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Lucifer 28 août, 2012

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 1 commentaire

Lucifer

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Il m’a toujours intrigué ce « Lucifer », si bien que je suis allé farfouiller pour quérir des pistes d’explications pouvant répondre partiellement à ma curiosité naturelle …

« Porteur de Lumière » !

Bigre ! Voilà une origine (latine) qui m’interpelle et me sied à ravir par sa charge que je pressens riche et puissante, d’autant que je me suis laissé dire (hé oui parfois je me laisse dire) que ces romains, jadis, nommaient ainsi Vénus …

Diantre ! Voici déjà un second aspect intéressant à l’alimentation de ma soif de comprendre, au delà des apparences, avec mon intuition déductive et inductive (oui je me refuse rien, c’est n’est pas peu dire) que j’aime à laisser humer l’air en liberté.

Diable ! Je suis tout de même perplexe sur les raisons qui ont fait glisser ce « porteur de lumière » vers un « ange déchu » (déçu aussi qui sait), puis vers un collègue de Satan … C’est bizarre autant qu’étrange, je dirai même c’est curieux …..

Porteur de Lumière !

Telle la statue de la Liberté trônant aux USA, et sur la Seine à Paris (merci Auguste Bartholdi.)…

Telle cette flamme olympique qui va au gré des chemins (merci Iphitos, roi d’Élide et Pierre de Coubertin) …

Telle cette flamme d’amoureux que nous pouvons parfois posséder (merci à toi l’Etoile souriante) …

Porteur de Lumière !

Ce n’est pas rien à tous points de vue ; s’il La porte c’est qu’il l’a soit reçu (et de qui, comment, pourquoi), soit Elle fait partie de lui-même, et est en quelque sorte une parcelle (plus ou moins importante) de son intimité naturelle …….

Vastes questions énigmatiques enrobées de mystères pouvant nous mener sur des sentes insoupçonnées …

Un ange déchu, me voilà incrédule devant cette situation iconoclaste, mécréante et sacrilège ; pourtant ce sont les « pères de l’église catholique romaine » qui ont du, dans le passé, définir ainsi celui qui m’interpelle ici.

Ainsi donc ce serait une assemblée (dans le meilleur des cas), un politicien « pontife » (dans le pire des cas) qui aurait interféré dans une hiérarchie céleste, Divine même !

Jalousie … je n’ose y croire tant ceci peut être incroyable pour un « croyant » … me semble-t-il ; pourtant, pourtant Lucifer n’a certainement pas choisi lui même cette descente, voire déchéance ?!

Porteur de Lumière !

Ignifugé il doit être pour ne point craindre les brûlures externes et internes au sens propre, celles relevant de l’esprit et de l’âme sont d’une toute autre nature … Être « déchu » par la volonté profane d’hommes dit religieux n’est ce pas un blasphème ?

Contrarier la volonté divine, rétrograder tel ou tel est une curieuse façon d’agir pour des « délégués », autoproclamés certes, mais tout de même soit disant des extensions humaines d’un créateur inhumain.

Il y a de quoi développer une frustration carabinée de se retrouver à l’index …

Jalousie … qui sait, mais ce serait .. énorme .. (et non Hénoch), un peu comme le souffle d’un anniversaire voulant étouffer une bougie qui représente un temps qui passe inexorablement.

Porteur de Lumière !

Singulière qualification nominative dont l’importance n’échappe à personne ; est-ce à dire que les autres anges (et il y en a une ribambelle) ne le sont point porteur de …

Cette qualification en fait-elle l’égal du Créateur ? Et ce dernier, omniprésent et omnipotent, en est la source indéniablement, il s’agit de Sa volonté.

Alors tromperie de l’histoire, ou camouflage exotérique d’une « vérité » touchant à l’essence ciel nous concernant toutes et tous … J’en reste baba de cette idée jaillissant comme une flamme lumineuse en observant le déroulé d’un passé mythique où une foule, bien chiffrée, d’anges, archanges, etc . formait une cohorte bien plus importante que celle de la géhenne.

Pour paraphraser une « comique » de rouge vêtue : on ne nous dit pas tout !

Notamment l’Émeraude, verte, celle fixée à son front symbolisant l’expression du troisième œil, le chakra frontal (blanc) … et qui tombât vers les humains apportant ainsi tant et tant : comme un « petit dieu » fut-il à cet instant de partage.

Jalousie !

Lucifer partage, Lucifer est un partageux, Lucifer dévoile les secrets de la connaissance, Lucifer est donc un … « démon » ! Il a été soudoyé par Satan ! Il montre son vrai visage, celui d’un orgueilleux, celui d’un révolutionnaire, celui d’un anarchiste !

Nom de Dieu !!! Tout fout le camp si n’importe qui, et ce n’est pas le cas en la matière, va déflorer publiquement les connaissances qui sont si bien enfouies au plus profond de chaque être.

Alchimie, Hermétisme, Gnose entr’autres sont les moyens potentiels issus de cette Émeraude luciférienne que je soumets à tes réflexions et méditations.

Un ange déchu ? Un précurseur ? Un homologue des deux Jean ? Une part divine autonomiste ? Une parcelle d’humanité progressiste ? Tu as le choix, le tien !

Lucifer dont le patronyme devint comme une insulte, comme une inversion du bien … paradoxalement. Comment est-ce possible qu’un porteur de Lumière représentât le « mal » en partageant la connaissance (qui est neutre) avec l’espoir d’une évolution de la perfectibilité de l’humanité.

Si le Créateur a laissé faire Lucifer c’est bien qu’Il était d’accord avec ses actions d’épandage, dans l’intérêt de la multitude humaine, ou au moins avec un zeste d’amusement … créer ne doit pas être toujours une sinécure ne crois-tu pas ? 

Porteur de Lumière, Lucifer me reste sympathique à la fois par sa nature intrinsèque que je ressens, que par sa mise à l’écart d’un groupe élitiste contemplant son nombril en psalmodiant : Je suis un des meilleurs car au dessus de la multitude …

Lorsque la nuit s’étend, lorsque se répand la voie lactée au travers de la voûte étoilée étincelante, lorsque que le Porteur de Lumière semble être en transparence dans le champs des étoiles comme à l’affut d’étincelles à partager … mon regard rencontre un sourire bien plus lumineux qu’une émeraude au sein de cette foultitude.

Chris

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Fanny … 22 août, 2012

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 1 commentaire

Fanny …

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Ce prénom est cocasse … atypique … mystérieux dans le fond car il n’est qu’une déformation , qu’un diminutif de France, Françoise, Stéphanie, une torsion de l’anglais de naissance  même.

Les deux « n » et le « y » laisse rêveur l’esprit un peu … mais bon justement cela intrigue également.

J’ai découvert ce prénom, naguère, en découvrant la pétanque ! Et oui ! En ce temps là ce jeu était quasiment réservé au « Sud » ensoleillé, pour certaines mauvaises langues il était même un « métier », c’est à dire l’activité principale et exclusive d’une faune  bigarrée, d’hommes essentiellement aux revenus bien cachés et à la soif bien intarissable, comme d’ailleurs leurs logorrhées verbales teintées d’accents …

Mais peu importe tout évolue, et ce jeu de compétition (bientôt olympique) grignote les départements et régions vers le Nord, oui le Nord (voir la définition dans un récent film ..) aux accents plus  .. moins .. bref aux accents autres qu’ici ! Enfin ce qui est le plus important est la reconnaissance de cette activité physique (et psychologique … si .. si ..) par les « cols blancs » qui ne savent plus quoi inventer pour être « in » dit-on.

Jadis ce noble art s’étalait dans les masets, sur les places publiques (non les places pas les filles voyons !), voire dans les rues où étaient absents les trottoirs ….

Un art noble populaire disputé par les mâles dominant (par le poids et la faconde) mais sans écarter les petiots et le jeunots qui devaient être initiés là à leur futur rôle d’homme, de vrai ! Les boules on en rigole pas !! Et le cochonnet faut apprendre à le caresser avec une douce délicatesse … c’est effectivement un difficile apprentissage disait-on du côté féminin…

Il fallait apprendre toutes les subtilités du combat : on est loin du film célèbre et mythique où l’on peut entendre, avec l’accent gouailleur local, « oh, tu tires ou tu pointes ?  » … ça c’est le cinéma, la lanterne magique, le « truc » du scénariste, du réalisateur, de Pagnol en fait… avec une connotation un brin égrillarde, la vérité est bien plus complexe, et fine ..

Mais je m’égare un peu .. (comme d’habitude pense-tu .. enfin si je peux dire) j’en reviens donc aux boules (deux en général, trois parfois mais ce n’est pas exceptionnel en ce domaine), au cochonnet qui se doit d’être en buis, mais tout fout le camp car aujourd’hui il est fluo et pas en buis …..

L’objectif de ce jeu sportif est d’aller enquiller la boule d’acier (chromée la plupart du temps) tout contre le « petit » dans une étreinte aussi péguante que possible afin de rendre jaloux l’adversaire soudain furibard.

On pourrait presque en discerner là une sorte de danse nuptiale …, voire pour les plus « scientistes » une métaphore de la course effrénée des spermatozoïdes, mais ici les « volumes » sont inversés … Là je te vois nettement froncer les sourcils et le nez : il exagère cet obsédé !

Que nenni, demande donc à papa Freud notamment, tu risques d’en être estomaqué et clafli de confusions (en un seul mot dis donc) et de rougeurs cutanées soudaines sur … les joues (je suis correct tu peux le remarquer).

Et où veut-il donc me mener songes tu pour effacer subrepticement ton embarras …

Mais sur le terrain sablé ou pas de la pétanque, et de ses saines subtilités emblématiques du pays du cagnard ravageur lorsqu’il évapore le distillat de raisin ou d’anis ingurgité par les sportifs locaux.

Quelles beautés que ces roulements de boules, lancées dans des positions quelques fois acrobatiques plus que classiques (voir le kamasutra pétanquiste), les poids dans la main, le geste auguste du pointeur, le sec mouvement du poignet du tireur, la boule plombée (mais ça se soigne aussi aux antibiotiques), le choc du carreau, voire du « carreau sur place » le « must » !

Toute une liturgie mêlant gestuelle et verbalité ….. un spectacle finalement sensuel …..

Et que de « maximes » ayant trait à ces sphères métalliques … : avoir les boules, se mettre en boule, débouler, aboule le fric, rouler sa boule, perdre la boule et j’en passe et des plus mieux. Pour le « petit », le cochonnet c’est plus limité … :faire un biberon,  sucer le petit en est un autre exemple que je soumets à ta méditation philosophique (et non salace) ! N’apprécies-tu point l’humour ?

Il me plait à rêver à la création d’un film cinématographique ayant pour sujet ces trois objets là, les deux grosses et le petit … Nous pourrions ainsi apercevoir le Grand Pétanqueur de l’Univers mettre en branle les galaxies dans un tonitruant éclat de rire gigantesque, gargantuesque et colossal (depuis nommé « big bang » en langue Grande Bretonne).

Il en est ainsi pour la « classique » comme pour la « longue » … la « marseillaise » comme la « lyonnaise » … mais la « longue » est bien plus épuisante par les pas à faire, elle coupe le souffle (court déjà) et risque de provoquer soit des crampes aux mollets, soit des dérapages incontrôlés sur la sablette vicieuse.

En tout état de cause la partie (non pas la partie carrée) est gagnée lorsque que le quidam, voire la doublette ou même la triplette atteint (hosanna) le score de 13 points ! Bénéfique en cet occasion ce chiffre mythique permet un arrosage de gosier gratuit, des exégèses savantes pouvant durer des générations, un abrutissant hymne quasi primal (et primaire aussi mais ça faut le taire ..) à la gloire magnifiée des vainqueurs (des vingt cœurs, des vins cuits itou).

Mais enfin quel lien tout cela avec « Fanny » t’exclames-tu silencieusement, le charme hypnotique de ces mots liés rompu par un sursaut de ton neurone escagassé par la cagne de l’instant présent.

Comment tu l’ignores ?

D’aucuns pensent qu’il s’agit d’une allégorie … les véritables Initiés savent bien que ce n’est pas cela, bien au contraire … et inversement pourrait-on dire.

Fanny est le prénom générique de celle qui, généreusement, offre son arrière train aux hémisphères généreux au baiser de celui/ceux qui ont prit une rouste mémorable en ne décollant pas du score humiliant de 0 !

Je t’imagine soudainement songeur …..

Est-ce une « sanction », est-ce une « consolation » ? Tout dépend de l’état d’esprit (heu notamment) du perdant et, qui sait, de l’aspect callipyge du postérieur proposé … Dans le fond (si je puis dire) les joueurs se trouvent confrontés à un choix parfois cornélien non ?

Embrasser Fanny devient donc, quelquefois, une humiliation secrètement espérée … les pires, après s’être renseignés visuellement (tactilement c’est plus difficile) sur le support (capiteux ou pas, pulpeux ou pas, pommelé ou pas, …) potentiel de la punition éventuelle en arrivent à truquer les « mènes » en faisant des « naris » pour subir cette terrible pénitence et ce châtiment horrible (les vicieux, les masochistes !).

Est-ce l’effet cumulé de l’anisette et du cagnard, le retour d’âge, les senteurs trainantes de lavande, la concupiscence (en un seul mot hein !), la timidité maladive du « vrai mâle » méditerranéen ? Qu’en sais-je … Toujours est-il que cet étrange phénomène existe, je l’ai rencontré …..

Te voilà désormais informé de cette barbare coutume qui, je comprends, t’horrifie et te fait même murmurer effaré « vade retro satanas » … car tu es culturé je n’en doute point.

Pour ma part devant ces réactions si bassement humaines, je détourne mon regard, non pas vers la lune, mais vers la voûte étoilée où, goguenard, un sourire complice m’accompagne d’un clin d’œil.

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http://youtu.be/XPOH9Urv8ww

Chris

août 6012

Digression … Ray Charles 17 août, 2012

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Camargue 16 août, 2012

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Camargue

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Voici donc une région où c’est un kaléidoscope d’images qui se heurtent devant nos yeux …

Étangs, salés ou non, rizières, marais, sables blond des plages, brumes matinales, soleil abrutissant de l’été, toros, chevaux, courses libres, moustiques, mistral glacial de l’hiver, étendues vastes, chatoiement des couleurs des gardians, multicolore des « arlésiennes », âpreté rude de la vie sauvage, flamants roses, sel … tant et tant de photos de bousculent, se cognent, se multiplient, se chevauchent …

Région particulière, autant inhospitalière d’apparence que refuge sauvage de l’autre, animaux, plantes et hommes arrivent à vivre ensembles, en harmonie, parfois en osmose : http://fr.wikipedia.org/wiki/Camargue.

Je suis toujours surpris du dépaysement profond que je ressens lorsqu’il m’arrive de pénétrer ce territoire, humide par le sol, sec par l’air.

Rizières oui, manades oui, gardians oui, promeneurs équestres oui, un genre de lieu hors de tout …

Quelques villes surnagent de cette étendue aux bras « des » Rhône(s) … Les saintes Maries de la Mer avec sa vierge noire, son rassemblement de gitans, sa plage où Maria Magdalena débarqua jadis avant d’aller s’évanouir à la Sainte Baume ; Arles et ses arènes (ne valant pas celles de Nîmes) au sable gorgé du sang des toros de corrida … l’humanité ne progresse pas vite hélas.

L’impression est toujours étrange dans cette Camargue brulée par le soleil et le sel, trouée des traces d’animaux, enivrée de fête païennes, chrétiennes, aux parfums d’anis et de lavande …

Frontière intemporelle entre Languedoc et Provence.

Territoire triangulaire cerné d’eaux, spongieux, écrasé de chaleur l’été, frigorifié par le souffle puissant du Mistral l’hiver, âpre !

Zone si magique qu’elle enfantât une « petite Camargue », plus à l’ouest pour contenter des jaloux je suppose … encore que cette « petite » vaut la « grande » mais elle est plus peuplée d’humanoïdes, plus polluée de villes et villages.

Terroir bientôt englouti par la montée de la méditerranée, érodée par les vagues parfois en colère, dévastée par un tourisme souvent barbare, ce mélange de terre, de sable et d’eau reste un endroit privilégié pour celles et ceux qui se veulent hors de l’espace et du temps … Libres dans la limite de cette nature exigeante, ils peuvent encore errer à l’aventure (sans oublier leur cellulaire tout de même), vagabonder en pataugeant et suant, luttant contre les moustiques autochtones et importés …

Triangle des Bermudes contre Triangle du Delta du Rhône … amusant le parallèle non ? Et je te rappelle qu’en géométrie Euclidienne les parallèles ne se rencontrent jamais …

Il me plait à imaginer (oui j’exagère parfois … souvent dis-tu ..!) une épopée fantastique, voire fantasmagorique se diluant dans ce marécage hybride après avoir pataugé dans la fleur de sel, les joncs cinglant, les porteurs de trident au visage farouche, les cornes luisantes d’envies de transpercer, les sabot des chevaux typiques et typés martelant un sol incertain.

Mais je rêve … alors que la réalité indomptée se suffit d’elle même, mais il faut savoir regarder .. et voir, puis sentir .. et ressentir, s’imbiber des charmes subtils qui nappent les paysages, des effluves invisibles qui enivrent, du soleil qui trouble l’horizon d’une ombre de chaleur.

Le film de ces découvertes est une ribambelle continue de taches colorées aux senteurs improbables, d’effets spéciaux, d’effets spatiaux, d’effets iconoclastes. L’accélération est due à l’avidité de notre curiosité face aux multiples surprises inachevées qui se déroulent, chaotiques, sur l’écran de nos yeux.

Au matin la brume se délite sous la caresse d’un mistral naissant venu savourer les fragrances nocturnes, les enrichir pour les emporter au delà de l’horizon vibrant, loin là bas …

Comment rester impassible sous les assauts sensuels qui viennent se découvrir à nous quand nous déflorons la Camargue avec douceur, tendresse aussi, sans oublier le respect de la flore et de la faune qui sont maîtresses des lieux.

D’aucuns, les  inconscients  , la nomme « far west » français … D’autres non moins irréfléchis veulent en faire une « réserve » telles celles des amérindiens des États Unis d’Amériques … Farfelus sont ceux-ci et ceux-là qui ne sentent que l’appât de l’argent (sans odeur), heureusement des sables mouvants locaux se laissent aller à en avaler beaucoup …..

Des endroits bruissant de silence humain accueillent nos pas paisibles, et prudents, à la découverte d’une vie que l’on nomme « sauvage » ; sauvage comme une pub pour le riz …. Je préfère le mot de naturel en cet espace de nature où grouille un monde jamais en arrêt qu’elle que soit la température.

Des flaques de soleil viennent recouvrir ce mélange qui bouillonne presque dans l’athanor des combes, des creux, des étangs … Une opération Alchimique semble s’y produire, et reproduire, sans cesse dans ce grouillement fugace que l’œil parfois rate.

La prudence … La prudence est de rigueur pour ne point effaroucher les autochtones de toutes tailles qui se dressent soudain étonnés de notre présence humaine quasiment « déplacée » ici et là.

Les chevaux blanc-gris s’élancent dans des jaillissement d’eau et de boue ; les toros frémissant, le regard noir de crainte et de colère, s’évadent au petit trot de notre odeur ; tant et tant de vies diverses se tait à notre approche maladroite, grossière, inusité dans ce monde doucement rude selon les jours.

Alors n’insistons pas pour violer cette Camargue, restons modestement  attentifs à son fourmillement multiforme qui se passe bien de nous …

Lorsque la Lune va remplacer le Soleil, assis contre une haie de roseaux je chercherai au travers de la voûte céleste un guide, un regard, un sourire.

Chris

août 6012

Pour sourire sérieusement :

http://lescamarguais.canalblog.com/

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Farniente 10 août, 2012

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Farniente

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J’ai souvenir d’une émission radio diffusée de ma jeunesse, dans un autre millénaire, dont le titre était : « qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autours de vous  » (sous titre) « une anti émission présentée par personne » …

Rien que ce titre ouïe via les ondes de la TSF me fascinait et déclenchait en moi des frissons de jalousie ardente.

Comment on peut ne rien faire et y trouver un doux plaisir ?

Mon éducation, comme quasiment toutes celles de l’époque (oui du millénaire passé je te le répète), ne m’avait pas préparé à un tel choc psychologique qui m’ébranla tout de go (non pas le jeu asiatique, ni le gentil organisateur d’un « célèbre » club de vacances, ni même …).

De ce choc émotionnel étourdissant jaillit un autre terme exotique celui là : Farniente !

D’un coup d’un seul me voici presque savant d’utiliser un mot d’une langue étrangère, bien que voisine, et de me complaire à le penser, le prononcer, le faire tourner gouleyant, presque le caresser dans un frémissement quasi sensuel.

Je sentais bien que tu me prenais pour un « glandeur » alors qu’en fait je suis un actif de l’inaction : je te conseille l’étude attentive du bouddhisme, du taoïsme et du zen … ça ne te ferait pas de mal.

Pour d’aucuns cela évoque la plage, la campagne, la montagne, une saison particulière, et j’en passe des moins classiques … Pour moi c’est le fait même de l’inaction sous-tendue par le terme qui me chatouille corps et esprit.

Farniente, cela n’est-il- pas « fait néant », comme furent nommés des Rois (pas mages) de notre France d’hier ?

Soudainement me voici réveillé pour mieux songer aux sous-entendus de ces lettres qui tintent à mon oreille gauche (et oui les élections ont eu lieu) pour venir titiller les deux hémisphères cérébraux que je m’efforce d’économiser ce tantôt.

Farniente … Faire néant, un vaste et beau programme … Je te fais remarquer qu’il s’agit d’une action : « faire » néant ! Ce n’est pas, comme je l’entends d’ici résonner tel le bourdon d’une cloche dans ton crâne un peu empoussiéré, inactif … C’est « faire », et faire est action dois-je te le « faire » constater (en un seul mot là) abruptement ?

Je me permets de te conseiller fortement à nouveau l’étude attentive, et sereine, du bouddhisme, du taoïsme et du zen … ça ne te ferait pas de mal à toi qui ne vois que l’apparence des apparences … et toc !

Bon je ne me fourvoierai point dans les méandres de ton esprit envasé … J’en reviens à l’essentiel, l’essence ciel, le vital quoi.

Farniente, le son prononcé me transporte dans la botte d’hier et d’aujourd’hui, sans effort, et même avec un plaisir non dissimulé par la douceur que je sais pouvoir y trouver comme le rêveur sait quérir l’Etoile au sein de l’infinie galaxie.

J’ai comme l’impression d’une ivresse d’apesanteur, d’une liberté ventilée par l’absence d’obligations, un souffle pouvant atteindre le plus profond de l’âme.

Je plane sans besoin d’user de produits aussi illicites que toxiques, voire licites (et taxés par l’État) mais également néfastes à l’humanitude …

J’aime cette action d’être inactif, en avouant qu’elle peut me fatiguer un peu … d’où la compensation par un repos, une sieste (voir à ce mot précédemment), une intense réflexion intellectuelle qui ne m’effraie point.

Farniente me sied à merveille dans l’énigmatique poésie de l’ambiguïté de sa définition activement passive …

Ne rien faire est une activité à plein temps ne t’en déplaise, et à se titre mérite amplement le respect que je lui témoigne quotidiennement, mieux qu’à une déité du passé.

Ne rien faire arrive même quelquefois à m’épuiser par son interminabilté hypnotique faisant confondre jour et nuit, soleil et lune, ciel et terre … J’en ai le tournis, immobile que je suis, dans l’inconfort des successions du chapelet horaire : horreur et damnation !

Ne rien faire … mine de rien il faut le faire, sans se défaire d’une attention soutenue et d’une santé de fer ; ce n’est pas donné à tout le monde, une longue ascèse me semble indispensable, d’innombrables moments d’entrainement itou … Dans un court instant d’orgueil je suis assez fier d’avoir pu atteindre ce niveau, sans équerre et compas.

Farniente fleure bon les congés, les vacances, pourtant cela me prend du temps, du temps comme si j’en avais de trop ; j’ai comme l’intuition que je tourne en rond dans un parallélépipède aux côtés spatiaux et spacieux .. tu me suis ?

Je te sens perplexe là.

Évite donc de réfléchir rationnellement, partiellement, faussement. Laisse toi aller, laisse ton intuition te guider sur cette allée gigantesque du « rien faire » qui va te bouffer tout ton temps, toute ton énergie, tout .. entier.

Farniente dégage aussi un arôme de « pasta », « pizza », « gelati » … Rien que pour ces motifs hautement culturel je ne puis que succomber au charme de son son rythmant mes méditations transcendentalement paresseuses, à l’ombre tout de même …

Vois-tu c’est un « Art » que d’user du « farniente », un art ardu qu’il faut apprivoiser avec douceur, voire avec tendresse … Il n’est pas à la portée du premier quidam venu ! Je vais te dévoiler un secret, un vrai, que pour toi : il faut être « initié » à cet art immémorial par un « Maître », un vrai !

La discrétion ne me permet pas de t’en dévoiler davantage, le serment que j’ai moi-même prêté (et qui me fut rendu avec intérêts) scelle mes lèvres, bloque mes doigts, fige mes éventuelles velléités d’en dévoiler la substantifique moelle.

Il s’agit effectivement d’une aventure personnelle, d’un ressenti intime, l’aboutissement d’une profonde recherche particulièrement sévère, d’un choix mûrement pesé …

De ce « Farniente » ésotériquement reconnu, et avéré, découle une éthique lumineuse par sa simplicité de mise en œuvre, les richesses de ses apports, l’infinitude de ses bienfaits que j’ai personnellement ressentis.

Comment ne pas t’inviter à oser l’esquisse du début d’un commencement de pas vers l’entrée de ce chemin qui, je te l’assure (tous risques) ne pourra que t’être bénéfique …

Quant à moi, vidé par cet effort de tentative de partage, je vais aller me prélasser pour récupérer une respiration sereine comme un canari, cool comme une menthe fraîche et zen comme un samouraï conquérant.

Il n’empêche que je poursuis ma veille en perdant mon regard dans la myriade de scintillement de la voûte étoilée où, taquin, un sourire s’amuse à faire semblant de m’échapper.

Chris

août 6012

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Joute languedocienne 6 août, 2012

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Joute languedocienne

Joute languedocienne dans Billevesees & coquecigrues joutes-a-sete-hlt-france-languedoc-roussillon_95067-300x213

L’été il est plaisant d’aller baguenauder sur les rives d’un canal, dégoulinantes de foule, assister à un vestige de l’âge moyen où des hommes bardés de fer se livraient à des combats souvent mortels.

Une Joute !

Une Joute Nautique !!

Une Joute Nautique Languedocienne !!!

Qu’es quò ?

Comment, toi curieux comme une fouine qui passe du temps à musarder sur la toile tu ne sais ce dont il s’agit ?! Faut sortir un peu voyons, la curiosité se doit de n’être pas que virtuelle … Ajuste tes lorgnons, quitte ta douce torpeur post repas, agites un zeste ton neurone, tu sais ce truc dans le boyau de la tête … et voilà tu es prêt à suivre les bordées de pixels que je sème sur l’écran pour toi … qu’est ce qu’on dit ?

Or donc il s’agit d’un duel, comme naguère, entre hommes ! Face à face, les yeux dans les yeux, la lance pointée, le bouclier ajusté … mais foin de carapace oxydable car ici nous sommes en bateau ! Tu imagines la ferraille rougissante de rouille (et pas le plat marin), le poids que le navire ne pourrait supporter en sus des rameurs ..

Non ici une légère toile blanche suffit !

Ce combat, sans mise à mort, se savoure à Cètte .. oui tu as bien lu : à Cètte (Sète pour les péquenots d’aujourd’hui), sur le canal principal ainsi neutralisé à toute autre activité (hors l’apéro bien sûr, ça tu le sais).

Deux barques se toisent, l’une rouge, l’autre bleue comme jadis lors des manœuvres militaires (rouge pour l’est, bleu pour l’ouest qui gagnait par principe) ; Les rames rayent l’eau et soulèvent la proue en s’élançant vers « l’autre » !

Les hommes en blancs (non ce ne sont pas des raseteurs là, faut suivre un peu mieux !) se toisent, se jaugent, s’assassinent du regard abrité derrière leur bouclier de bois, le pavois, la lance encore pointée vers la barque tandis que les esclaves punis rament comme des barbaresques embastillés à leur banc.

La foule abasourdie de soleil hurle sa préférence et mise l’anisette de tout à l’heure sur l’un ou l’autre chevalier plus blanc que blanc grâce à la lessive … 108 excuses je m’égare un chouïa.

Un choc, sec paradoxalement, sourd dans ce vacarme de foule en liesse, les lances ont heurté les pavois, les héros esquichent pour bouter l’autre à la baille, mais que nenni, vacillant tout deux résistent de crainte de payer la tournée générale d’après lutte . De vrais hommes ça !

Les deux barques colorées courent encore sur leur erre tandis que les bagnards de préparent à virer de bord, pas le capitaine qui hurle en se coinçant le doigt dans la barre (non chocolatée). De bâbord à tribord la sueur couvre le sol dans cet immense effort marinier, quasi marinade.

Nouveau face à face, grimaçant sous l’ardeur du cagnard, le regard aigu, la bouche sèche, les jambes raidies, l’air matamore, l’attitude impériale, et voici que Bleue et Rouge s’élancent, ces lances, à nouveau l’une contre l’autre …

Heureusement le canal, aux rives bondées de pèlerins hurlant et suant, se prête volontiers à cette chevauchée fantastique aiguillonné par les gifles des rames, éventré par les coques se ruant dans un sillage chatoyant.

Les lances pointent des hommes ramassés sur eux-mêmes, pavois bloqué, imminente est la « touche » bois contre bois !

Claquement d’une puissance surprenante et l’un des deux s’envole pour aller dans un jaillissement d’eau percuter la surface à rides battue de ce canal salé (non pas sacré lui, ni massacré d’ailleurs). Il boit la tasse à défaut d’apéro !

Son concurrent vainqueur, encore assourdi et sonné par la violence de l’échange se reprend de justesse, et d’un coup de rein, pour ne pas accompagner son adversaire compagnon faisant surface avec un jet d’eau, modeste, tel un baleineau au bord de la noyade.

Il brandit (no pas brandy, enfin pas en public) lance et pavois vers l’azur, déserté des moutons, comme une prière païenne (c’est à dire pré-chrétienne) en salivant déjà sur l’après cérémonie des remises de trophées …

Hé oui il s’agit d’une vraie tradition virile, sportive et bénévole … où l’expression « mouiller la chemise » n’est pas qu’une image pour les jouteurs. ensuite, ensuite … ce ne sera pas l’eau seule qui ruissellera dans les gosiers curieusement poussiéreux, mais c’est une autre histoire.

Laissant la « fête » se poursuivre toute seule, en compagnie de ces sportifs, et de leurs fans assoiffés, je fixe la surface apaisée du canal où se reflète, que pour moi, une voie lactée souriante comme un regard complice.

Pour en comprendre plus :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Joute_nautique_(m%C3%A9thode_languedocienne)

Chris

août 6012

Sete_France-300x225 dans Billevesees & coquecigrues

Cathédrale 4 août, 2012

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaire

Cathédrale

Cathédrale dans Billevesees & coquecigrues Chartres-228x300

Usuellement il s’agit d’un édifice religieux bâti en pierres taillées, à l’origine, désormais en béton laid hélas.

Un édifice religieux, pour lequel je vous renvoi à http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale pour tous les « détails » qui pourraient faire progresser vos connaissances dans la religion « catholique apostolique romaine » qui en fut, sous ce vocable du moins, l’organisatrice formelle de sa définition.

Un édifice, à l’origine, en « Pierres » (« sur cette pierre je construirai … »), nécessitant donc un architecte, et des artisans qualifiés, des corps de métiers structurés … nonobstant une volonté, des sources de financement, une véritable « vision quasi inhumaine » …

Une œuvre scientifique, mathématique, physique, géométrique … la Force

Une œuvre humaine pour faire un lien avec le ciel … la Beauté

Une œuvre sacrée (en son sens originel) … la Sagesse

Curieusement son érection demande des années, des décennies, des siècles parfois : mais pour elle le Temps existe-t-il ? L’Espace lui-même mêle intimement le « visible et l’invisible » …..

Hors normes pourrais-je dire.

Dois-je évoquer les différents styles ayant prévalu selon l’époque ? Que nenni, cela se trouve notamment via le lien inséré au début de ces lignes.

L’assise de ces bâtiments hors normes dissimule bien souvent, quasiment toujours, des « ruines » bien plus anciennes mais toujours sacrées et telluriquement chargées au Nadir. La crypte en est en quelque sorte le sas d’entre ces mondes différents et semblables. Des racines …

Au sommet, une immense et fine flèche , souvent deux, se dresse tel un doigts indiquant le Zénith et l’infinitude de l’espace galactique comme si cet édifice de pierre, et de sueur, voulait re-lier terre et ciel tel un pontife. Des ailes …

Des racines et des ailes  dont le corps bâti se déploie, tout en Harmonie, de l’Orient à l’Occident et du Midi au Septentrion … Ces directions, ces six direction sont sept car au Centre de l’Union se trouve l’Idée, celle qui a créé cette dentelle …

La Lumière vient caresser les vitraux, les pénétrer, les faire jouer à l’intérieur de cette enveloppe qui vibre à l’unisson de l’Univers ….. Curiosité de ce silence bruissant de couleurs, de parfums, de recueillement.

Nous voilà au sein du saint, sans connotation théologique, sans connotation religieuse, mais baignant dans une aura étrange de spiritualité (au sens premier), comme si l’esprit des concepteurs/bâtisseurs, de celles et ceux qui hantèrent jadis ces lieux immémoriaux venait enrichir et apaiser notre présence …

Inévitablement nous chuchotons dans ce lieu où règne pourtant la Parole.

En déambulant lentement, pas à pas, dans un sens ou dans l’autre, nous arpentons l’Univers sans en avoir clairement conscience tant nos sens sont saturés de la paix profonde qui règne ici, et là, quelles que puissent être nos conceptions intimes de la vie, et de la mort …

Fraîcheur de l’atmosphère, respiration sereine qui vient effleurer notre être, envoûtement  magique sous le transept du cœur, palpitations quiètes de notre propre cœur, légèreté de notre esprit qui peut, là et ici, s’évader en s’élevant.

La fragrance de l’encens, magique, embaume mon voyage dans cet espace clos et ouvert, aux dimensions quantifiables et subtiles, et mes pas font parfois un crochet pour mieux deviner un détail qui aspire ma curiosité dans des mondes incommensurables.

En façade, très souvent, trône une rosace multicolore au dessus des « bandes dessinées » de jadis, les sculptures aujourd’hui uni-chromes et rongées de pollution … tristesse de cette vision dévorée par l’homme lui même et son inconscience « crasse ».

Sur le sol  intérieur, un rescapé nous fascine par sa simplicité apparente : c’est un Labyrinthe qui se déploie mathématiquement et géométriquement pour titiller notre esprit, notre conscience et nos réflexions … Énigme qui parle directement à notre intimité si nous savons nous ouvrir à nous même, nous écouter et nous entendre au travers du sons des cloches qui battent soudain comme un Cœur.

Mystère de cette construction où le hasard n’existe pas, où la création de l’humain a tenté d’exprimer l’inexprimable pour faire vibrer, non pas notre matérialité, mais augmenter toujours plus notre rythme spirituel …

Je m’interroge sur ceux qui ont conçu et crée de tels lieux en mêlant les exigences religieuses dogmatiques de l’époque, déjà et encore, les transmissions des traditions immémoriales par le langage des oiseaux … livres de Pierre et de pierres, livres en pierre dont les pages ne sont pas à feuilleter mais à dé-crypter du sous-sol au champs de l’infini …

Les yeux ne suffisent pas, loin de là, à voir si le cœur ne perçoit pas, si l’esprit n’est pas au diapason.

Cheminement spatio-temporel nous menant de nous à nous en traversant les siècles et millénaires qui n’existent pas ici et maintenant … surprenant cet énigmatique parcours pas à pas dans le tourbillon lent de notre intimité éclairée.

J’aime à songer aux spirales de nos univers qui vont paresseusement à la vitesse de la lumière, celle que nous cherchons dans la quête qui transcende le continuum parsemé de ces repères, de ces repaires d’harmonie organisée universelle …

Sortant de cet édifice mon regard va fouiller encore la voûte étoilée pour y découvrir un sourire omniprésent pour lequel je veille …

Chris

août 6012

sagrada4-300x277 dans Billevesees & coquecigrues

 

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