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H e n r i A r a m H a i r a b é d i a n 31 janvier, 2022

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La symbolique de la crèche 30 janvier, 2022

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La symbolique de la crèche

creche

A quelques jours de la Saint Jean d’Hiver et de Noël beaucoup d’adultes et d’enfants ont fait leur crèche au pied du sapin. Pour beaucoup elle est un symbole chrétien, ce qui la rejette d’ailleurs de l’espace public. Mais quelle est-elle en réalité ? N’y a-t-il pas derrière les images un peu naïves et exotériques véhiculées par la religion, quelque chose de plus spirituel et universel ? Comme un témoin de la Grande Tradition ; comme un archétype, nous aurait dit Jung.

Penchons-nous un peu sur cette crèche, sur cette grotte, où tout ne pourrait être finalement que symbole.

 

SYMBOLISME DE LA CRÈCHE

Le mot « crèche » vient du latin « cripia » qui désigne la mangeoire, réceptacle dans lequel l’enfant Jésus aurait été déposé. Mais où ? Dans une étable, dans une grotte, peut-être une grotte aménagée en étable ? Sur les quatre évangélistes, seuls Luc et Matthieu évoquent la scène en disant que Marie « mit au monde son premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie. » (Matthieu). De son côté, Luc évoque une étable à Bethléem.

C’est dans les évangiles apocryphes entre le 2ème et le 4ème siècle qu’on va évoquer une grotte.

Les représentations de la naissance de l’Enfant-Jésus, avec ses bergers et ses Rois Mages, datent bien des débuts de l’ère chrétienne ; on trouve des sarcophages du ive siècle ornés de ces scènes.

On trouve trace de l’âne et du bœuf dans l’évangile du Pseudo‑Matthieu (premier quart du VIIe siècle) dit « l’évangile de l’enfance ».

On peut penser qu’il y a une réalité dans cette représentation de la nativité ainsi évoquée dès les premiers temps. Ce n’est pas en tout cas une invention du Moyen-Age. Bien sûr il reprendra et perpétuera ce thème qui devait sûrement parler aux paysans. La cathédrale de Chartres pour ne citer qu’elle possède des sculptures et des vitraux de la nativité.

A moins qu’au lieu de parler de réalité de la nativité on pense que les apocryphes l’évoquent en termes de symbole pour voiler la connaissance ?

Réalité ou pas, mise en scène ou pas, la nativité a une portée indéniablement symbolique et de continuité de la Tradition.

Le Moyen-Age quant à lui, empreint de superstitions et de la prégnance encore forte des traditions polythéistes, allait mettre en scène la Nativité dans les églises et sur leurs parvis où la population pouvait allègrement mélanger la parole de l’Église et ses plus ancestrales croyances. On raconte que ce soir-là, les animaux des étables pouvaient parler ou que le foin de la crèche guérissait. Les jeux théâtraux ont parfois perduré jusqu’au XIXème siècle. Plus tard on remplacera tout ceci par des crèches avec figurines et des chants de Noël.

Mais quoi qu’il en soit la Nativité est le symbole perpétué de la renaissance de la lumière le 25 décembre, 4 jours après le solstice d’hiver. Peut être même la crèche garde-t-elle d’autres symboles.

Les douze coups de minuit viennent de sonner. L’Enfant-Dieu repose entre Marie la Reine du Ciel et de la Terre et Joseph, « le Charpentier ». L’Homme et la Femme, le Masculin et le Féminin sont ainsi réunis autour d’un creuset où repose un Christ, un Christos, un Cristal, une pierre ou un œuf philosophal.

Cette mangeoire qu’elle ait existé ou non ne serait-elle pas d’abord un symbole alchimique ?

La crèche : l’athanor alchimique ?

Ce sont les Rois Mages qui vont nous faire entrer au laboratoire alchimique. Venus d’Orient en suivant l’étoile (Cf. Matthieu), leur nombre a été fixé à trois au cours des siècles pour se caler sur le nombre de présents offerts d’après l’Évangile : l’or, l’encens et la myrrhe. On les voit eux aussi sur des représentations des 1ers siècles (sarcophage d’Arles) : l’Enfant est au centre dans un berceau, la Vierge assise près de lui sur la gauche, l’âne et le bœuf derrière le berceau et sur la droite, debout, un berger. Au niveau inférieur, les trois mages sont habillés parfois comme des Perses et portent en tout cas des noms perses : Melchior, Gaspard et Balthazar. Parfois ils sont représentés comme les trois âges de la vie. Mais la constante principale est de les représenter comme venant des trois continents connus (l’Europe, l’Afrique et l’Asie) ; c’est ainsi qu’ils sont de trois couleurs différentes selon leur continent d’origine : un blanc, un rouge ou jaune et un noir.

Mais ces trois couleurs sont aussi et surtout celles de la réalisation alchimique du Grand Œuvre.

Les Rois Mages sont en effet de la couleur des trois Grandes étapes de transformation de l’Œuvre alchimique durant laquelle l’opérant tente de séparer le soufre du mercure depuis la materia prima. Si l’on voulait résumer ces étapes on pourrait les qualifier ainsi :

  1. L’œuvre au noir : la première étape est celle de la mort et de la décomposition, la dissolution du mercure et la coagulation du soufre.

Cette décomposition est suivie par une recomposition consistant en une union des deux polarités féminine et masculine ; c’est une histoire là aussi de mort et de résurrection !

  1. L’Œuvre au blanc : purification, élimination des scories, ce deuxième stade est symbolisé par la lune. Jung dit que l’ensemble des couleurs (symbole de la queue du paon) conduit à une couleur unique, le blanc qui contient toutes les couleurs.

Ici se termine le petit œuvre, la « spiritualisation du corps ».

  1. L’Œuvre au rouge : Passant d’abord par le jaune, associée au soleil et à l’illumination, il y a union du mercure et du soufre. L’alchimiste obtiendrait l’or alchimique…

Le rouge et le blanc, le soleil masculin et la lune féminine, peuvent, au moment où le feu atteint son acmé, célébrer leurs noces chymiques.

“Il est l’âme du monde qui met le Tout en mouvement et qui soutient le Tout. Sous sa forme terrestre primitive il est impur. Mais il se purifie progressivement au cours de son ascension dans les formes aquatiques, aériennes et ignées. Dans la quintessence enfin, il apparaît en son “corps clarifié”. Cet esprit est le secret qui fut caché depuis les origines.” Jung

Les Trois Mages

alchimiques nous rappellent ainsi que le Christ qui rayonne dans sa mangeoire est la réalisation alchimique, celle que nous devons réaliser en nous puisque notre but est cette réalisation du divin intérieur. La crèche c’est aussi notre grotte, notre temple intérieur, et nous avons à réaliser la divinité comme si nous réalisions l’Anthropos des gnostiques, l’image primitive de l’homme parfait, androgyne, instruit par la gnose et ayant réalisé son unité.

LA CRÈCHE ROYALE

Les Rois Mages ont offert à l’enfant Jésus de l’or, de l’encens et de la myrrhe car le Christ est à la fois messie, prêtre et roi du royaume intérieur et extérieur.

L’or est symbole de richesse et d’abondance, de la royauté et du pouvoir temporel, l’aspect social, EXTERIEUR.

L’encens est symbole de la divinité, de contact avec le ciel par les volutes qui montent ; c’est le côté spirituel, le prêtre, l’INTERIEUR.

La myrrhe, symbole de la passion et l’amour donc de la vie pour son parfum représente aussi la mort car elle sert à l’embaumement des morts. Chez les Juifs elle est aussi l’un des principaux composants d’une huile d’onction sainte, c’est pourquoi elle est aussi offerte à l’Enfant. En cela elle annonce et représente la résurrection et l’éternité du Christ.

Nos rois Mages sont passés à la postérité au point de les inscrire dans la voûte céleste. Dans la constellation d’Orion, trois étoiles forment le « Baudrier d’Orion », aussi appelé « les Trois Rois » qui, selon la tradition populaire, représentent les Trois Rois Mages.

Alors puisque que comme ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, levons enfin la tête pour observer le ciel le jour de cette Nativité royale alchimique.

Le ciel au-dessus de la crèche

Une hypothèse avance que les Rois mages auraient été des astronomes babyloniens, à une époque où cette science est florissante en Mésopotamie et influe beaucoup sur les prises de décisions aussi bien publiques que familiales. Et l’on sait que nos mages ont suivi une étoile très brillante qui les a menés jusqu’à la mangeoire royale.

Il faut regarder la scène de la nativité et de la crèche comme une allégorie astronomique et astrologique.

Ce qui est en haut étant comme ce qui est en bas, la crèche est donc une carte du ciel le jour du 25 décembre (jour où le Soleil renaît après le solstice du 21).

« Le moment de la naissance est arrivé. Les puissances supérieures après avoir formé en nous par l’esprit de la conception de notre fils spirituel, ont décrété selon leur sagesse que le moment est venu de lui donner le jour. Nous allons donc sortir de ces abîmes dans lesquels nous avons séjourné, dans lesquels, le saint par excellence n’a pas craint de descendre tous les jours pour en arracher les victimes, et pour libérer les esclaves ; nous allons recevoir dans la nouvelle atmosphère où nous arrivons, des affections plus vives et plus douces que celles de cette région ténébreuse d’où nous sortons et qui dès lors est censée morte pour nous. »Louis-Claude de St-Martin, « Le Nouvel Homme »

Ainsi, autour du Soleil (Jésus), se rassemblent dans une conjonction les constellations de la Vierge, des ânes (le Cancer) et du Taureau. La Vierge, un âne et un bœuf, sous l’œil d’un charpentier : un grand architecte ?

L’époque est empreinte d’astronomie et d’astrologie et on est en présence de mages astrologues ; ces données ne sont donc pas à négliger quand on sait que les évènements étaient annoncés et attendus avec des phénomènes célestes. Et on annonçait bien l’arrivée du Messie, roi des Juifs, dans des circonstances particulières. Sa venue devait être précédée par un lever héliaque de Jupiter (l’étoile des Rois dans l’astrologie gréco-romaine) et Saturne (l’étoile du Messie dans l’astrologie juive), dans le signe zodiacal de la « Maison des Hébreux ». Et cette prophétie se réalisa en l’an 7 avant notre ère, date probable de la réelle naissance de Jésus. Or ce lever héliaque et cette conjonction entre Jupiter et Saturne se fit dans la constellation…des poissons.

Ainsi s’ouvrait une nouvelle ère après celle du Taureau (bien visible en Egypte ou le bœuf Apis était l’emblème de Râ le Soleil), après celle du Bélier (le culte du Bélier Amon remplaça celui du taureau), venait celui du Poisson dont allait se parer la chrétienté.

* * *

Mais ce qui est à retenir tout particulièrement c’est que cette année, c’est d’abord une grande conjonction, elle se déroule le jour du solstice (jour où les planètes sont le plus proches) et elle se déroule dans la constellation du VERSEAU. Ce qui fera dire bien sûr que c’est un signe du changement d’ère : après celle des Poissons vient l’Ère du Verseau.

En guise de conclusion

Chacun selon sa sensibilité croit ou ne croit pas. Pour Jésus il y a différents degrés de croyance. Personnellement je pense qu’on ne peut pas remettre en question son existence réelle, son passage sur Terre. L’homme a existé et il fut, c’est certain, un des grands éveillés comme le fut le Bouddha. L’autre niveau de croyance est sa résurrection qui tient de la religion et de la foi de chacun.

Quoi qu’il en soit, comme on l’a vu avec les symboliques de la crèche, il est certain que cette scène de la nativité, du masculin et féminin rassemblés autour d’un cristal qui se trouve au fond d’une grotte, s’inscrit dans la Grande Tradition qui se perpétue depuis « La nuit des Temps ».

Cette crèche est aussi un symbole que chacun peut méditer pour faire naître dans la grotte de notre intimité l’Enfant divin en nous. Ceci est l’éveil, la révélation et tout ce qu’elle emporte avec elle lorsqu’elle est réalisée.

Bien sûr, comme le chien accroché au mollet du Mat, comme Hérode cherchant à tuer l’enfant, bien des embûches se dresseront sur le chemin du cherchant qui se dirige vers la lumière qui renaît un 25 décembre illuminant une crèche ou un cœur dans lesquels cherche à se déployer l’unité.

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Source : Grande Loge Traditionnelle Initiatique

Stonehenge, ses origines révélées | ARTE 29 janvier, 2022

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The Pink Panther in « Little Beaux Pink » 28 janvier, 2022

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Instant détente : Les fées dans les mangas et les fées du folklore celtique. Comparaison. 27 janvier, 2022

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Instant détente : Les fées dans les mangas et les fées du folklore celtique. Comparaison.

CELTI-

 

Les fées deviennent immensément à la mode ces derniers temps surtout en milieu otaku du fait que pas mal de mangas les mettant en scène ont une grande popularité, Fairy Tail notamment, bon c’est pas vraiment centré sur elles de ce que j’en connais c’est le moins qu’on puisse dire et en plus c’est loin d’être tout neuf comme manga les premiers volumes datent tout de même de 2006 mais bon pour une raison ou une autre en ce moment c’est la grosse hype autour. Et une des conséquences est le retour en force de la fascinations des japonais pour les êtres de fantasy qui peuplent le folklore occidental notamment pour les yosei, les fées en langue japonaise. Cette fascination n’est pas neuve du tout. Des les années 1930 fées et elfes des histoires occidentales inspirent des poètes japonais qui se passionnent pour ces êtres proches des yokai, les esprits du folklore japonais.

Le plus ancien manga que je connaisse avec des fées dedans était Yosei, le monde des fées et date de 1970 mais alors la présence de fées et autres êtres issus de folklores occidentaux (parmi lesquels au Japon elles sont clairement les vedettes) dans la culture japonaise et aussi de façon plus restreinte dans les mangas demeure discrète. C’est dans les années 1990 que les fées deviennent populaires au Japon.

Ceci est principalement du à leur présence commune dans les jeux vidéos et films japonais de l’époque mais tient aussi à la marge à des contre cultures type Gothic Lolita qui s’inspirent beaucoup de ces êtres fantastiques qui les fascinent dans leurs créations. Le groupe de musique japonais Yosei Teikoku appartenant à cette mouvance Gothic Lolita et dont le nom signifie littéralement l’Empire des Fées qui a démarré sa carrière à la fin des années 1990 en est l’exemple le plus internationalement connu. Le concept du groupe est de se débrouiller pour que : « les humains se souviennent du cœur pur en eux qui croit aux Fées, oubliées avant d’en connaître l’existence ». D’ailleurs en 2005 la chanson Fée fut leur premier gros succès.

Dans les années 2000 c’est surtout le Japon qui est à la mode dans le milieu geek en Occident et du coup le jeu de cartes Magic The Gathering s’en inspire pour créer un nouveau bloc qui sera parmi ses plus gros succès, le bloc Kamigawa dont le thème est le folklore nippon parmi les cartes duquel on trouve la mention du mot yosei la plus connue des occidentaux non fans de mangas sur la carte Yosei, l’étoile du matin. Ce n’est cependant pas une carte fée mais une carte dragon. Cela reste cependant cohérent car pour les japonais yosei désigne tout les êtres des légendes occidentales et plus globalement non japonaises (en règle générale il arrive aussi qu’il soit employé pour désigner quelques êtres bien spécifiques du folklore japonais mais pourquoi exactement je l’ignore). Et oui je sais il y a des dragons au Japon aussi mais celui ci était clairement dans un style plus occidental qu’asiatique. Les japonais joueurs de Magic ont beaucoup apprécié ce bloc issu de leur folklore et les cartes qu’on y trouve, celle ci entre autres.

Dans les années 2010 la mouvance Lolita a donné naissance au Japon a de très nombreux albums jeunesse conçus par des Lolitas avec des fées en héroines ou vraiment au centre de ces histoires…tendance imitée d’ailleurs par les Lolitas d’autres pays notamment en France qui en ont produit quelques uns aussi dans le genre à l’époque. Et cette tendance a inspiré pas mal de mangakas du XXIème siècle qui créent de plus en plus de mangas à thème féerique inspiré des yosei au sens large avec dragons, sirènes, elfes et compagnie mais aussi et surtout de l’espèce des fées du folklore celte.

Alors dans la vision des fées des Japonais qu’est ce qui ressemble à celle des occidentaux et qu’est ce qui s’en distingue? Bon commençons par les ressemblances…l’imaginaire féerique japonais est très influencé par les productions Disney et de ce fait…il y a très peu de monsieur fé dans les histoires féeriques japonaises mettant le plus souvent en scène des personnages exclusivement féminin là où les fées du folklore celte sont en nombre égal d’hommes et de femmes. L’idée qu’une fée se trouve surtout dans les contes de fées occidentaux qui sont la seconde référence principale et quasi unique des japonais avec les Disney concernant leur image des fées est aussi assez fréquente chez eux et à part les rares passionnés peu de Japonais connaissent les fées comme les représentent des versions plus anciennes ou plus celtiques du folklore féerique.

Pourtant…force est de constater que les japonais ont bien un imaginaire féerique plus proche de celui du peuple celte que ne l’ont les occidentaux sans racines celtiques malgré une distance nettement plus forte qui les séparent des nations celtes tant géographiquement que culturellement. Cela vient de ce que les fées celtes sont considérées par les japonais comme les yokai de l’Occident ce qui yokai et fées ayant en effet beaucoup de points communs les mènent intuitivement à en avoir une vision plus en adéquation avec le folklore celte bien que la plupart d’entre eux en ignore presque tout.

Les fées dans l’imaginaire féerique japonais peuvent prendre toutes les apparences et toutes les formes et peuvent être belles aussi bien que d’allure normale ou même laides. L’aseptisation du folklore féerique par Disney et par les contes de fées à la morale souvent très prude finissant le plus souvent bien n’a pas empêché que les histoires de fées au Japon prennent souvent un tour tragique, on ne sait pas trop comment mais l’idée victorienne que les fées sont en voie d’extinction de nos jours est parvenue jusqu’au Japon où c’est souvent un élément central des histoires de fées ce qui va forcément avec des univers rarement tout roses. Peut être que le fait que la mode des fées soit beaucoup liée à la mouvance Gothic Lolita au Japon qui elle même a un certain lien avec le mouvement gothique occidental et les univers sombres y est pour quelque chose aussi. Les adultes japonais n’ont aucune honte à croire aux fées et à lire des histoires à ce sujet « à leur âge » vu que la plupart croient aux yokai et donc trouvent logique de croire aux yosei aussi assez facilement vu qu’il n’y a pas de raison qu’il n’y ait d’esprits qu’au Japon. Les fées sont perçus par les japonais comme des êtres aux personnalités, intentions et fonctions variées ayant leur vie propre et dont la distinction la plus évidente par rapport aux humains est leur habileté magique. Pas nécessairement comme voulant réaliser les souhaits des humains et toujours gentilles et innocentes loin s’en faut…mais pas comme des démons machiavéliques non plus juste comme aussi moralement nuancées que les humains. Enfin les Japonais considèrent les fées comme faisant partie du monde naturel mais pas au sens d’être des esprits élémentaires de la Nature plus comme juste des êtres appartenant à un monde naturel invisible et magique mais étant en dehors de cela exactement comme les humains, les dauphins ou les chimpanzés une espèce biologique normale. Aussi le tabou de ne pas manger de la nourriture du monde des fées présent aussi par rapport à la nourriture du monde des yokai dans la tradition shinto est connu des japonais et le folklore japonais attribue divers mondes aux esprits de la tradition shinto ce qui fait que les japonais savent généralement que les fées ont leur propre monde et les japonais tendant à connaitre les mythes arthuriens du fait de leur diffusion hollywoodienne nomment ce monde Avalon. Avalon est un des noms donné au monde des fées dans la tradition celte et tout les éléments de ce paragraphe sont cohérents avec la tradition du folklore féerique celtique.

Il n’y a en fait que par une sur féminisation de ses histoires et une inspiration nettement plus forte des contes de fées français et anglais que des histoires de la tradition celte que l’imaginaire féerique japonais se distingue du coup de l’imaginaire féerique celte.

 fees

SOURCE : https://culturedruidique.wordpress.com/2019/05/26/instant-detente-les-fees-dans-les-mangas-et-les-fees-du-folklore-celtique-comparaison/?fbclid=IwAR3NVqg3JwKCXvrhN30AF2Hj-A-dEue0PlqLZdGU0su0nA7p2fUoBD0x2Qo

Le monde de Xi Jinping | ARTE 26 janvier, 2022

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Parapsychologie, l’étude des phénomènes PSI ou la magie psychique 25 janvier, 2022

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