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Digression … Rêves 29 juillet, 2012

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La sieste … 25 juillet, 2012

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 1 commentaire

 La  sieste ..

La sieste ... dans Billevesees & coquecigrues balance

Ce mot est reposant, d’autant qu’on le prononce en débutant par une « sifflante » qui se prolonge et va se poser en douceur sur un oreiller d’air accueillant.

Ce terme est d’origine « latine », n’est-ce point surprenant qu’il fut « créé » autour de la méditerranée et de son soleil estival de plomb … Prédestination dans le concept probablement ou nécessité biologique des autochtones.

J’aime a l’ouïr dans un souffle de zéphyr venant caresser le feuillage des platanes qui cernent pacifiquement la fontaine fraiche du village. Il me fait rêver tout éveillé, mais somnolent tout de même.

Ces trois consonnes et ces trois voyelles me susurrent à l’oreille tant d’images symboliques qu’il m’arrive d’en oublier de bailler, avec discrétion, sous le coup, doux, de la surprise aérienne.

Mes pensées errent et vaquent dans d’obscurs limbes où je m’égare sans me perdre, comme empruntant un labyrinthe au cœur d’une cathédrale gothique.

Paresseusement je me laisse flotter dans l’éther de mon inconscience ensommeillée, tel un fétu de blé sur la vaguelette d’une marée intimidée de cet honneur.

Délicatement me voici en train, mais en flottant dans l’azur, d’explorer la plage nacrée de mes songes évanescents.

Quel bel instant qui me force à la sagesse …

Ivre d’une liberté légère je me mire dans les moutons qui flânent au dessus de mes yeux clos, bêlant dans un concert de cigales me berçant comme un profond hamac exotique.

Je me plais à imaginer les scenarii d’un film muet pendant lequel caquetteraient, sans sons et Dali là, une myriade de nymphes bronzées en liesse de mon assoupissement serein.

Tu devines que mon engourdissement provient du soleil, et non d’alcool frelaté ou pas, voire même de substances illicites dont je n’ai pas à t’apprendre le nom…

Mais cet état de flottaison dans l’immatériel de faux sommeil réellement planant me plaît bien … J’y reconnais les odeurs d’un passé à venir d’où pourrait jaillir une nuée de plaisirs sensuels, enrobés d’une ouateuse plénitude caressante.

Fichtre cette seconde interminable est une bénédiction laïque dans cette journée terne par habitude, longue par habitudes, ennuyeuse comme d’habitude.

Me voici ici, me voilà là, sans poids (miracle) dans ce filet supportant mon délire silencieux qui accompagne la clôture des paupières dans cette micro sieste un peu psychédélique.

Plus de frontière entre réalité et mirage, plus de limite aux cinq sens et plus, plus de frein à l’imaginaire rationnel ; Ô temps tu as suspendu ton écoulement …

La brume de la torpeur, le brouillard de la somnolence, les nuages de la léthargie m’ont déconnecté du « haut et du bas » pour me laisser en suspension, comme un point centre d’un cercle …

Je plane grâce au suave balancement de ce maillage soumis au zéphyr effleurant mon apesanteur passagère.

Hamac !

Sieste !

Les deux vont de concert feutrés, taiseux pour m’engourdir bien mieux que les effluves sordides de produits frelatés. Mon esprit s’est évadé dans un monde bourré de dimensions inconnues …

Lucide, il me plaît déjà à imaginer le moment d’échange entre soleil et lune, bleu azur et bleu nuit, lumière d’or et lumière d’argent.

Cette sieste bienfaisante, la houle discrète du hamac me permettront dès le crépuscule de me consacrer à la quête d’un sourire lumineux qui toujours luit au cœur de la voie lactée pelotonnée dans la voûte étoilée …

Chris

Juillet 6012

http://fr.wikipedia.org/wiki/Sieste

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Rouge, noir et blanc 22 juillet, 2012

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 1 commentaire

Rouge, noir et blanc

 Rouge, noir et blanc dans Billevesees & coquecigrues toro1-300x246

Sous l’éclat d’or de Râ, le cercle ovale en bois laisse briller sa teinte sang qui encercle cette foultitude de grains humides, impatient d’être foulés dans cette chaleur estivale.

Après un défilé sous la musique convenue, connue et reconnue, des hommes saluent la tribune où siègent les huiles suantes de ce coin de pays sudiste : « ave caesar morituri te salutant » croit-on deviner dans le halo de l’air tremblotant de chaleur … Oui le soleil tape fort, surtout après quelques verres préparatifs à ce « spectacle » typique et local.

Rumeurs et paroles se croisent et s’entrelacent dans l’attente du moment où, déchirant l’air chaud, quelques notes de trompette curieusement attireront les regards vers les portes ouvertes d’une caverne sombre.

Le ciel bleu se dissout dans la rétention soudaine de l’air, quasiment les affres et les frissons d’une invraisemblable naissance souhaitée et crainte simultanément  ;  l’air se fige, les souffles se bloquent, le son s’efface, seuls les regards convergent vers la sombritude ouverte par une porte coulissante …

Soudain, comme inattendu, le silence est sourdement piétiné par un grondement s’amplifiant.

Noire, une silhouette surgit brutalement dans ce rond ovale de lumière crue.

Deux cornes cernent comme une goutte de sang frontale.

Une minuscule plume blanche décore chacune de ces excroissances pointues, menacentes et fières, dressées vers l’azur égratigné promptement.

Le « cocardier » est entré en lice, des prés, puis du « char » le voilà en piste, agacé d’avoir laissé l’herbe et les marais, mais fier dans sa dignité de vedette tant attendue et crainte … Il porte haut les cornes un brin ébréchées de ses luttes passées.

Il fait le tour de l’ovale comme une star, qu’il est, pour se faire admirer du public bipède, et le narguer, et le toiser, et le clouer de son regard sombre et hautain, du sable projeté par ses pattes postérieures, l’effrayer de son sourd meuglement provocateur.

Il est prêt !

Déchirant l’air brûlant, quelques notes de clairon imposent le silence et font cesser les respirations d’une foule bigarrée massée sur les étagères de cette ovale arène.

Des silhouettes, en blanc, jaillissent et sautent les bois rouge pour se retrouver sur le sable encore humide et, prudemment, tester cet animal noir et puissant qui ne sait plus où poser son regard, en attendant que ce soient les cornes qui tentent de percer tissus blanc et chair rosée.

Le silence se décompose sous le vacarme de la foule abritée (croit-elle), et les cris d’appel de ces hommes blancs virevoltant, la plupart un crochet à la main …

La course est ouverte !

Des bonds, des sauts, des courses effrénées, des passages au ras de ces pointes pouvant tuer, un bras lancé, un crochet vers le frontal, la sueur, la poussière, et l’animal qui ne se laisse pas faire et défend son territoire, son intégrité physique, les « attributs » par le manadier posés, il jette « mourre »  et cornes vers ces hommes en blanc qui tente de lui ravir les trophées accrochés à sa tête.

Un jeu, un jeu dangereux pour l’humain, mais un jeu où le courage doit vaincre la vaillance, où le blanc doit gagner sur le noir en ravissant cette goutte rouge sang qu’est la « cocarde ».

L’animal virevolte pour faire face, il est fier et courageux, et avec l’âge il « connait les règles », il devine les passages, il reconnait certains « raseteurs », il a conscience du temps qui s’égraine  là sur cette aire sablée … il sait que cet instant sera terminé dans quelques instants, il meugle impatient de retrouver son pré et sa pâture, là bas dans la manade où il est né.

Mais ces silhouettes blanches l’agacent comme des taons et viennent caresser du fer de leur crochet son front orné qu’il défend farouchement par instinct …

Ces trois « couleurs » ne sont-elles point « Alchimiques » ? Curieux que cette pensée me vienne à l’esprit dans cette « course Libre » ; peut être est-ce le mot « Libre » qui a déclenché cette association … cocasse …

Me voici pensif face à ce spectacle taurin pourtant si usité dans cette région sudiste, et ce n’est pas l’anisette qui vient perturber mes réflexions, ni l’ardeur pesant de la chaleur, ni les assauts puissants du Soleil …

N’assistons-nous pas à un « dépassement » humain face à la masse animale, qui n’est pas « bête », une compétition visant à se dépasser soi même en luttant contre sa propre peur, et les risques afférents à ce face à face, dans l’espoir d’acquérir un dérisoire morceau de tissu, de coton, de cordelette ?

De dix à quinze minutes, lourdes, où la peur doit se laisser apprivoiser pour gagner des sommes dérisoires face au danger, réel, de cette paire de « bannes » pouvant clouer la silhouette blanche sur le sable sec, les planches rouge et lui ôter la vie dans une douleur fulgurante.

Un jeu …

L’animal, le « toro » sortira vivant de l’espace sablé … et sous les applaudissements nourris des spectateurs connaisseur du rôle « vital » de cet animal, et sous le regard attentif de son manadier heureux d’avoir élevé un « cocardier » dont le nom pourra, qui sait, entrer dans la légende des courses camarguaises.

Songeur je quitte cet endroit « sacré », levant la tête vers l’astre de feu qui dissimule un sourire que je sais toujours présent, et attentif, au sein de la voûte étoilée qui viendra tout à l’heure enrober mes pensées …

juillet 6012

Chris

toro0-300x150 dans Billevesees & coquecigrues

Pour mieux comprendre : http://christophe.arnal.pagesperso-orange.fr/course.htm

et : http://fr.wikipedia.org/wiki/Course_camarguaise

Le bonheur à portée de la main 8 juillet, 2012

Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaire

 

 

Le bonheur à portée de la main dans Apports La-Maison-De-La-Chance-300x238

 

  Le bonheur à portée de la main

Prendre le temps de penser,
c’est la source du pouvoir.

Prendre le temps de te distraire,
c’est le secret d’une perpétuelle jeunesse.

Prendre le temps de lire,
c’est la fontaine de la sagesse.

Prendre le temps d’aimer et d’être aimé,
c’est un privilège divin.

Prendre le temps d’être aimable,
c’est le secret du bonheur.

Prendre le temps de rire,
c’est la musique de l’âme.

Prendre le temps de travailler,
c’est le prix du succès.

Prendre le temps de te reposer,
sans quoi tu ne pourras jouir d’aucun privilège.

Source: Un ancien poème irlandais, tiré de » Le bonheur à portée de la main », de Colette Maher

 

Chris

juillet 6012

 

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