Fausse blonde ..? 28 novembre, 2011
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaire
Fausse blonde ..?
Étrange association de deux mots venant se heurter pour devenir négatifs, et dans l’inconscient humain souventefois être quelque peu péjoratifs …
En Droit (juridique) on pourrait sans conteste arguer que cette pratique est condamnable et relève des articles du code pénal sous la rubrique « faux et usage de faux » … nonobstant d’autres motifs pouvant se rajouter (je te laisse chercher ..).
Je te vois d’ici, toi le mâle, ricaner sur la tendance féminine à se parer de couleurs factices, à se peindre aussi la face, à s’inonder de rares gouttes de parfum si chères à ton portefeuille …
Tu ferais peut être mieux de te mirer dans ton miroir et d’être tout ébahi que ces « artifices » soient utilisés pour tenter de te séduire … oui toi ! Le reflet que tu regardes …. au sourire parfois fat et suffisant (façon de parler ..).
J’ai pitié de toi, je brise là sur ce chemin ô combien périlleux pour ton « orgueil » masculin étouffant un ego rebondi.
Or donc il est de mode de parler de « blonde » comme étant une sorte de syncrétisme de toutes les carences supposées d’un intellect des plus réduit ..
Erreur ! Mais je te laisse le soin d’envisager le pourquoi du comment d’une telle interprétation des plus fantaisistes dans l’exagération inique de traits forcés.
Fausse blonde ..?
En quelque sorte l’équivalent de « double peine » dans le Droit (juridique) qui rajoute à l’aspect benêt supposé, l’inconscience (sûrement maladive) d’une teinture (un camouflage ?) multipliant alors cet aspect par « puissance X » (non pas le symbole du … oui celui-là même, connaisseur je vois ..).
D’abord es-tu sûr qu’il s’agisse d’une fausse blonde ? Tu as été vérifier ? Comment ? Oui comment je te pose la question à toi ! Tu as fait passer un test de « QI » (oui les DEUX lettres accolées !) ?
Parfois on perd l’occasion de parler … je dis pas de « penser » car ça …. bref on ferait mieux de la boucler (non pas la chevelure !) plutôt (non pas le chien de Disney) que de l’ouvrir (non pas la canette !) et de laisser se répandre une logorrhée verbale des plus insane et insipide.
Pour en revenir à la blondeur du genre humain, sais-tu que cette or de poils devrait disparaître dans les générations à venir ? Oui, il semblerait que l’adn commandant (garde à vous !) ces gènes ( non trop facile, je reste coi) aille en disparaissant.
Nom de Zeus !
Anachronique (non c’est un mot poli) va devenir la blondeur naturelle qu’on ne trouvera bientôt que dans la bière … et dans la fausseté des teintures oxygénées ou pas faisant une fois encore de la rareté le prix de l’Or.
Fausse blonde ma soeur tu as de l’avenir devant toi pour le jaune paille de ta toiture camouflée … Cette étonnante nouvelle fait le bonheur anticipé des coiffeuses (non pas le meuble !) et des coiffeurs qui n’en finissaient pas de couper les cheveux en quatre à des chauves dévastés par la pollution .. et pas uniquement celle matérielle si tu vois ce que je veux dire au travers de tes verres (de lunettes ! Non ivrogne pas les autres ..) fumés (oui comme un joint précédant le rail).
Nigaude et godiche sont devenues quasiment des synonymes pour cette chevelure « des blés » comme si la « brunitude » (avec ses déclinaisons) et la « rouquineté » étaient des protections, presque magiques, contre l’asphyxie du neurone égaré dans un crâne résonnant comme un grelot plutôt que comme une pierre (Einstein en teuton .. oui je culture parfois).
Dans le fond ne s’agit-il pas ici d’une jalouserie aiguë et féroce ?
Quant à la fascination, supposée et/ou réelle, pour cette blondeur n’est-ce pas à rapprocher de celle, humaine, pour l’Or (ce métal inaltérable, précieux et symbolisant …) ? Comment sinon comprendre (tenter au moins) la passion et l’hypnose issues de la contemplation, béate, de celles et ceux parés de ces fils dorés.
Jalouserais-je ? Que nenni ! J’observe comme un naturaliste un phénomène (pas un phéromone) l’attrait du genre humain pour cette blondeur innée s’alliant le plus souvent avec une pâleur de peau et des yeux bleu (oui les deux), bref le type « aryen » (non pas de référence au passé sulfureux et maudit du nazisme terrifiant).
Mais sais-tu qu’une « ethnie » à la peau noire dispose également de cette couleur de cheveux (bouclés et crépus) …. Oui, tu es saisi (comme un steak sur le grill) mais cherches et tu trouveras ceux là dont j’évoque la blonditude sans la pâleur de peau …
La nature de l’humain est infini comme les rives du savoir et de la connaissance, un peu comme si ce qui est en bas correspondait à ce qui est en haut, oui cela te semble hermétique, c’est normal : ça l’est (non pas salé comme le petit du même nom – tu es intenable ce jour !).
Fausse blonde.
Ce duo de mot me semble plutôt sympathique dans le fond .. car si l’attitude « commune » critique continue encore, la blondeur se répand autant (en emporte le vent) malgré tout : est-ce un masochisme coloré ? Est-ce un pied de nez (non de biche) envers la stupidité humaine en ce domaine également ? Est-ce une provocation madrée ou la naïveté apparente dissimule l’ironie ravageuse ?
Alors si je vois bien, lorsque mon regard va s’égarer, sans se perdre, au sein du cosmos de la voûte étoilée, la chevelure d’Or et d’Argent d’un étoile scintillante souriante me chuchote que l’important n’est pas là … mais ici.
Chris
novembre 6011
Brun café … 11 novembre, 2011
Posté par hiram3330 dans : Silhouettes , ajouter un commentaireBrun café
Ainsi fut l’impression, du coin de l’oeil, quand la silhouette passât dans le clair obscur d’un soleil printanier.
Était-ce l’ombre du parasol de la terrasse, un éclat de lumière provenant du ciel qui troublait mon regard, une réminiscence de mon goût (immodéré) pour ce produit préféré par moi glacé, bref d’où me vint cette image fugitive ?
La tête tournée vers cette ombre en plein soleil je faillis trébucher sur le trottoir abîmé, abîmé que j’étais dans mes pensées fugaces dont l’objet restait scotché à ma rétine.
Double éclair des verres rectangulaires de lunettes .. un regard laser noisette, l’esquisse d’un sourire, un mot : bonjour.
Surprenant ce mot, inattendu autant que chantant dans le son d’une voix encore inconnue .. accompagné d’un sourire, franc, venant tel un sucre de canne agrémenter cet instant.
Sourire accentué, accent grave et aigu, circonflexe des sourcil, et pourquoi pas …. bonjour aussi, bonjour sûrement, bonjour aujourd’hui …
Engagement d’un dialogue frôlant parfois un double monologue, apprivoisement en douceur, presque dans un silence chuchoté et partagé, et cela à l’ombre de la terrasse qui amoindrit la brûlure d’un soleil amusé.
Non pas de verre d’eau avec le café, et à boire un verre d’eau autant qu’il remplace, avantageusement, l’incandescence d’un rouleau de « Nicot » … Mais chut … trop tôt encore … et le café vient humecter un bref sourire, un brin amusé, un zeste narquois, une larme envieux.
Les parole, paresseuses voguent sur l’onde d’un zéphyr caressant la chaleur de cette journée estivale, venant d’un coin languissant à une encoignure ombragée pour s’éteindre, vaporisées, par l’impact d’un sourire.
Léger, l’air vibrant amoindrit les ciselures des mots plus chuchotés qu’énoncés … des sujets s’ébauchent, des idées volent, le ton s’affirme, les non-dits s’éclatent tandis que passent des passantes callipyges nonchalantes, au regard narquois, sûres de l’importance de la géométrie physique.
Moments baroques qui filent sans se presser, dans la fluidité de leur minutes bourrées de secondes qui se chevauchent presqu’avec voracité sans la chaleur du soleil surpris de cette vélocité inédite à cette heure ci.
Brun café est donc à contre jour comme une ébauche de demain à l’aurore, une silhouette droite, figée parfois telle une Massaï fière toisant le temps infini qui n’existe pas ici, ni là.
Tension dissimulée qui sourd discrètement dans une lueur fugace des yeux, un soupir muet, une crispation subtile et incontrôlable … soucis qui se veulent discrets sinon secrets ..Tension laissant s’évader, parfois, une amorce de sourire venant éclairer l’instant suspendu.
Complexité.
S’étourdir quelquefois, dissoudre le stress dans des verres, des danses, courir comme une ombre dans la fumée d’une crise d’angoisse qui jaillit, volcanique, et s’enfuit, et s’enferre, et .. mais la maîtrise revient, accompagnée de perles salées humectant les joues dans la pénombre de l’ombre.
Fragilité d’une force qui ne peut sans cesse résister aux assauts des sots, les nerfs qui se nouent, l’optimisme qui vacille et tourne sur lui-même dans des crises combattues et battues …
La noisette des yeux se ressaisit sous les boucles des cheveux pour traverser, à nouveau, le foyer des verres embués d’un passé en mi-teinte où se mêlent noir et blanc.
C’est un chat qui vient réconforter, recharger également ces perles du temps qui luisent de sel, et non d’un sucre candi adoucissant le brun café ..
Caramel soyeux telle est cette luminescence qui transpire soudain à l’éclairage d’un sourire, au détour d’une phrase saupoudrée d’humour, dans l’atmosphère d’un geste ample, en filigrane d’une attitude relâchée.
Mais c’est le mistral qui vient emporter les feuilles mortes et les idées sombres, les éclats de hier, l’amertume de breuvages inopérant, les souvenirs qui traînent çà et là, la poussière de jadis.
Brun café miroite à nouveau dans l’étincelle d’un sourire en dégustant un nième café, saupoudré d’une pincée de nostalgies dont les limbes se dissolvent.
Les hublots carrés laissent enfin errer le regard noisette en direction de la voûte parsemée d’étoiles, dans l’infini imperceptible du devenir qui scintille au plus profond de la voie lactée.
Chris
novembre 6011
La poésie est partout …
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaire
C’est le début de l’été, herbes et arbres poussent
Entourant la maison les arbres prospères étendent leur ombrage
Les oiseaux se réjouissent d’y trouver refuge
Moi aussi, j’aime ma hutte
Comme j’ai déjà labouré et même semé,
J’ai du temps pour lire mes livres
Mon allée à l’écart est loin des grandes avenues,
Même les carrosses des vieux amis font demi-tour
Joyeux je bois le vin printanier,
Cueille des légumes dans le potager
Une pluie légère vient de l’est,
Un bon vent arrive avec elle
Je feuillette l’Histoire du roi de Zhou,
Promène mon regard sur les images des montagnes et des mers
Le temps de baisser la tête et de la relever,
J’ai parcouru l’univers
Pour se réjouir, que faut-il de plus ?
« L’homme, la Terre, le Ciel »
Tao Yuan Ming (365 – 427)
Impermanence
La tempête
Brise les arbres et la roche,
Pourtant elle ne dure pas même un jour
Et le travail de l’homme encore moins
Lorsqu’une tempête frappe, un océan d’eau et de vent balaie le sol. Les feuilles sont retournées, les branches arrachées, et même le granit est attaqué. Mais de telles bourrasques durent rarement plus d’une journée. Si importante que soit la puissance libérée, la tempête finit par s’éteindre.
Si les œuvres du ciel sont éphémères, celles des hommes le sont plus encore. Les gouvernements survivent tant bien que mal d’une année sur l’autre, les règles de la société sont constamment défiées, la famille s’érode, les relations individuelles périclitent et notre vie professionnelle s’effondre. Même les grands monuments de l’humanité sont maintenant détruits par la pollution et la négligence. Rien ne dure. C’est un fait évident qu’aucune chose mise en œuvre par les êtres humains n’est éternelle.
Tous nos efforts sont temporaires. Ils empruntent à des forces préexistantes – souvent le courant des événements naturels – et disparaissent selon les exigences de la situation. Il est préférable de réaliser la nature transitoire des choses et de faire avec. Ce peut être notre plus grand atout que de comprendre la nature éphémère de l’univers.
Deng Ming Dao
L’ombre du bambou balaie les marches,
Mais nulle poussière n’est soulevée.
Le clair de lune pénètre profondément dans la mare,
Mais l’eau n’en garde nulle trace.
Au printemps les fleurs, en automne la lune,
En été la brise rafraîchissante, en hiver la neige.
Qu’ai-je besoin d’autre chose?
Chaque heure est une joie!
Quand nous aurons atteint notre point de rencontre avec l’absolu, dans l’humilité comme l’ombre du bambou,
dans l’extrême discrétion comme le reflet de la lune dans l’eau, peut-être pourrons-nous commencer à répondre sans répondre,
avec ou sans mots, à cette question essentielle qui résume et annule toutes les autres:
« Pourquoi vivons-nous? »
Va ton chemin sans te soucier de son pourquoi,
laisse là ton souci du point de départ et du point d’arrivée;
« Vis sans pourquoi »
La poésie est partout !
Ne nous laissons pas abattre !
Merci à toi S.