ou en vers qui grattouillent ce sujet en me faisant grincer des dents, et ternir mon sourire irradiant (si si, mais il est réservé celui-là !).

Et puis qu’elle est l’importance d’une promesse, sinon celle que l’on peut, personnellement, lui donner ?

J’avoue pour ma part que j’y suis très sensible, tant pour moi que pour « l’autre ». Cela me semble être une importante décision, une sorte de défi, une perspective qu’il convient de faire aboutir qu’elle qu’en soit la teneur, bref « une promesse est une promesse », extrêmement rare (pour moi du moins) est de ne pas s’y tenir.

Je suis un naïf, je sais (j’en souffre aussi quelquefois), c’est comme ça, « inch’allah », j’essaye de composer avec les cicatrices que j’acquiers, et des brûlures qui peuvent perdurer.

Lecteur d’un blog n’est pas une sinécure n’est-ce pas ?

Et scripteur sur un blog c’est une sinécure ? Non !

Nous voici donc à égalité si je puis dire, tu tentes de démêler le « vrai » du « faux », le « vécu » de « l’imaginaire »…. et moi j’essaye d’apercevoir ton visage à peine éclairé par la froide lumière de ton écran, de happer l’esquisse d’une silhouette inconnue, de sentir un regard interrogatif (curieux, ironique, sensible, émouvant, coléreux ..).

Alors pour clore, provisoirement, ces lignes électroniques bourrées d’irréalités, je fais une « promesse » : celle de regarder la voûte étoilée, de suivre le chemin de la voie lactée afin de rencontrer ton regard … souriant.

Chris

juillet 6010

 

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