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Béréchit … 8 septembre, 2018

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , trackback

Béréchit

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 hébreu : בראשית « au commencement de » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Bereshit_%28parasha%29)

Le titre hébraïque du premier livre de la Bible c’est « Béréchit »,que nos versions françaises ont traduit par « Genèse »; c’est aussi le premier mot par lequel commence la Bible. Savez vous que ce mot est à lui seul une véritable révélation du plan de Dieu pour sauver les Hommes ? (http://el-bethel.fr/wp-content/uploads/Berechit2.pdf).

Ainsi nous voici en présence, en « Présence, du Commencement du début (pour la bible), de l’Un en quelque sorte …

J’en reste pantois, j’en reste muet, j’en reste abasourdi !

Il y a eu Un Commencement !!!

Mais s’il y a eu Un Commencement, est-ce à dire qu’avant icelui il n’y avait que dalle ???

Et s’il n’y avait que dalle, comment avoir « Béréchit » !!!???

J’en perds mon latin, mon grec, mon sanscrit … voir mon sumérien cunéiforme …

Me voici désorienté par ce gouffre ouvert face à ma, petite, réflexion qui est aspirée sans difficulté dans le tourbillon de mes pensées écharpées par le choc.

Je suffoque devant cette image éthérée jaillissant de cette « révélation » encore non assimilée, devant le torrent de feu d’artifice des couleurs kaléidoscopiques, devant les heurts sourds résonnant à l’intérieur de ma boite crânienne.

Comme les billes chromées d’un flipper (na pas le dauphin !) les clichés de cette idée subite (comme la mort ) ricochent sans faire d’écho dans ma cervelle déconfite de n’avoir jamais étudié ce phénomène phénoménal d’un avant sans début puisque sans fin et au-delà de l’au-delà puisque partout et donc nulle part !

Béréchit

En langue des oiseaux c’est curieux : béret et shit ! J’en reste rêveur ….. Peut être finalement une origine franco-soixantehuitarde ?  Na je rigole .. encore que le temps n’existant pas, qui sait …. une allusion camouflée à Obélix qui tombât dans le chaudron m’a-t-on dit.

Lorsque l’on creuse  dans l’absurdité de nos réflexions, issues de notre « propre » miroir que de surprises surprenantes ne rencontrons nous pas ?

Commencement, mais de quoi ?

Et avant le Commencement Yahvé quoi ?

Pourquoi maintenant et pas avant, ou après, ou pas du tout ?

Je trouve que ces réflexions ressemblent au souk après passage d’un oued minute non ?

Je reste face au désert des réponses absentes, mais non excusées ….

Commencement … n’était-ce point les Ténèbres ? D’ailleurs, pourquoi ce « s » de pluriel à Ténèbre ? Il y en a plusieurs ? Différentes ? Bref que l’on m’explique cette « noirceur » plurielle d’origine …

Et avant ce Commencement il n’y avait donc Rien ? Mais Rien ne peut exister que si quelque Chose au moins existe non ?

Je reste donc plutôt dubitatif face à ce Commencement qui ne peut Être issu du Rien, qui lui-même ne peut Être … et ainsi de suite comme la circonférence d’un cercle, qui sait un Ouroboros également ?

Cela « commence » bien ne trouves-tu pas ?

Finalement  pour toi, comme pour moi, n’est point de l’Hébreu ?

Un mauvais, voir satanique esprit révisionniste pourrait y discerner l’amorce du sionisme ….

Mais ces digressions intellectuelles ne sauraient camoufler la triste réalité : qu’est que ce Béréchit qui ouvre, d’une certaine manière ce roman populaire, et sanglant, ancien et nouveau testaments compris (compris voulant dire ici .. inclus ..), cette saga digne d’un feuilleton télévisé US.

Qu’ouïs-je ? Qu’entends-je ? Que sont ces hurlements démoniaques ?

« Païen ! Athée ! Hérétique ! Impie ! incroyant ! Mécréant ! »

Belle Liberté de Penser qui s’étale, se vomit, s’engouffre vers le fond du fond, à défaut du Commencement du Début …

Mais que me chaut ces hystéries hystériques qui ricanent tel un rire de hyènes (pauvres bêtes, et pauvre animal surtout de cette comparaison ..), pour « Moi » , « Béréchit » est une sonorité qui me parle d’une Parole Créatrice qu’en tant que « gnostique » j’apprécie dans sa complexité extrême de simplicité profonde …..

Béréchit

Ce terme claque comme un coup de feu,  peut être car il est assimilable à un « big bang » ?

En tout état de cause il reste mystérieux, non pas pour sa naissance ici dans l’hébreu, mais par les implications inextricables qu’il entraine à sa suite, à son sens, à ses sens, aux images impossibles qu’il déclenche en moi …

Un Commencement !

De quoi ? Pour qui ? Comment ?

Dois-je poursuivre ma quête dans la compréhension de sa signification dans le macrocosme infini, infini mais ayant débuté .. Curieusement cette piste ne me satisfait pas sachant que, outre un labyrinthe, elle sera pour moi un marécage de bouillie primale d’où je ne pourrai m’extraire, je reste un zeste lucide.

Dois poursuivre ma quête dans la compréhension de sa signification dans le microcosme infini, infini mais ayant débuté .. Étrangement ce chemin ne m’agrée point persuadé que l’invisible de la « petiteté » ne résoudra pas ma curiosité insatiable, je reste lucide.

Certes je crois avoir saisi que « ce qui est en haut est comme ce qui est en bas », mais j’ai l’impression, ici, de faire un peu de yoyo.

Foin d’hésitation je poursuis ma recherche, parfois accompagné, parfois isolé mais qu’importe …

C’est tout de même cocasse que de quérir Un Commencement alors qu’on se dirige inéluctablement vers une fin ; faim de savoir, d’appréhender un sens au non sens de ce Commencement sans réel début.

Je me fais l’impression d’être dans  ce fleuve, ô combien dangereux, du flux d’automobiles, et autres, dans la tentative de m’extraire, intact, du rond-point tumultueux de la vie qui, m’a-t-on toujours dit qu’elle avait commencé tel jour et à tel heure ….

J’en reste baba (sans rhum) de saisir que ma vie fût basée sur une fausseté sociétale avec la complicité, active, d’un tas de monde(s) !

Et Dieu dans tout cela ?

Dieu, le Grand Horloger, le Grand Architecte, bref la Source Unique de l’Origine …?

Et oui, inévitablement nous en arrivons là, quelles que soit notre sentiment intime …..

Quel que soit le résultat, tout provisoire, de notre recherche dans la découverte de l’Origine …….

Pour ne vexer personne, croyant, incroyant, ou autres …. je dirai le « Tout ».

Mais user de ce terme pour un début n’est-ce pas relativement paradoxal ?

Après moult réflexions, pérégrinations dans les méandre des « pensées humaines », à travers les millénaires passés (du moins ceux connus ..), après des « trouvailles » vites évanouies, je reste sur ma faim, ma fin et non Le Commencement !

J’enrage !!!

Béréchit …

Je me morigène, je me sermonne (!!), pas jusqu’à la flagellation d’extrémistes fous (de dieu(x) ?), je marmonne dans la barbe que je n’ai pas à la différence de celle d’une iconographie quasi mondiale, je roumègue après moi-même !

Du coup je fonce avec lenteur vers le miroir qui agrandit mon couloir pour deviner les dégâts de ces multiple « réflexions » qui m’agacent par leurs impasses assombries de ma colère montante.

C’est bien de pouvoir se mirer sans témoin, sans complexe, sans .. modestie …

Soudainement et présentement un éclair (non chocolaté) traverse mon regard doublé par le verre avec tain. Je m’admire sans retenue pour cette charge électrique visible qui vient de raviver, me semble-t-il, une micro-minuscule parcelle qui luit, faiblarde, au plus profond de moi.

Si profondément que je l’avais oublié depuis ma naissance physique tant occupé à grandir, grandir, grandir avec une satisfaction aussi benoite qu’illusoire. Le « monde » serait illusion nous susurrent les bouddhistes en robe safran (jaune ou rouge).

Je suis stupéfait, sans stupéfiant illicite, de cet embrasement soudain de cette parcelle interne que j’étouffais depuis, oh oui au moins …

Elle me brûle sans me consumer .. Seules cendres à se disperser dans le souffle haletant qui est le mien sont celles putrides d’une gangue disparate qui doit disparaître.

J’ai chaud !

J’ai chaud à l’estomac, j’ai chaud au … Cœur …

Et si, et scie, et six …

Facile penses-tu toi qui adore la critique derrière ton écran gris ….

Non l’effet miroir est fabuleux, se regarder droit dans les yeux (car il s’agit des deux) pourrait même à ouvrir ce troisième (œil) dont on papote tant ici et là depuis des temps infinis et donc immémoriaux.

Cette brûlure qui m’est interne n’est pas un soucis gastrique, ou autres …..

Cette brûlure qui vacille et se tord est en lutte contre l’ego, oui ce truc là bien planqué, bien pantouflard, bien cynique, bien …… acide pour contrecarrer la grimpette à l’échelle de mon devenir, en passant par celle de Jacob itou.

Cette brûlure paradoxalement est un progrès, une évolution positive, un destructeur des noirceurs cendrées qu’il convient d’éliminer  avec force et vigueur, pour que règne qui sait Sagesse, Force et beauté …….

La « parcelle » est issue du « Tout » et se niche en moi, si profondément que je sens qu’elle est l’émanation du « Tout » en moi.

Wouaaah je serais donc moi-même, de facto, le « Tout » dans une de Ses Facettes multiples et incommensurables ?

Béréchit !

Alléluia !

Je me sens pousser des ailes tel un ange issu de moi même, bien qu’un ange fut asexué m’a-t-on dit jadis au temps d’une jeunesse dissipée par le vent de l’évolution …

Je vole, ou plus exactement je plane, d’aucuns dirait même  » je lévite », mais justement non je ne l’évite pas ce sentiment qui me surprend par la fulgurance de sa lumière éblouissante au sein de la ténèbre qui est en moi.

Je délire comme ivre d’alcool, de plantes vertes, de poudre blanche, et j’en passe et des pire ….

Non restons sérieux, toi surtout !

Ce Commencement n’est qu’un début, continuons le combat, tous ensemble, tous ensemble, c’est à dire seul et chacun pour soi ….

En tout état de cause cette parcelle semble être mon moi, mon soi, bref innée à ma personnalité du troisième corps au moins …

Je fatigue, je m’épuise à tenter de t’indiquer un chemin, parmi bien d’autres, et tu restes muet et immobile devant ton « moniteur » qui n’en est pas un, pas Un surtout !!!

Je suis affligé de ton indifférence face à la genèse.

Si tu ne te mets pas en marche (sans connotation politique du jour) rapidement, il te faudra moult vies pour enfin franchir le « pas », le seuil te permettant enfin d’entamer le parcourt qu’il te reste à faire, col, zen et serein …..

Mais qu’importe, après tout il doit s’agir pour toi, comme pour moi, d’une des embûches à enjamber par un pas de côté pour revenir ensuite dans le droit chemin de nos évolutions respectives …..

Béréchit !

Je pense, j’imagine, je spécule que ce Commencement passe nécessairement par une fin personnelle indispensable, « vitale » à la poursuite d’une avancée après enjambement, ici, d’une silhouette allongée, inerte, au sol ……. M:.B:. !

Mais je m’égare devant cette Voie Royale qui pourrait être mienne si je me décidais enfin à en franchir ce fameux seuil du début …

Oui « Je » car comment être à la place d’autrui pour ce cheminement personnel, intime, unique dans sa diversité ?

Oui il me faut aller vers l’Alpha, avancer jusqu’à l’Oméga …

Quel est donc cet éclat de rire gigantesque, gargantuesque, goguenard qui retentit comme les trompettes de Jéricho !!!

Je me suis trompé ? Je rêve éveillé ? Je fantasme hagard ?

Alpha oui ! Oméga non ?

Béréchit !

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En levant mon regard vers l’azur étoilé je distingue ton regard, à toi, qui pétille d’ironie sans méchanceté …..

Et j’aime …

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Chris

septembre 6018

 

 

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