navigation

ab ovo 21 avril, 2015

Posté par hiram3330 dans : Digressions , ajouter un commentaire

ab ovo

a11164839_1098683570145597_521210855249635345_n

Je sais je pousse un peu en usant, jusqu’à la corde, de terme inusité et ici d’origine latine …

Justement : d’Origine !

Je (oui « Je ») ne te le fais pas dire, restes coi en ouvrant tes esgourdes et en cessant de faire le sémaphore avec tes mirettes évanescentes. Attentif tu dois être, là je suis formel !

J’use certes, sans ruiner, de termes peu communs afin de tenter (mission impossible ?) d’élever ton entendement (partiel au moins) dans des stratosphères qu’il n’est guère habitué à visiter : son propre mental …

Arrêtes de grigner ton frontibus vierge de soucis autres que bassement (toujours dans ce cas) matériels et (oui ET !) égoïstes, je te connais tu sais, comme si tu étais mon reflet … et ce n’est pas réellement un compliment d’origine complimenteuse, voire compliment-taire.

Tu me crois noyé d’hubris en ma thébaïde alors que plus simplement je médite, et non je médis, sur la profondeur d’une vie à la naissance incertaine …

Mirant ton visage j’y discerne une gouffre vertigineux d’incompréhension profonde … qui ne m’épate guère. Mes gesticulations pixelisées abombent ton regard devenu terne, mais pas vide bien qu’il fut tourné vers l’intérieur de ce qui te sert de cervelle rosâtre, aucune surprise.

Une « queste » voici mon ambition qui, comme la terre-mère (Gaïa), dois venir tel le pétrichor taquiner le sens olfactif (et non ole-factice) que tu sembles posséder si j’en crois les mimiques agitées de ton nazibus en plein milieu de ta face de Séléné … Oui c’est physique tout cela, et pourtant pas toujours ingrat.

Foin de remarques vachardes, j’irai droit au but !

Enfin droit …. j’imagine, car la « droite » n’est pas « naturelle » en notre monde visible, il me paraît même que la « courbe » serait, elle, majoritairement majoritaire dans l’Univers et les dieux (surtout les déesses d’ailleurs ..), c’est une donnée (et pas reprise) cosmique dans notre monde d’ici bas et tout en eaux, de plus.

Tu me soupçonnes d’utiliser l’obfuscation pour t’égarer loin de ton parking habituel où gisent tes habitudes faciles ; et bien soit j’avoue que cette image de dépoussiérage de ton regard éteint a effleuré fugacement mes doigts pianotant sur le clavier …

Et pourquoi pas ?

ab ovo est fondamentalement connu, on ne va pas en faire une omelette au fromage de cette latine couverture de l’Idée Première qui a bondit vers toi subitement, en t’effrayant sous son ramage antique !

Faudra-t-il que je sorte les palangrottes appâteuses pour que tu te décidasses à clore les miasmes de tes neurones valétudinaires ?

Que nenni point du tout ! Il convient que tu t’efforças (pas forçat) d’esquisser un effort sur, et pour toi-même, et que tu dépasses enfin ta vésanie … Tu dois faire preuve d’une ferme volition !

Vois tu, au travers de notre échange pendant lequel tu restes muet ne serait-il pas bon que tu réfléchisses (enfin !) autrement qu’un miroir embué ?

Cette « locution latine » doit éveiller en toi quelques étincelles de lumière qui se trouvent, peut être, au plus lointaines profondeurs de ton être … Encore faut-il se décider à les quérir, miettes par miettes si l’on peut dire.

Cette nitescence, mieux que des ampoules au pieds, est utile pour arrêter ton erre de paladin et recadrer l’image virtuelle de ton « GPS » interne.

Plutôt que de s’acagnarder et voir son esprit (ou se qui en tien lieu) s’anuiter,  prépares déjà ainsi de façon consciente, même limitée, la samsara qui viendra à nouveau après avoir sasser ton existence de l’instant.

Eh oui … « ab ovo » n’est pas un scoop, il fut même l’objet si j’en crois l’anecdote, en quelque sorte un exemple « curieux » d’un dénommé Christophe Colomb (un pseudo je t’assure – tous risques bien sûr -) qui sur une caravelle s’amusa avec celui d’une poule (le gandin était amuseur aussi), en posant une question existentielle … Après on lui attribua la découverte d’un continent (déjà découvert naguère pas les Vikings entr’autres), mais on n’a pas trouvé traces réelles sur le web virtuel de l’époque de cette épopée.

Or donc nous voici, et même voilà face à un concept relevant de la téléologie la plus proche d’absconder  le cul d’une poule, ou du moins d’un volatile ovipare, voire même un autre animal ovipare comme le serpent qui fascina Eve en louchant des deux yeux sur un fruit probablement véreux.

Quand même ! N’est pas là, et ici, un diabolique phénomène menant (et non manant) à une conclusion tératogène ?

Perplexe dans mon duplex je te devine plongé jusqu’au cou dans l’uchronie ubuesque qui ruisselle de tes pensées dévastées dans l’ukiyo-e de tes peintures mentales quelques peu désaxées …

Du coup, d’un coup te voici et voilà vélétudinaire et par là angoissé devant le miroir de ta conscience se superposant à celui de ta salle de bain.

Tu découvres, égaré, la zététique et tu trembles car tu abreuvais, encore il y a peu, celles et ceux qui « savaient » de tes zoïles sans pitié !

Le temps est venu de se pencher vers l’hier de demain …

Nous y sommes, comme les bêtes du même nom, prêt à dissiper les brumes dantesques d’un aujourd’hui si alliciant, par son matérialisme, l’aménité fallacieuse à l’anomie trompeuse si tu n’es anarchiste …

Tu te laisses bercer par l’antienne de la société consumériste, aveugler par ton « ego » dévorant, hypnotiser par l’aporie qui te fige comme une gelée malsaine.

Et l’œuf dans tout ça ?

Devons nous le couver pour qu’il se fendille, se brise pour laisser place à … ?

Comme toi j’hésite …

D’impétueuses avalasses de doutes nous mènent à baguenauder de crainte(s) d’éveiller en nous  le déséquilibre du mouvement de la marche en avant …

Nous entendons les hurlements des banshee qui masquent hypocritement les baryoniques qui nous renvoient à notre face de bélître … A nous de les brésiller !

Nez crainte, imites moi, lèves les yeux aux cieux, cherches et tu trouveras …

Un regard narquois et ironique, complice et souriant, celui qui est essentiellement celui de ta quête …

Moi, j’aime …

Chris

avril 6015

1797563_280023578819368_1884471583_n

 

 

 

Smaragdine 2 avril, 2015

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 1 commentaire

Smaragdine

Emeraude

Oups je t’épate avec ce mot que tu ignores, ignare que tu es (comme moi) tout esbaudi et interloqué face à ces quatre syllabes un peu compliquées à prononcer sans butter, ça et là, sur l’ignorance du sens …

Ce mot inusité fut présenté à mes réflexions (oui, oui j’use d’un pluriel) en découvrant un commentaire légèrement abscons sur le « Table d’Émeraude » d’un dénommé Hermès Trismégiste (trois fois grand – un géant probablement) alias Thot pour les fascinés de Cobras sacrés portés en tiares d’Or … Oui j’en fais parti de ce parti (prit ?) de questionneurs sur la Haute et Basse Égypte de naguère.

Bref tel un balourd je fondis en apnée dans la quête d’un dictionnaire, voire d’une encyclopédie me permettant de découvrir, en frissonnant, les sens de ce mot inconnu de moi qui m’interloquait à sa lecture heurtée et mystérieuse comme le contenu d’une palourde close.

Hermétique m’était ce mot sans sens pour moi alors … Cent sens pensais-je déboussolé telle une girouette assaillie par le Mistral (non pas l’écrivain provençal !) et qui vire et qui volte, et qui vire-volte sous les coups de butoir du butor venteux.

Plongé dans une marée (du siècle passé) de feuilles papier, je quête l’information, je guette l’apparition du terme (au début), je feuillette à toute allure le monceau de pages qui défilent au pas de charge, et d’encre typographique, et là …. Miracle, Il est là, à sa place, dans l’Ordre alphabétique bien connu (lui).

Je me vautre de contentement dans les lignes noires où gisent, amorphes, les esquisses de futures compréhensions assimilées avec gloutonnerie dans une débauche gargantuesque d’empiffrements voraces poussés par une curiosité aiguë, qui pique et pousse à la recherche toujours plus vaste dans ce champs visuel assisté des verres correcteurs de ma paire (oui j’ai les moyens !) de lunettes.

Lumineuse est la définition qui scintille à mes yeux éblouis ! Enfin « la » définition première qui entame le paragraphe qui se dévoile « Ô Éros » et se déroule tel un tapis persan perçant la masse spongieuse de mon ignorance (et de la tienne dois-je te le rappeler ?).

Tout s’éclaire, tout c’est clair, tout c’est Claire, bref je ne pige que pouic dans cette définition indéfinie qui me laisse essoufflé de ma course échevelée au travers des pages et des mots de ces « petits » et « grands » dictionnaires que je ne peux nommer (sans un sponsoring officiel de leur part à mon égard).

M…., heu « mince » tout ça pour ça !?

Une « couleur » transparente d’une « pierre » inaccessible à ma bourse (oui, là c’est un singulier ! Malotru que tu es à divaguer …), une couleur que j’ai aperçu sur le visage (et les mains) d’un dénommé Osiris (époux découpé d’une Isis me semble-t-il), qui arrive à m’hypnotiser par sa position centrale d’un lieu hors espace/temps qu’il m’arrive de fréquenter (le veinard, oui je sais ..), que je foule parfois pieds nus dans le printemps de la Nature.

Une « couleur transparente » ? C’est un peu comme si l’on me parlait d’une lumière qui luit dans la ténèbre … cela me paraît assez, et même suffisamment paradoxal pour m’interroger tel un procureur lors d’un procès aux « assiettes ».

Perplexe suis-je donc là !

Smaragdine …

Un mot savant pour celer une incompréhension, pour dérouter l’esprit d’une impossibilité d’explication simple,  pour égarer la lucidité de mon être, qui sait une énigme pour souffler sur mon âme.

Dois-je faire appel à un artiste, un peintre, un enlumineur afin de saisir le sel du sens sensible de ces lettres accolées en un secret voilé, comme une porte entre deux piliers « Djed » derrière un « Installé » à l’Orient qui m’éblouit parfois ?

Ce serait « singulier », ce serait surprenant, ce serait quasiment féérique dans la lueur de l’instant qui luit dans la pénombre, telle une parcelle de Lumière au fin fond de l’ego qui se rebiffe de cette atteinte à son égoïsme jaloux.

Comment appréhender, sans menottes, ce smaragdine mystérieux qui pourrait hanter mes rêves éveillés d’une clarté perçue comme glauque ?

Pourtant, pourtant c’est une beauté que je reçois ainsi avec force et vigueur dans une force de sagesse qui inonde soudainement mon corps, mon âme et mon Esprit.

Étrangement je commence à discerner comme l’éclat du début de l’étincelle d’une fraction de compréhension intuitive de cet amalgame de lettres formant ce mot abscons à ma connaissance scolaire limitée.

Me voici tout surpris de cet éclairage minuscule autant que brillant venant dissiper les ombres de mon ignorance (non pas « crasse » je suis propre moi) qui vacille devant cette lueur perçant la ténèbre assoupie en mon esprit (pas chagrin, je suis optimiste moi).

Ainsi donc la « connaissance » peut être empirique, voire transcendante … au delà de l’au-delà d’ici et maintenant pour me faire « sentir » une réalité que je n’imaginais même pas, coincé dans ma bulle de certitudes matérielles et étriquées.

Smaragdine soudainement me fait songer (sans rêver) à Gnose … curieux non ?

Et encore cette « couleur un peu diaphane » qui me rappelle une Pierre chutant du front (non pas ….) d’un Lucifer ambigu  …

Curieusement, curieux comme je suis (et j’assume sans complexe) jamais je n’avais effleuré une telle image un zeste floue, parfois même floutée dans mes rêveries (non pas celles au bord du lac) méditatives d’une somnolence post masticatoire.

Une image nait, celle d’un verre d’eau … oui elle est facile celle là, et cette image transparente luit dans l’ombre de l’avant obscurité, j’en suis interloqué.

Mais voilà l’étincelle qui jaillit, grignote les scories de mon matérialisme bien ancré, dévore les liasses de mes certitudes étriquées, traverse des « roues » colorées qui se dissimulent dans mon axe osseux articulé, et relie, oui relie le sol sous mes pieds au cieux qu’effleure ma tête …

Kaléidoscope !

Quelque peu abasourdi je lève mon regard de l’horizon vers le zénith, j’entrevois ces mondes qui décorent la voûte, je devine ceux qui vibrent simultanément ici et ailleurs, ici et partout, ici et là.

Le moment est venu : dans les nuées de l’infinitude cosmique, je décèle un autre regard qui recèle un océan de sagesse, un torrent de compréhension, une force de partage, un complément quoi … le mien !

Et j’aime.

Chris

avril 6015

1455_441576859285424_1615686849_n

 

 

 

 

 

Aldaria Final |
A demi -mot |
DES LETTRES ET DES MOTS |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Aimé Comoé
| Les Poétiques Littérales
| Red Spirit