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Sol Invictus 14 janvier, 2015

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , trackback

Sol Invictus

Sol_Invictus

Oui c’est bien du latin, et dois-je avouer que « j’en perds le mien  » ?

Je pourrais faire le « savant » (ce qui n’est pas mon cas), je pourrais évoquer une divinité romaine d’il y a longtemps, elle-même prenant origine dans l’autre divinité plus vieille (si je puis oser) Mithra pour ne pas la nommer, je pourrais … mais non, je n’en ai ni l’envie, ni la capacité, encore moins les connaissances adéquates.

Soleil invaincu donc …

Physiquement et dans notre « sphère » humaine cela est évident à celui qui sait regarder et voir. Mais notre « sphère humaine » que représente-t-elle dans l’Éternité de l’Infini ?

Soleil, « étoile de feu », hyper bombe atomique, Râ/Rê de l’Égypte ancienne et Traditionnelle, boule d’or, de cuivre, de sang … Chaleur vitale, chaleur létale, indispensable au fonctionnement de nos vies, de notre Vie !

Soleil !

Symbolique de toujours, et même plus … Symbole si puissant qu’il fut Dieu ! Qu’il fut adoré … Qu’il fut pour beaucoup « l’Origine » …

Pourtant ce n’est qu’un astre, plus justement une étoile parmi des billions d’autres qui parsèment le Cosmos sans limite, sans début non plus le sais-tu ?

Que n’a-t-on fait en son nom ! Que n’a-t-on sacrifié pour lui dans des torrents de sang !

Akhenaton voulu le ramener à sa place : la Première ! Et par vengeance d’un clergé égoïste et étriqué son nom Propre fut martelé, son image effacée, sa famille ….. oui aussi.

Râ, Rê !

Cette boule en fusion, en chaîne d’explosions nucléaires, est pour nous indispensable à notre Vie … étrangeté que les scientifiques expliquent, approchent, mais dans le fond … quelle certitude ?  Je doute fondamentalement …

Sol !

Étoile parmi les étoiles, dans la voie lactée, dans le cosmos infini …

Etoile majeure, royale, pour nous terriens de sa banlieue proche et lointaine (paradoxe ici aussi) …

Etoile indispensable à notre Vie, et létale simultanément …

Gé tourne autours de Sol ; son attraction est inexorable, jusqu’à la dévorer dans un flamboiement mortel dans quelques milliards d’années terrestres.

Dans la perspective de ma vie d’humain terrestre, la vie solaire me donne le vertige par sa plénitude dans le temps qui est l’espace. Je me sens ….. infime, infirme, infâme de polluer « ma terre » alors que Lui dispense Lumière et chaleur.

Sol Invictus

Telle est cette latine maxime qui me laisse songeur …

Invaincu ! Invaincu ? Cela est-il (Dieu) possible ?

Je doute, je doute que quoi que ce soit de matériel fut invaincu, d’une manière ou d’une autre … Je sais que l’Échelle du « temps » (s’il existe réellement) est différente selon les « règnes » (animal – le nôtre et oui-, végétal, minéral), c’est à dire plus précisément, sinon justement, que les cycles ne sont pas à la même « échelle » …

Nous y voilà : « les cycles » ! Ni les bi-cycles, ni les tri-cycles, ni les multi-cycles, mais ceux qui visiblement ou pas à notre matérialité font tourner « le monde », font tourner « les mondes », font respirer le cosmos et l’Univers dont nous ne sommes qu’une infime parcelle … lumineuse toutefois.

Ainsi c’est de Sol qu’il s’agirait ? Hein si de sol comme dans une portée de musicale dont je cherche la Clé …

Curieux au fait que « Sol » soit dans nos cieux alors que nous avons l’habitude de le fouler de nos pieds …. Paradoxe ? Hermétisme où j’appris que « tout ce qui était en haut était comme ce qui était en bas » ? Une sorte de re-Connaissance que j’assimile sans complexe à la Gnose ?

Ces deux mots accolés m’entrainent dans un tourbillon de pensées qui se cognent, faisant jaillir des étincelles tels des silex de la pré-histoire.

Ces deux termes qui ne sont que le début de la source de réflexions labyrinthiques où je crains de m’égarer hagard.

Ces deux concepts qui vrillent mon âme et mon esprit comme pour y forer un tunnel de « connaissances » intuitives.

Pour détendre ta réflexion qui s’entremêlent les neurones je dois tout de même te faire remarquer qu’il vaut mieux être in-vaincu que con-vaincu (certes on ne peut toujours gagner), c’est cela que l’on peut appeler la force positive de l’action mesurée, et puis globalement autant n’être point vaincu.

Tu ricanes, tu glousses pour dissimuler ta perplexité et ton ignorance « crasse » sur des phénomènes pourtant bien naturels …

Tu grattes ton cuir chevelu, avec et sans pellicules, comme pour activer (ré-activer dans le meilleur des cas) le chaleur nécessaire au bouillonnement de ton neurone.

Tu te décides, qui sait, à modifier ton regard des yeux, de l’âme et de l’esprit sur ton environnement et sur toi-même en réfléchissant (tel un miroir de compagnon) à cette étoile qui t’a vu naître et qui te verra migrer en restant imperturbable (à ton échelle) sur ton insignifiance.

Sol Invictus …

Équinoxes et Solstices se suivent inexorablement, comme tu tentes laborieusement de suivre ton chemin aux multiples carrefours incertains.

A mon regard c’est quotidiennement que cette Etoile apporte la Lumière avant d’aller baguenauder de « l’autre côté » de notre sphère (aplatie), qui lui tourne autour, en poursuivant son propre périple personnel dans « son système solaire », sa voie lactée, sa galaxie, et l’infinitude de la voûte étoilée …

Jadis je tremblais de le voir disparaitre à mes yeux, là bas, derrière une curieuse ligne courbe qui barrait ma vision de chasseur.

Naguère je tremblais dans la ténèbre de la nuit, et de ma caverne, en espérant la rougeur de sa naissance, de sa renaissance chaleureuse.

Aujourd’hui je tremble encore, et toujours, de la curiosité insatiable qui me pousse à tenter de mieux le comprendre, l’appréhender dans ses dimensions visibles et invisibles.

Sol Invictus !

Soleil Invaincu !

Et si, et si ces deux mots devenus mystérieux dans mes pensées n’étaient finalement que l’expression de la victoire de la Lumière sur la ténèbre ?

Et si ces deux termes devenus curieux dans mes réflexions n’étaient du reste que la description hermétique du symbole, sinon d’une renaissance, du moins celui d’une migration réussie ?

Et si ces deux concepts devenus maintenant « éclairant » dans mon esprit  n’étaient dans le fond que l’image de cette parcelle infime qui luit en moi à l’instar des perceptions gnostiques ?

La Nature Humaine est telle qu’avec quelques consonnes et voyelles, associées en syllabes pour graphiquement illustrer nos méditations allant jusqu’à la méta-physique, nous dévoile progressivement, le plus souvent, une foultitude sans limite de découverte jusque là celées dans l’étroitesse de notre quotidien matérialiste à outrance.

Alors quand je lève mon regard dans l’immensité incommensurable de l’infini de la voûte étoilée, alors quand au sein de la voie lactée je distingue un regard souriant, complice et affectueux, alors je me dis dans le silence de ce dialogue silencieux …

Oui, « Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas » …

Oui, la Connaissance que je cherche dans le cosmos des étoiles est aussi dans les profondeurs de mon cœur …

Oui, c’est ton regard, nos échanges muets qui font que je me sens, parfois, un Homme, c’est à dire un Dieu avec toi …

Et j’aime !

Chris

janvier 2015

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