La lettre d’Abraham Lincoln au professeur de son fils 25 octobre, 2018
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La lettre d’Abraham Lincoln au professeur de son fils
Il aura à apprendre, je sais,
que les hommes ne sont pas tous justes,
ne sont pas tous sincères.
Mais enseignez-lui aussi
que pour chaque canaille il y a un héros;
que pour chaque politicien égoïste,
il y a un dirigeant dévoué…
Enseignez-lui que pour chaque ennemi il y a un ami,
Éloignez le de l’envie,
si vous pouvez,
enseignez lui le secret
d’un rire apaisé.
Qu’il apprenne de bonne heure
que les despotes sont les plus faciles à flatter…
Enseignez-lui, si vous pouvez,
les merveilles des livres…
Mais laissez-lui un peu de temps libre
pour considérer le mystère éternel des oiseaux dans le ciel,
des abeilles au soleil,
et des fleurs au flanc d’un coteau vert.
À l’école, enseignez-lui
qu’il est bien plus honorable d’échouer
que de tricher…
Apprenez-lui à avoir foi
en ses propres idées,
même si tout le monde lui dit
qu’elles sont erronées…
Apprenez lui à être doux
avec les doux,
et dur avec les durs.
Essayez de donner à mon fils
la force de ne pas suivre la foule
quand tout le monde se laisse entrainer…
Apprenez-lui à écouter tous les hommes
mais apprenez-lui aussi à filtrer
tout ce qu’il entend à travers l’écran de la vérité,
et à en recueillir seulement les bonnes choses
qui passent à travers.
Apprenez-lui si vous pouvez,
à rire quand il est triste…
Apprenez-lui qu’il n’est aucune honte à pleurer,
Apprenez-lui à se moquer des cyniques
et à prendre garde devant une douceur excessive…
Apprenez-lui à vendre ses muscles
et son cerveau au plus haut prix,
mais à ne jamais fixer un prix
à son cœur et à son âme.
Apprenez-lui à fermer les oreilles
devant la foule qui hurle
et à se tenir ferme et combattre
s’il pense avoir raison.
Traitez-le doucement,
mais ne le dorlotez pas,
parce que seule l’épreuve
du feu forme un acier fin.
Qu’il ait le courage
d’être impatient
et la patience d’être courageux.
Apprenez-lui toujours
à avoir une immense confiance en lui même,
parce que dès lors, il aura
une immense confiance envers l’Humanité.
C’est une grande exigence,
mais voyez ce que vous pouvez faire…
Il est un si bon garçon, mon fils!
Digression … « YANA and her Oriental Dance Ensemble » TABLA STORY 23 octobre, 2018
Posté par hiram3330 dans : Digressions , ajouter un commentaireCoquecigrue 22 octobre, 2018
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaireCoquecigrue
Terme riche autant que peu usité, je fus toujours fasciné par sa charge débordante d’images réelles et imaginaires qui purent peupler, fugacement, mes pensées songeuses d’hier comme d’aujourd’hui.
La « langue », « française » qui plus est, reste une épopée : quelle aventure permanente entre recherche, orthographe, grammaire, compréhension, prononciation, origine, évolutions, et j’en passe, et j’en passe toujours attentif à cette « Assemblée » d’hommes et de femmes (un peu désormais) de vert vêtus, ceint d’une épée hors de prix, qui sont en charge depuis des lustres (référence aux Lumières ?) de faire vivre (plutôt survivre) Un dictionnaire, LE dictionnaire ...
Mais foin de faire semblant d’être un « intellectuel », je ne suis qu’un « lecteur » passionné certes, un brin drogué à l’encre d’imprimerie, mais probablement pas plus qu’un autre dans la même situation et état d’esprit. C’est d’ailleurs des plus cocasse pour quelqu’un ne sachant « ni lire, ni écrire » …
Or donc dans l’instant je savoure ce « mot » des plus étrange qu’est « coquecigrue ».
Je te laisse le soin d’aller quérir les définitions de ce terme dans tes encyclopédies préférées, même celles électroniques (je ne suis pas opposé au « progrès » de ce troisième type), pour en renifler la substantifique moelle, celle qui taquinera tes naseaux , excitera tes liaisons synaptiques, bref qui pourra peut-être te faire approcher le septième ciel …..
Ne te vexe pas, moi « Grand Marabout », je te devine sans effort au travers des pixels qui te transmettent les lettres de mes phrases.
Ah quel plaisir que de prononcer, faire rouler sous la langue, caresser ce mot qui m’entraîne en douceur vers des paradis, interdits à toi puisque miens, dont je ne me lasse pas, pas encore du moins.
Me voici dans mon monde, dans un de mes mondes, celui où je me prélasse sans être lacé à une quelconque « réalité incongrue » que j’abhorre par ses reflets faux, ses outrances de niaiseries, ces tonnes de grossièretés, ces multitudes de nullités, ces tas de pas grand chose pour ne pas dire… de riens.
Mais je m’énerve un peu trop dès que je suis hors de cet espace sans espace, et sans temps …
Heureusement que mon étendard translucide porte ma devise bien connue des connaisseurs que je connais : » Cool, Zen et Serein », « serins » rajoutent les taquineurs et les taquineuses que je soupçonne parfois d’être également (mâles et femmes) des enquiquineurs et enquiquineuses.
Liberté de penser !
Liberté de passer …
Liberté via ce terme de « coquecigrue ».
Oui il m’amène par ses tours et détours jusqu’au seuil de cette Liberté, Liberté chérie, Liberté d’Homme …..
Celle qui mène à son propre « moi », « soi », parfois « toi » …
Celle qui permet d’ouvrir les voiles translucides des sentiers, des cavernes, des voies vers nos mondes intérieurs …….
Coquecigrue.
N’apprécies-tu donc point la beauté de la graphie, le rythme de la sonorité, les images de ton imaginaire face à ce « mot » ?
Insensible tu es !
Dommage …
Mais lorsque je vois ce mot, lorsque j’entends ces quatre syllabes, lorsque je me laisse porter par les images qu’il provoque, alors là je suis heureux …..
Heureux de pouvoir savourer ces vibrations dans tous leurs aspects, dans mes trois corps, dans mon environnement « urbi et orbi », dans la souvenance du passé que je croyais, naïf, disparu, effacé, mort à jamais. Pourtant « jamais » n’existe pas … lui non plus.
Donc ce terme n’est pas une fin, ni une faim, pour l’ironie moqueuse, pour le sarcasme souriant, pour la moquerie enfantine.
C’est du sérieux, comme disait celui qui l’était moins …
En « Un » mot comme en cent, avec celui-ci j’ai appris à me régaler par sa multitude de facettes brillantes, jamais réellement « méchantes », toujours bardé de sourires, certes quelques fois enduit d’ironie, emplâtré par l’aspect narquois, mais non, jamais méchant ou malveillant quand on a su l’apprivoiser.
Une des beautés de la langue française si l’on va quérir le sens initial, ses pérégrinations temporelles, voire géographiques, son histoire de naissance et de vie pour en arriver à … maintenant.
Et puis quel doux plaisir un peu pervers de le prononcer, avec componction, avec sérieux de façade, avec aussi une pointe de sadisme lors d’une conversation à bâtons rompus, d’un exposé magistral, d’une saillie humoristique, bref en tout instant imprévisible.
Satisfaction égoïste, un zeste orgueilleuse, mais … pédagogique !
C’est comme cela que quelques lettres accolées, quelques syllabes solidaires, quelques sons incongrus, me mettent de la gaité dans le cœur, l’esprit et les yeux … Convenez que cela n’est pas excessif pour un bref plaisir solitaire si je puis dire.
Nonobstant la satisfaction d’user, par ce biais, d’ambiguïté(s) permettant de « dire » sans dire, tout en disant ; et comprendra qui peut, qui veut, qui doit.
Coquecigrue.
Tu me plais toi !
Source d’humour, d’humeur, de rumeurs …
Richesse d’un terme non fini d’un passé non révolu, brillance d’un questionnement d’aujourd’hui sur un concept pas récent, d’un jeu de mot(s) allant au-delà du fini pour tutoyer l’infini.
Humoristique certes, mais également philosophique, qui sait métaphysique parfois … Va savoir …
Il reste plaisant de lire, de prononcer, et même d’épeler (pour celles et ceux qui ne savent ni lire, ni écrire) ces douze, oui 12 comme …, lettres unies comme pour former Parole, comme pour réunir ce qui est épars, comme pour taquiner curiosité de bon aloi et progressive (non, pas progressiste, nous ne sommes pas ici dans le même domaine vibratoire …..).
Quel immense champs de quête, de questions, de quiétude qui s’étale face à Moi, à toi si tu le désires, à tous s’ils ont des yeux pour voir …….
L’Humain est riche de lui-même, l’Humain est sa propre source de richesse, l’Humain recèle une étincelle à préserver de … Chut ! je n’en dirai pas plus ….. chacun son chemin avec ses méandres …….
Comme quoi un « simple » mot ouvre, dévoile tant de réflexions que le boyau de la tête palpite comme en tachycardie, le cœur tambourine comme les « tambours du Bronx » (publicité gratuite), les membres s’agitent comme ceux d’une marionnette aux fils tranchés.
Un « mot » du passé n’ayant plus d’avenir ?
Un « mot » désuet, oublié dans les sables d’hier ?
Un « mot » transcendant l’espace-temps ?
D’aucuns susurreraient qu’à l’image, à l’exemple d’Un autre nous sommes confronté à Une Parole …
Mais non je ne l’ai pas prononcé, le son vibratoire n’a pas jaillit, il reste donc une facette de … parmi une infinité incommensurable qui tourbillonne dans ma tête, mon cœur, mon imagination délivrée et un peu fébrile ; J’en ai le vertige !
Et pendant ce temps inexistant, levant les yeux vers les cieux je discerne, distingue, vois un regard doux et taquin qui m’accompagne,
et j’aime
Chris
octobre 6018
Livre … septembre 6018 12 octobre, 2018
Posté par hiram3330 dans : Livre , ajouter un commentaireLivres
Même ne sachant ni Lire, ni Écrire …
Ce mois ci j’ai épelé avec un grand plaisir, entr’autres :
Δ
le livre de IAN CALDWELL
« LE CINQUIÈME ÉVANGILE«
Δ
le livre de GILBERT SINOUE
» MOI JESUS «
Δ
le livre de LA FRANCE PITTORESQUE
« NOS 500 EXPRESSIONS ET PROVERBES LES PLUS PITTORESQUES«
Δ
le livre de GIACOMETTI RAVENNE
« CONSPIRATION «
Chris
septembre 6018