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Cheminement ….. 18 janvier, 2019

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , trackback

Cheminement …..

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Oui c’est bien noté « cheminement », et non Chemin …

Cheminement est la notion de déplacement, pas d’errance, vers un lieu, un but supposé connu ou inconnu, alors que « Chemin » paraît plus défini, est l’endroit emprunté pour aller (en principe) « d’ici » à « là bas » : nuance et plus … donc.

Il n’est pas rare d’entendre, ici ou là, ici et là, que le Cheminement est plus important que le but … Vaste débat philosophique, métaphysique …..

En ce qui me concerne, par l’expérience du vécu, j’ai une nette tendance à considérer qu’effectivement le Cheminement est de facto Le but ……. Bien sûr que le « but » nous est humainement imperceptible, enfin c’est mon cas, alors que les traces de mes pas dans la poussière de mon passé me renvoient sur mes avancées (positives ou pas, positives et négatives)  ;  une sorte de pavée mosaïque intimement personnel.

Cheminement est mouvement ! Mouvement est Vie !! Vie est … !!!

La Vie reste essentiellement « vibration(s) »,  donc « Énergie », mathématiquement (en quelque sorte) il peut en découler que « Cheminement » équivaut à « Énergie »  : ces deux termes seraient fondamentalement semblables en « concept » (mathématique, philosophique, métaphysique …..).

Du coup revient en ma mémoire une « vision bouddhiste »  qui précise que le « monde est illusion(s) » ……. Wouahhh, où cela va-t-il m’entrainer puisque Cheminement est Mouvement, illusion ou pas.

Je semble déjà m’égarer sur la voie (non ferrée) me transbahutant de gare en gare … Erreur !!! Double Erreur !! Je ne m’égare, ni suis transbahuté !

Dans le fond (si je puis dire) me voici en un point de départ … comme celui d’avant, comme j’espère celui de devant. Bref je suis en cheminement d’un point à un autre, en quelque sorte « pas à pas » jusqu’à mon « tré-pas » qui devrait, qui sait, me faire aller vers un point ….. « central » … et hors illusions illusoires …….

Non rassure-toi je n’ai ni bu de l’alcool, ni usé de produits « illicites » en regard des « lois humaines », tout simplement je laisse libre ma (faible) capacité de raisonnement (non pas de résonnement, moqueur que tu es !).

Cheminement est débuter par l’avancement d’un pied, puis de l’autre, et ainsi de suite dans le déséquilibre permanent  de mon être physique qui lutte pour ne point chuter … Il lutte « pied  à pied » ! « Pas à pas » ! Maât au secours !!!

Et puis, et puis je m’y fais, je mi fée ….

Bigre tentons autre chose, soyons fou … un pas de côté, un seul (pas d’excès) et hop retour dans le droit chemin, pour cheminer d’équerre …..

Ouf, ça a marché, mais j’ai eu tout de même un bref raté cardiaque à quitter ainsi, soudainement, la droite ligne où, hélas, il m’arrive de m’ennuyer … pourtant la « rectitude » ce n’est pas rien !

Ne rigole pas toi ! Essaie !! Et on verra …

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Et maintenant que vais-je faire ? M’arrêter ? Faire une halte ? Poursuivre ?

M’arrêter ? Alors que j’ai commencé avec curiosité (pour n’être point seul) à déambuler, un peu en dilettante certes, mais avec un réel enthousiasme du, probablement à mon jeune âge …

Faire une halte ? Encore jeunot je peux (je dois ?) éviter toutes pauses excessives ne pouvant que me mener à l’oisiveté, à grignoter ce qui est dans mon balluchon, à me mirer satisfait de ces pas dans le miroir que j’ai toujours avec moi, adolescence quant tu nous tiens …..

Poursuivre ? Jusqu’où ? je fatigue un peu déjà, rhumatisme et arthrose se conjuguent pour me ralentir, me faire hésiter, me faire tré-bucher lorsque je me risque à enjamber un autre moi-même découvert sur ce chemin …….

Que diantre avançons !!!

Une (fausse) interprétation du « marche ou crève » … mais je ne me déballonne pas ! J’enjambe, me retourne et je vois … la chair quitte les os ……. déjà !

Mais j’ose !!

Je prend la « forme », point par point, la redresse avec finalement guère de difficultés et me voilà « elle » …….

Cheminement où donc me mènes-tu sans désemparer, traversant la ligne droite définie par une équerre, pour m’accompagner dans des voies qui n’en sont qu’Une, la mienne. D’où mon face à face intime et ma contemplation frissonnante d’avec mon devenir humain.

« Meurs et deviens ! » (Goethe).

Je ne suis pas pusillanime .. l’obduration n’est pas mienne … mais plutôt tenté par l’alacrité ….. De plus j’ai une vision holistique de la Vie, je suis sensible à un avenir coruscant et flavescent ……. Alors, que diable je poursuit mon cheminement délaissant « Satan », préférant « Lucifer ».

En mouvement, ne veut pas dire sans pause !

Aussi je prends le temps, n’existant pas, de souffler (inspir/expir) après moult hésitations, de nombreuses interrogations, d’incommensurables méditation : me voici à un Seuil.

Je souffle oui, mais chancelle aussi devinant dans les limbes de ce seuil un Devoir, le mien maintenant !

D’autres péripéties m’accompagnent alors, d’une soif de vengeance à la maîtrise de l’architecture qui ne m’empêche point de m’égarer dans un gouffre au chemin lardé de nombreuses portes codées dont l’ultime me fait fuir d’effroi ! Mais je m’en sort, pas seul, accompagné que j’étais à cette occasion de deux larrons …

Enfin c’est « sous une voûte – sacrée - » que je suis « Elu », sans vote ….. oui je sais ce n’est pas « démocratique » … mas peu me chaut, c’est ainsi !

Je te sens vibrer d’une jalousie âcre ….. et bien … tant pis pour toi, je te laisse macérer dans ton acide sueur de déconfiture.

Une pause est bienvenue, pour calmer le cœur, apaiser l’esprit, reprendre souffle, réfléchir et méditer … et se restaurer itou !

Je suis mieux .. je n’ai pas envie de reprendre le « cheminement », s’abriter dans une routine quotidienne, en un lieu fixe a du bon dois-je concéder ;  je vais y songer et demain au réveil, au chant du Coq je trancherai, d’un coup d’épée bien sûr.

Avant cela je vais prendre l’air, balader dans le jardin d’à côté, là où foisonnent des roses …

« Qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autours de vous » (une anti-émission présentée par .. Personne ..) : Titre de naguère sur un média, titre que j’ai toujours apprécié, titre  qui me berce encore ….

Toutefois je m’interroge, sous ton regard scrutateur et sans vergogne : suis-je là où je devrais être, suis-je là au bout du bout de mon Cheminement, suis-je là car las de me mouvoir entre écueils, bourbiers, sables mouvant, imperfections que je devine à chaque miroir qui se dévoile, lui, à moi ?

Que Nenni !!!

Dans un sursaut d’orgueil (oui d’orgueil – ego toujours vivant), dans des frémissements de honte, dans un foisonnement de « curiosités & d’envies » je me dis : Nenni !!!

Certes je ne distingue même pas l’esquisse du commencement du début d’un But,

certes je n’entends pas le bruit rageur de mes pas retenus contre le gré de ma fierté blessée,

certes je ne marmonne plus aucune (fausses) excuses à ma somnolence passive, stérile et immobile !

Sacre Bleu ! Motivé je suis à nouveau pour aller ici ou là, ici et là où mon Intuition me guidera (accompagnée de ma Raison) pour cheminer encore sur les chemins broussailleux de mon cheminement encore celé.

Un Chevalier, un Élu se doit d’avancer, et le jardin que je pense avoir deviné me motive aussi par la couleur et les fragrances de ses Roses que je perçois au cœur de mon ombre lorsque luit Râ dans mon dos …..

Je m’élance .. ragaillardi par ces visions qui m’attirent, attirent mes sens, et au delà semblent me faire miroiter le passage au travers d’un miroir …

Ténèbre, Lumière, kaléidoscope où se cognent des images d’hier et de demain, des futurs éclairés, des épreuves difficiles, un chemin neuf (9 aussi je crois …), mais déjà je distingue comme un pallier cerné des ténèbres mais ouvert vers Une Lumière.

Je vais traverser un Pont, j’y suis contraint pour aller plus loin, plus profondément, vers moi et autrui … Il me faut obtenir la Liberté de Passage !

Un cheval apparait que j’enfourche, Chevalier que je suis pour au pas, au trot et enfin au galop franchir et dépasser des collines les une noires, d’autres blanches, au loin je crois même distinguer des rouges … Mon cheval, un destrier « pie » accélère encore de lui-même et me force à me cramponner à son col ….. Heureusement je n’ai point à brandir mon épée …

Au long de cette chevauchée « fantastique » je me laisse aller à mes rêves, à mes images d’un passé que je vois plus clairement, à mes mirages de demain qui sait … Tu voudrais savoir lesquelles ? Et bien Non ! Elles relèvent toutes de mon intimité  que je redécouvre dans un regard désormais différent.

Des combats défilent si vite que je ne perçois pas l’adversaire, moi peut-être ?

Des étapes ensablées dans la mouvance de mon « moi » ?

Une Epée brandie à mon poing et qui étincelle des rayons de Ré sûrement ?

Mon manteau blanc (je ne m’étais même pas aperçu de sa présence sur mes épaules !) frappé d’une croix pattée rouge tel le sang qui tambourine à mes tempes virevolte similaire à une Aura que je discerne à peine, avec peine, trouble même comme mes pensées en cet instant …

Me voici rendu, enfin j’imagine …

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Un campement, un camp fortifié où trône au centre une échelle double, curieux …..

La nuit rampe vers nous, aussitôt (aussi tard ..) il m’est demandé de « veiller » sur l’assoupissement serein des unes et des uns qui se calfeutrent dans leur manteau, sous une bâche, proches de flamme réchauffantes …….

Me voici seul ! En sentinelle dans cette obscurité qui me cerne et m’enserre, à veiller !! Je suis dans la Ténèbre un Veilleur !!!

Trois « ennemis » potentiels sont dissimulés, ici et là, maintenant comme toujours, dans les limbes de cette nuit à rêver de corrompre …

Seule la faible clarté d’une Lune complice, et les luminaires de la Voie Lactée, m’aident, dans le silence égratigné des bruits d’animaux qui rôdent en quête de repas, à rassembler mes pensées éparses … tout en gardant mes sens en alerte.

Mes pensées patinent un peu comme l’esquisse de mes futurs pas le long d’un chemin à reprendre, seul.

Tu t’étonnes, tu ronchonnes, tu m’injuries en silence (couard que tu es), mais est-ce réellement toi ? N’est-ce pas cet « ego » qui a prit ton apparence sardonique et colérique …

Les Ténèbres sont terribles … la Lune qui reflète le Soleil ne me suffit pas dans l’instant sombre ….. Il va me falloir reprendre mon Cheminement dans la clarté de la Lumière : « fais ce que dois, advienne que pourra » !

Tu en restes tout esbaudi … Tu penses (enfin si on veut) que tu vas pouvoir suivre mes pérégrinations comme un feuilleton en « live » … Que nenni !

Autant le(s) chemin(s) est (sont) publique(s)  (cf. chemin communal, départemental et autres..), autant le Cheminement ne peut être qu’intime ….. alors ton feuilleton tu te le fais pour toi même, par toi-même !! Et toc !!

Je ne peux qu’essayer de partager, avec toi, avec autrui, que mes propres sensations personnelles voilées sous les brumes d’allégories absconses, naturellement.

Et puis je n’ai pas terminé à randonner ainsi, partout et ailleurs, j’avoue même y avoir pris goût malgré les égratignures, les balafres,  les titubements et les chûtes provisoires qui me mènent à moi-même …….

Et une multitude, une foultitude de chemins me restent à parcourir dans mon éternel Cheminement.

Heureusement que ceux-ci se placent sous la voie lacté, complice de la voûte étoilée, qui balisent mes pas sous le regard complice comme toujours de …

Et j’aime.

Chris janvier 6019

1002pensamiento

Commentaires»

  1. Konchog Tharlam: Le précieux chemin-
    Se connaitre, c’est se connaitre en soi et se connaitre de soi
    en soi : incubation -athanor fermé- feu adapté- consumation lente ou forcée- transmission de l’énergie à la matière, la rendre moins inerte, plus prompt à agir, à l’âme qui agit.
    En soit: se reconnaitre , se retrouver, se voir ici » clairement, frontalement, sans dévier le regard
    se connaitre de soi : s’affranchir des postures et des tours d’ivoires, se débarrasser des manteaux de fausses vertus;
    Se mettre en marche, sur des chemins dont les rives sont parallèles, en étant dressé verticalement tant en corps qu’en esprit et en âme; une trilogie en devenir, qui se nourrit de forces dont nous sommes les réflecteurs ou les absorbeurs par distillations et écrémages;
    Etre sur le chemin le bourdon du pèlerin en main, dont la crosse ressemble à un point d’interrogation, car les réponses ne se trouvent qu’après s’être posées les bonnes questions sans attendre de rencontrer un sphinx à l’attitude paisible et impressionnante.
    Chemin faisant, l’environnement change, tout comme le point d’horizon, mais la constance reste à l’image du Professeur Tournesol et de son pendule… mais en allant vers l’Est, vers l’Orient, destination: âmes retrouvées, du jumelage entre conscience et connaissance pour que le Savoir soit « le voir-ça », là ou le lion vert s’assagit et laisse le rubis transparaître, sans perdre son souffle ni son élan; Elan a renouveler à chaque carrefours de la vie, à chaque pattes d’oies, en bon Pédauques, en Compagnon de l’Art qui voyage avec ses outils et peaufine la manière de s’en servir, qui élabore son égrégore pour le mettre en partage, pour l’agglomérer avec les énergies des Frères et des Sœurs à la recherche eux aussi de l’Unité.
    « Tant de livres à lire, à ouvrir! Si peux de Siècles… »
    L’itinéraire est libre, c’est pour cela qu’il est précieux de le préserver et de ne pas stationner « car tout vibre, tout bouge »
    Allez! un effort de volonté et la distance à parcourir sera comme les segments de droites qui composent une forme géométrique, quelle qu’elle soit cette forme, et dans laquelle nous nous mouvons, avec toutes nos particularités et éléments composants notre matière sublimé par la foi en le cheminement déterminé.
    A chacun sa route, son chemin, sa voie, son tracé; Nous aurons l’occasion de les voir se recouper en des endroits ou l’échange sera fructueux, apaisant, vivifiant, remotivant. Ainsi le serpent de feu traverse les sphères et leurs éclats nous éclairent dans notre obscurité, œuvrant à nous appareiller dans la construction de nos êtres dans les éléments qui nous composent, et si nous sommes dans la matière c’est pour agir avec elle, et de laisser notre esprit être l’aurige qui discipline les chevaux dans l’usage de leurs forces et de leurs allant.
    L’âme a tiers… L’âme est le tiers de l’homme, est contribue à son élévation, sa révélation à l’Unité, son mariage, son lien avec » ce qui est et qui n’est pas- Ehehei- »
    C’est avec cette orientation qui devient permanente, que le cherchant progresse dans son décorticage du corps brut pour retrouver le corps ailé, pour rectifier.
    Si le premier pas ne coute rien, les autres ont un prix,mais celui-ci n’est jamais au-dessus de nos moyens si tant est qu’en force principielle nous nous établissons.
    Puisse votre chemin précieux car unique en soi, vous soit révéler en cette vie, pour préparer la suivante et vous rendre régent de l’Univers dans la simplicité de la Claire Lumière, qui est disponibles pour tous à toutes et à tous.

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