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Une petite partie du site de Petra – Jordanie 10 mars, 2021

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http://www.juste-pour-voir.net/20101116Petra/

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La grande malbouffe | ARTE 9 mars, 2021

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LA PRATIQUE DES SONS ET DES COULEURS 8 mars, 2021

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The beauty of pollination 7 mars, 2021

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JE PLEURE 6 mars, 2021

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JE PLEURE

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Je pleure le temps de l’absence

Des pères qui fuient leurs enfants,

Les petits perdus sans défense

Immobiles dans la cour des grands.

Je pleure les jouets sans ressort

Dans les songes des anges cruels,

Les emblèmes à tête de mort

Dans la hotte du Père Noël.

Je pleure les rebuts de l’âge

Et les corps qui se défont,

S’enfoncent chaque jour davantage

Dans le noir d’un puits sans fond.

Je pleure la désespérance

Et l’errance des sans-abris,

Sans un toit, l’ombre d’une chance

De sortir un jour de l’oubli.

Je pleure la douleur des ventres,

Et l’attente dès le matin

Des brûlures qui se concentrent,

Les nœuds de la peur, de la faim.

Je pleure les masques de fer,

Les torrents de fiel qui mènent

Entre deux murailles de verre,

De l’indifférence à la haine.

Je pleure les chants qui racontent

Les corbillards de fortune,

Et conduisent encore sans honte

Des Mozart aux fosses communes.

Je pleure les hommes en attente

Dans les couloirs de la mort,

Le doigt qui presse la détente

Sur les tours des miradors.

Je pleure les corps de rechange,

Le commerce des chairs à canon,

Les coups de couteau qui s’échangent

Sous les bombes à fragmentation.

Je pleure les heures qu’on décompte,

Le labeur subi sans passion,

Les bras qui s’écartent à bon compte

De la chaîne humaine en action.

Je pleure les mots qui s’enlisent

Dans l’ire des rejets, le dégoût,

La paresse qui se déguise,

Les pâles devises des voyous.

Je pleure le viol des langues,

Les mensonges dits à demis-mots,

Et le vol enfoui sous la gangue

Des formules, le règne du faux.

Je pleure la fuite en avant,

Dans les trous noirs du destin,

Les discours du monde savant

Qui ne font ni mal, ni bien.

Je pleure les mains qu’on rattache

Aux tâches ingrates et soumises,

Les intermédiaires qui se cachent

Derrière ceux qui raflent la mise.

Je pleure les arbres arrachés,

Les géants couchés, les sans-terre,

Les racines au ciel dressées

Des aveugles dans la lumière.

SOURCE : http://www.patrick-carre-poesie.net/spip.php?rubrique45

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Les wizigoths – Bruno Dumézil 5 mars, 2021

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Je suis maman 4 mars, 2021

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Pour la femme dont le mari fait un « arrêt supplémentaire » tous les soirs après le travail.

Pour la femme qui pleure la perte d’une grossesse que personne d’autre ne connaissait.

Pour la femme qui mène toujours devant, même si elle est perdue à l’intérieur.

Pour la femme qui a été licenciée pour son quatrième retard parce qu’elle est réveillée depuis une semaine consécutive avec un enfant malade.

Pour la mère célibataire qui ne sait pas comment les services publics vont continuer ce mois-ci.

Pour la femme qui a subi 2 FIV et qui a essayé pendant cinq ans sans succès mais qui se présente toujours à chaque baby shower pour ses amis.

Pour la femme qui ne s’est toujours pas pardonnée l’avortement qu’elle a eu il y a 20 ans.

Pour la femme qui jette un regard sur elle et ses enfants alors qu’elle compte des pièces ou doit remettre quelque chose au supermarché.

Pour la femme qui ouvre la porte à la nouvelle de la mort de son mari à l’étranger trois semaines avant son retour à la maison.

Pour la femme qui vit avec une anxiété tranquille parce que personne ne comprend ce qui pourrait vous stresser.

Pour la femme qui donne à sa famille toute la journée, tous les jours et qui a juste besoin d’une pause.

Pour la femme qui sourit à des étrangers toute la journée en public – mais pleure silencieusement chaque nuit.

Pour la femme qui a voulu tout finir mais a trouvé la force de continuer.

Pour la femme qui a entendu parler d’elle à l’église aujourd’hui.

Pour la femme qui dort à côté d’un inconnu tous les soirs.

Pour la femme dont la génétique ne lui permettra jamais de ressembler à celles des magazines.

Pour la femme qui endure une relation brisée après l’autre car il n’y avait pas de père pour lui apprendre à quoi ressemble l’amour.

Pour la femme qui élève une fille sans père et prie pour que l’histoire ne se répète pas.

Pour la femme qui aime de tout son cœur et qui cherche désespérément à être aimée.

Pour chaque femme célibataire qui pleure sous la douche pour que personne d’autre ne voie. Parce que si vous n’êtes pas fort, personne ne l’est.

Ce n’est pas parce que l’eau lave vos larmes que vous ne pleurez pas. Ce n’est pas parce que vous pleurez que vous n’êtes pas assez fort pour le gérer.

Je suis toi. Je vous vois. Je suis avec toi, je pleure avec toi. Je t’aime

Auteur: Brittany Latham

Art: Yehuda Devir

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