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Livres … septembre 6012 28 septembre, 2012

Posté par hiram3330 dans : Livre , 1 commentaire

Livres

Même ne sachant ni Lire, ni Écrire …

Ce mois ci j’ai épelé avec un immense plaisir,

et une délectation subtile

la finesse de cette trilogie débordante d’humour … néolithique :

les livres de JUL

« Silex and the city tomes 1, 2 & 3″

Éditions DARGAUD

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Chris

septembre 6012

Digression … Notre histoire en 2 minutes … 22 septembre, 2012

Posté par hiram3330 dans : Digressions , ajouter un commentaire

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Je suis en retard … 21 septembre, 2012

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaire

Je suis en retard …

Je suis en retard ... dans Billevesees & coquecigrues lapin_alice-300x218

Tel le Lapin dans Alice au pays des merveilles, j’ouïs souventefois ce bout de phrase s’évadant de lèvres crispées par l’angoisse du temps passé.

Qui sait si l’expression « poser un lapin » ne découle pas d’une manière indirecte de ce roman fascinant de Lewis Carroll

Dans mon esprit, sur l’écran de ma mémoire je vois toujours filer cet étrange personnage incongru, vêtu avec un nœud papillon, portant un parapluie et une énorme montre à gousset, virevoltant d’un bord à l’autre de la pellicule de Walt Disney.

Pourquoi cette image courante refait surface aujourd’hui pour venir s’inscrire, en pixels, sur la grisaille mouvante de l’écran de ce micro ?

Tu as vu l’heure ?!

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Comment pourrais-je voir l’heure (non pas le département voyons), tout au plus je puis jeter un œil (voir les deux dans mes périodes fastes) vers une quelconque pendule … mais voir l’heure, non, définitivement non je ne la vois pas ! Même de ma fenêtre je ne vois rien passer ! Et pire, tel « sœur Anne » je ne vois rien venir … Suis aveugle à cette quatrième dimension ?

Tu as vu l’heure ? As-tu vu l’heure ?

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Que nenni te claironne-je déjà agacé par ton sentiment, visible au tremblotement de ta voix, d’impatience mâtinée d’une poussière d’angoisse diffuse que je ne comprends point.

Pourquoi une telle agitation fébrile qui déplace tant d’air soudainement, enrobée de cette référence iconoclaste à une marée, virtuelle, de secondes-minutes-heures.

J’en suis pantois !

N’as-tu donc pas vu l’heure ?

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Ce quasi cri déchirant m’est corné à l’oreille (gauche bien sûr) dans un accès incompréhensible de fureur suintante, comme une bave acidifiée d’un crapaud de légende.

Je me moque de l’apparence temporelle à laquelle tu fais appel dans une bouffée de crainte presque mystique, car je n’ai pas de temps à perdre …

L’averse des minutes glisse sur la carapace de mon indifférence à l’endroit (et à l’envers) de cette cavalcade saccadée entrainant le flot des secondes dans le fleuve des heures qui filent sans pause.

Je suis stoïque sous l’avalanche des récriminations qui font boule de criarderies stridentes et graves comme les cornes de brume, pas d’abondance hélas.

Regarde l’heure !

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Quelle heure dois-je scruter ? Je m’interroge en restant cool, zen et serein devant ce déferlement d’agressivité imbibée de crainte superstitieuse qui tente de me prendre d’assaut, d’à sot … Gardons tête froide (et pieds chauds pour faire une bonne moyenne) dans une nonchalance non feinte sur ce phénomène que je ne vois, ni ne maîtrise.

Difficile cette dimension quatrième, quatrième très curieusement car le « quatre » à une symbolique que je trouve bien éloignée cette notion « temporelle », mais je ne vais pas délirer là dessus (ni là dessous), la numérologie ce sera peut être une autre fois.

En attendant : vois-tu l’heure ?

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Cette litanie convulsive me hérisse la couenne grave maintenant ! Malgré l’appel à mes quelques connaissances (que je te présenterai à l’occasion – d’or l’occasion) de sophrologie, de méditation zazen,  de respiration contrôlée, et de prononciation du fameux « aum », je sens comme un fumet d’irritation grimper le long de ma colonne vertébrale en y taquinant négativement les chakras.

Qu’importe donc la course, apparemment sans fin, de ces aiguilles dans un bocal clos ; qu’importe cet affichage digital où s’estompe les chiffres et les nombres dans un carrousel permanent ; qu’importe le sable s’enfuyant et se cognant, prisonnier, dans la bouteille de verre étranglée …

Pourquoi perdrais-je « Mon » temps à scruter « le temps » , hormis de temps en temps pour vérifier « l’heure de la sortie » ?

Et arrête tes jérémiades qui crissent comme des grains de sable sous les dents, il m’importune « Ton » temps assez pleutre pour s’enfuir sans même se retourner !

Et puis, « Le » temps qu’est-ce ?!

Te voilà coi !

Va donc réfléchir à ceci, mais attention ne perds pas ton temps … personne n’acceptera une déclaration de perte à ce sujet … et toi, inconscient tu auras gaspillé ce que tu considères comme si précieux : l’heure !

Es-tu donc si sûr et certain qu’il existât ?

Je ne crois pas à ces cascades inventées par l’homme dans un soucis de compartimenter sa vie, comme si celle-ci avait un terme quantifiée …

Préfère faire comme moi : après le crépuscule, dans l’espace argenté par la lune, lève ton regard vers la voûte étoilée, entame le chemin de la voie lactée …point de pendule dans cet espace infini, dans cet espace-temps enivrant … observe avec acuité, ne vois-tu rien ?

Non pas « l’heure »  mais une étoile éclatante dissimulant un sourire taquin : j’aime !

Chris

septembre 6012

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Saint Jacques de … 17 septembre, 2012

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 2 commentaires

Saint Jacques de …

Saint Jacques de ... dans Billevesees & coquecigrues Saint-Jacques-de-Compostelle_articleimagepelerin

C’est amusant de laisser planer ainsi la possibilité à son imagination de poursuivre, à sa guise (tel de Duc de …), après cette suspension de points.

Saint Jacques laisse entendre que nous allons évoquer une figure reconnue de l’église catholique apostolique et romaine (oui tout cela, et c’est important la précision, tu peux regarder et réfléchir pourquoi …).

Saint Jacques peut avoir un arôme de coquille (du même nom) cuisinée de moult manières, encore faut-il qu’elles fussent fraîches (y compris congelées/surgelées).

Saint Jacques nous entraine dans une sorte d’épopée multicentenaire par ses chemins européens menant dans un lieu où … oui où ?

Santiago de Compostela dans le sabir local, et même autochtone … l’ibère, castillan et galicien, nonobstant les patois antérieurs (et si tu creuses tu en trouveras des tumulus, des plus étranges aux plus inattendus).

Mais que nous chaut ces nominations n’ayant rien à voir avec les « césar » et autres fanfreluches dérisoires !

Parfois il est coutume de dire : « tous les chemins mènent à Rome ! » …. Grossière exagération, et même énorme erreur provenant de la foi mauvaise d’une église romaine impérialiste et volontiers dominatrice.

Posons nous la question, à cette occasion de réflexions sur  « Santiago », du chemin, de son but (s’il existe), de la manière de l’emprunter puis de le rendre (on n’est pas des brigands voleurs).

Si j’en crois l’histoire (apostolique romaine d’inspiration) c’est une poussée de foi mettant en branle des cohortes de croyants (chrétiens, tendance « catholiques romains ») vers le tombeau supposé de saint jacques situé dans ce lieu galicien.

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Dont acte !

Mais me semble-t-il ce « lieu » fut, aux temps « païens » (voir la définition du terme dans une encyclopédie) un endroit déjà « sacré  » (voir aussi la définition de « sacré »), de plus des influences diverses traversèrent cette zone géographique, notamment celtiques ….

En tout état de cause quel est le pourquoi de cet engouement nouveau pour cette randonnée sans fin, aux confins européens continentaux, près de l’Atlantique (non pas Atlantide … quoique …).

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Les chemins balisés convergent vers ce point de ralliement symbolisé par une cathédrale agrandie aux cours des siècles, les « pèlerins » munis d’un bâton et d’une coquille souvent, sillonnent les lieues, par tous temps.

Ainsi le nombre d’ampoules aux pieds résultant de ces marches hébétées parfois suffirait à illuminer notre terre entière, sinon ses habitants … pieds en compote (compostelle ?) ou pas, pas après pas d’ailleurs, d’ailleurs et d’ici itou.

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Je ne te parle même pas des crampes, tendinites, claquages, foulures, entorses, coups de soleil, coup de chaleur, coup de pompe et j’en passe des plus pire pour ne pas t’effrayer toi qui est tenté par cette ballade .

Par la même occasion je te rappelle qu’il faut franchir ce modeste massif que l’on nomme Pyrénées, traverser quelques cours (pas si courts que ça) d’eau(x), patauger dans la gadoue et respirer les poussières de la sècheresse, résister aux assauts sadiques de divers insectes et autres (un peu plus costauds), en quelques sorte une vraie promenade de santé.

Et pourtant … et pourtant.

Ça marche !

En toutes saisons ça trottine, ça batifole, ça randonne, des lacs de sueur pourraient être ainsi déposés le long de ces chemins antiques …

Antiques oui car ces pistes ne varient pas au fil du temps, les années passent, formant les siècles de marches … les étapes surgissent çà et là bourrées de symboles et d’énergie invisible, recevant les membres lourds et les visages marqués de cette queste ressemblant à une transhumance éternelle.

Mystère de ces pas succédant aux pas, de cette réelle souffrance physique qui naît rapidement, de ces hordes pédestres, parfois vélocipédiques, le souffle court comme l’ampleur des foulées en fin de journée.

Il me souvient là, soudainement, une phrase prononcée par André Malraux (paraît-il) :  » le XXI° siècle sera religieux ou ne sera pas« .

Je fais plutôt partie, si je puis dire, de ceux qui estiment, en lieu et place de « religion » (même en son sens initial réel) plutôt préférer le terme, la notion de « spirituel » (en son sens propre bien sûr) … C’est du moins ce que je peux ressentir en observant ces millions de pas de passants passagers allant vers cet énigmatique centre géographique.

J’oserai même y percevoir comme une déambulation dans un labyrinthe, précisément un de ceux placé dans les cathédrales du moyen âge, dissimulés ou détruits ensuite par un « clergé imbu de son pouvoir sur les têtes et les corps … et non sur les « âmes ».

Étrangeté de ces déplacements fractionnés, une semaine par an, neuf étapes successives, 108 kms en trois jours, tant de possibilités se sont faites jour, sans nuire à l’esprit, au sel de la démarche, de la dé – marche …

Sentir sous ses pieds défiler les mètres, hectomètres, kilomètres …

Voir défiler les plaines, les monts et les fleuves …

Subir la chaleur, la pluie, le vent …

Souffrir dans sa chair …

Étrangeté de ces déplacement poussés par la foi ? Poussés par la volonté de se dépasser ? Poussés par un pari (stupide d’un coup) ? Poussés par l’impétueux et impérieux besoin d’être seul avec soi même, comme une sorte de « pénitent » de jadis et d’aujourd’hui ? Poussés par un arrière goût de masochisme ? Poussés … … … et plus encore.

Cette démarche de marche reste intime dans sa décision et sa pratique ; nous avons tous les cas de figure, nous avons toutes les raisons, nous avons tous les espoirs, nous avons des centaines de kilomètres pour passer l’esprit au tamis du chemin.

Alors lorsque tu verras une, plusieurs, de ces silhouettes harnachées d’un sac à dos conséquent, quand tu distingueras dans la brume tremblotante des êtres vacillants, quant tu percevras des ondes de douleurs derrière les dents serrées, quand tu sentiras le souffle salé de la sueur, des larmes parfois, aiguise ton regard et va chercher au fond des cœurs cette parcelle de lumière qui est le moteur de cette quête paraissant absurde …

Et la cathédrale semblant marquer l’arrivée, elle est construite pierre après pierre, en chacun des cherchants …..

Tu pourras peut être comprendre que le chemin, le vrai, se passe dans le cœur et dans l’esprit du marcheur, mobile ou immobile.

Pour ma part, Saint Jacques de Compostelle est le « chemin du champ des étoiles » ….. là où levant les yeux vers la voie lactée, c’est un sourire qui motive mes pas.

Chris

septembre 6012

et aussi : http://membres.multimania.fr/rutajacob/

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