vernissage de l’Exposition de « Charbon ardent » sur le thème de la lumière 28 novembre, 2015
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaireExtrait du discours de M. Daniel Cros, président de l’Essor cévenol,
prononcé lors du vernissage de l’Exposition de « Charbon ardent »
sur le thème de la lumière
le mardi 24 novembre 2015 salle Marcel PAGNOL
à La Grand’Combe.
Je tiens cependant à prolonger cette présentation pour éclairer le sens de la démarche qui est la nôtre.
En écoutant les vibrations du monde j’ai aussi entendu le cri de la vie. Ce cri me conta cette histoire que je veux partager avec vous.
Un petit d’homme vient à la lumière, il vient de naître, il vient de prendre sa place dans la nature et dans le monde. Il y avait une chance sur 6 milliards paraît-il que ce soit lui qui naisse et c’est lui que la vie a élu. Alors, sa conscience s’éveille telle une petite lumière dans la nuit. Cette flamme est si petite et si particulière, si singulière, si originale qu’elle n’a d’autre choix que celui de vouloir grandir jusqu’à participer à éclairer le monde qui l’entoure comme pour rendre à la vie ce qu’elle lui a donné. Mais pour cela ceux qui l’ont précédé depuis des millénaires ont créé petit à petit les outils nécessaires au développement de la conscience, à l’élévation de l’esprit. Mais voilà qu’au siècle des lumières ils ouvrirent de nouvelles perspectives et l’affranchirent des barrières qui bornaient son espace. Alors la lumière de la Liberté éclaira le monde et naquit une organisation de la société sur le modèle d’un organisme vivant donc toujours en évolution, qu’ils appelèrent République. Elle avait et a pour but l’émancipation progressive de chacun et non plus son asservissement comme le concevait l’ancien monde. Ce cri de la vie il faut savoir l’entendre au-delà de l’apparent chaos car c’est cet amour de la vie qui donne à la conscience qui s’élève et qui grandit encore et encore la force et le courage pour affronter sans peur la destinée de l’Humanité et combattre l’ignorance, la haine et le mensonge. Aimer la vie c’est résister, c’est construire, c’est donner, c’est vivre pleinement. Aimer le beau, aimer le bien, aimer le juste et aimer le vrai c’est participer au mouvement de la vie.
Alors pratiquer un art, un métier, une science ou la philosophie sont autant de moyens dont le petit d’homme dispose pour libérer la flamme qu’il porte en lui et qui jaillit tel le cri du vivant. La connaissance de soi et la connaissance du monde plutôt que l’ignorance, l’altruisme et le partage plutôt que le repli sur soi et l’égoïsme, la recherche de savoirs et de connaissances plutôt que l’erreur et l’injustice sont autant de qualités humaines nécessaires au petit d’homme qui se veut porteur de la lumière de la Liberté.
Libérer cette lumière que chacun porte en lui est de la plus grande importance car si cela n’est pas fait alors naissent les frustrations qui peuvent engendrer des monstres.
C’est bien pourquoi l’éducation et l’enseignement sont les conditions premières à l’émancipation de l’espèce humaine.
Comprendre bien la portée et le sens du travail qui se fait dans les associations peut aider à travailler dans le sens de l’intérêt général.
Je n’ai plus qu’une question à vous poser.
Percevez-vous ce cri de la Vie?
Digression … Tu seras un homme mon fils 16 novembre, 2015
Posté par hiram3330 dans : Digressions , ajouter un commentaireVers dorés 13 novembre, 2015
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaireVers dorés
Homme ! libre penseur – te crois-tu seul pensant…
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose :
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l’univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant : …
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d’amour dans le métal repose :
« Tout est sensible ! » – Et tout sur ton être est puissant !
Crains dans le mur aveugle un regard qui t’épie
A la matière même un verbe est attaché …
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !
Souvent dans l’être obscur habite un Dieu caché ;
Et comme un œil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres !
Gérard de Nerval (1808-1855)
Merci Nadine d’avoir re-trouvé ces mots …
Distance …
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 1 commentaireDistance …
Voilà un « bon » mot qui est élastique dans sa réalité, son ressenti, ses mesures …
J’aime assez pouvoir en utiliser le son pour faire croire que je crois à son contenu, ce qui est intrigant au regard de son explication physique linéaire, ou autre … mais pas volumique.
Me voici déjà empêtré dans ma pensée (non unique si tu as besoin d’être rassuré) qui cherche à dépasser le mot, l’idée et le concept enfouis dans ces huit lettre … Huit (couché) symbole d’Infini qui plus est.
Il me faut creuser ! Il me faut chercher l’Idée derrière le Mot ! Il me faut déceler le Concept réel derrière l’Idée !
Mille sabords, comme dirait un célèbre capitaine d’origine Belge, quel affreux Bachibouzouk que de s’être fourré dans ce pétrin (pas de boulanger), et tout ça pour faire l’intéressant ! Honte à moi !! Et à toi que le vice pousse à venir te repaître de mes angoisses existentielles !!!
Oh, je te sens ricaner comme un coyote de Tex Avery, comme un Putois de Walt Disney, comme un monstre de … et pire encore … Mais sois sans illusion : Je m’en moque du tiers comme du quart pour rester dans la mathématique arithmétique.
Bon, ça c’est dit, c’est fée.
Distance.
Mesure d’un point à un autre si mes souvenirs scolaires sont bons, et ils le sont ! Mais qu’est-ce qu’un point hein ? Je te le demande.
Un point c’est si peu que fondamentalement c’est Tout, et si c’est Tout, ce n’est pas rien non ? Oui je sais tu pense (j’ironise un chouïa là) que je dégoise à l’instar d’un ivrogne en crise de delirium très mince, heu tremens, bref cuit pire qu’un œuf mollet !
Je me suis même laissé dire qu’un point serait un centre d’un cercle, tu imagine mon pote ? Et si l’on a deux points, pour déterminer une distance (d’où 2 = 1, oui je sais aussi, c’est curieux ça), ces deux points engendrent un bicycle, et alors là mon bon monsieur ça roule …
Mais je m’égare dans la distance parcourue par mon raisonnement qui tinte comme une cloche, et agresse tes esgourdes (pas très propres, permets moi de te le dire, et pas de bouche à oreille !) et font résonner (pas raisonner hélas !) le poids chiche (ou pas chiche) qui se terre dans le bocal osseux qui brinquebale sur tes épaules voûtées par l’ignorance (crasse elle aussi).
Basta revenons en au fait : Distance …
Elle va du milliardième de micro (voir moins si l’on peut dire) jusqu’à l’infinitude des années lumières (comme les frères du même nom) ; on peut constater que l’on n’en perçoit ni le début, ni la fin … l’Alpha et l’Oméga ne sont eux aussi qu’une sorte de symbole utile à nos esprits étriqués pour essayer de percevoir l’Infini de l’Esprit.
Tant et tant de « mesures » ont été crées depuis l’antique antiquité connue que je ne saurais dire laquelle a ma préférence … peut être le « pied » car mesurer en prenant son pied me semble être une rare jouissance à déguster sobrement sur le « pouce » disons.
Et la « coudée » hein ? Lever le coude pour atteindre le but en partant d’en bas et avoir le nez, en visant bien, d’arriver enfin à engloutir ce liquide « rubis » (or not rubis de plus) c’est-y pas une régalade sans éclaboussures ?
Oui je sais, tu ne saisis pas vraiment les finesses subtiles de mes propos non avinés et sérieux (comme un Pape de Rome) sur ce sujet hautement scientifique qui nous fait grimper l’Echelle de Jacob, le voisin d’Orient, la ziggourat et la tour de Babel (oued bien connu de la cité blanche méditerranéenne ..
En fait je suis persuadé que tu ne tiens pas la distance … Un comble pour ta curiosité plus affutée que ta »comprenette » enchâssée dans les méandres marécageux des strates vitrifiées de ta cervelle marbrée (tel un gâteau au chocolat, bon lui !) et restreinte.
Et puis tu es si loin de la ligne d’horizon qui recule lorsque tu tentes de progresser que j’en ai pitié pour les ampoules de tes pieds (noir de poussière).
Distance et loin : un couple d’enfer et damnation !
Et la vitesse dans tout ça ?
Pour toi je suppute que c’est celle (non selle) de l’escargot tortueux qui rampe sous la carapace de son indifférence au temps qui n’existe pas.
Bref nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge (ibérique) qui ondule comme l’image inconnue d’un mirage de chaleur dans un coin de désert où ne respire que les scorpions noir de tes craintes fantasques de jeune adolescent pré-pubère d’il y a longtemps.
Absurde dans le fond (sans fin) que ces notions illusoires de mesures bassement humaines et imparfaites qui scandent nos vies déjà si complexes (hôteliers ou pétroliers) d’avoir à se supporter soi-même, même pas l’équipe préférée du sport affectionné !
En y réfléchissant bien (là c’est de moi que je parle) la seule perception perceptible que je peux percevoir en perçant le tapis persan de ton ébahissement abyssal reste celle qui me taraude lorsque je lève mon regard pour y rencontrer celui, souriant et narquois, qui me fixe comme la flèche de cupidon ; et j’aime.
Chris
novembre 6015
Livres … de Octobre 6015 1 novembre, 2015
Posté par hiram3330 dans : Livre , ajouter un commentaireLivres
Même ne sachant ni Lire, ni Écrire …
Ce mois ci j’ai épelé avec un grand plaisir, entr’autres :
Δ
le livre de Mario READING
» LES PROPHÉTIES PERDUES «
Δ
le livre de Mario READING
» L’HÉRÉSIE MAYA «
Δ
le livre de Mario READING
» LE TROISIÈME ANTECHRIST «
Δ
le livre de David EMTON
« LE SECRET DE DIEU «
Chris
novembre 6015