Le paradoxe de Simpson 31 mars, 2022
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Les bonbons 30 mars, 2022
Posté par hiram3330 dans : Silhouettes , ajouter un commentaireLes bonbons (version 1964)
Paroles et Musique: Jacques Brel 1964
J’vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs, c’est périssable
Puis les bonbons, c’est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout, quand elles sont en boutons
Mais, j’vous ai apporté des bonbons
J’espère qu’on pourra se promener
Que madame vot’ mère ne dira rien
On ira voir passer les trains
A huit heures, moi, je vous ramènerai
Quel beau dimanche pour la saison!
J’vous ai apporté des bonbons
Si vous saviez c’que je suis fier
De vous voir pendue à mon bras
Les gens me regardent de travers
Y en a même qui rient derrière moi
Le monde est plein de polissons
J’vous ai apporté des bonbons
Oh oui! Germaine, est moins bien qu’vous
Oh oui! Germaine, elle est moins belle
C’est vrai qu’Germaine a des ch’veux roux
C’est vrai qu’Germaine, elle est cruelle
Ça, vous avez mille fois raison
J’vous ai apporté des bonbons
Et nous voilà sur la Grand-Place
Sur le kiosque, on joue Mozart
Mais dites-moi qu’c’est par hasard
Qu’il y a là votre ami Léon
Si vous voulez qu’je cède la place
J’avais apporté des bonbons
Mais bonjour! Mademoiselle Germaine
J’vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs, c’est périssable
Puis les bonbons c’est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout quand elles sont en boutons.
Allez! J’vous ai apporté des bonbons
Les bonbons (version 1967)
Paroles et Musique: Jacques Brel 1967
Je viens rechercher mes bonbons
Vois-tu, Germaine, j’ai eu trop mal
Quand tu m’as fait cette réflexion
Au sujet de mes cheveux longs
C’est la rupture bête et brutale
Je viens rechercher mes bonbons
Maintenant je suis un autre garçon
J’habite à l’Hôtel Georges Vé
J’ai perdu l’accent bruxellois
D’ailleurs plus personne n’a c’t accent-là
Sauf Brel à la télévision
Je viens rechercher mes bonbons
Quand père m’agace, moi j’lui fais: « Zop! »
Je traite ma mère de névropathe
Faut dire que père est vachement bath
Alors que mère est un peu snob
Mais enfin tout ça, hein, c’est l’conflit des générations
Je viens rechercher mes bonbons
Et tous les samedis soir que j’peux
Germaine, j’écoute pousser mes ch’veux
Je fais « glou glou », je fais « miam miam »
J’défile criant: « Paix au Vietnam! »
Parce que enfin, enfin, j’ai mes opinions
Je viens rechercher mes bonbons
Oh! Mais c’est ça, votre jeune frère?
Mademoiselle Germaine, c’est celui qui est flamingant?
J’vous ai apporté des bonbons
Parce que les fleurs c’est périssable
Puis les bonbons c’est tellement bon
Bien que les fleurs soient plus présentables
Surtout quand elles sont en boutons
J’vous ai apporté des bonbons…
Sandro Botticelli – Pittore della Divina Commedia 29 mars, 2022
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Kyrie Eleyson- Ukrainian Orthodox Chant of the XV Century by Kyiv Chamber Choir (sacred choral music) 28 mars, 2022
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Le jardin japonais ou le pouvoir de la nature – Japanese garden or power of nature – 庭 27 mars, 2022
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Poème d’Alzheimer 26 mars, 2022
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentairePoème d’Alzheimer
Ne me demande pas de me rappeler
N’essaie pas de me faire comprendre
Laisse-moi me reposer
Fais-moi savoir que tu es avec moi
Embrasse mon cou et tiens ma main
Je suis triste, malade et perdu
Tout ce que je sais
C’est que j’ai besoin de toi
Ne perd pas patience avec moi
Ne sacre pas, ne crie pas, ne pleure pas
Je n’y peux rien de ce qui m’arrive
Même, si j’essaie d’être différent
Je n’y arrive pas
Rappelles-toi que j’ai besoin de toi
Que le meilleur de moi est parti
N’abandonne pas reste à mes côtés
Aime moi, jusqu’à la fin de ma vie
1937-2022 : MARIOUPOL, NOUVELLE GERNIKA… 25 mars, 2022
Posté par hiram3330 dans : Silhouettes , ajouter un commentaire1937-2022 : MARIOUPOL, NOUVELLE GERNIKA…
ASSEZ
Que se passe-t-il ?
J’n’y comprends rien
Y avait une ville
Et y a plus rien
J’me souviens que j’marchais
Que j’marchais dans une rue
Au milieu d’la cohue…
C’était plein de couleurs
De mouvements et de bruits
Et puis voici
Que dans le ciel bleu de midi
De plus en plus fort j’entendis
Comme arrivant de l’infini
Ce drôle de bruit
Ce drôle de bruit
J’me souviens que les gens
S’arrêtèrent de marcher
Et d’un air étonné
Tout le monde a levé le nez
Vers le ciel angélique
Couleur de paradis
D’où sortait cette musique
Comme accordée sur l’infini…
Et brusquement,
Il y eut un éclair aveuglant
Et dans un souffle incandescent
Les murs se mirent à trembler
Que s’est-il-passé ?
J’n’y comprends rien
Y avait une ville
Et y a plus rien
Y a plus rien qu’un désert
De gravats, de poussière
Qu’un silence à hurler
A la place où il y avait
Une ville qui battait
Comme un cœur prodigieux…
Mon Dieu, mon Dieu
Faites que ce soit
Un mauvais rêve
Réveillez-moi
Réveillez-moi
Réveillez-moi
(Claude Nougaro, 1959, première chanson de son premier album…)
ASSEZ
Il serait temps que l’homme s’aime
Depuis qu’il sème son malheur
Il serait temps que l’homme s’aime
Il serait temps, il serait l’heure…
Il serait temps que l’homme meure
Avec un matin dans le cœur
Il serait temps que l’homme pleure
Le diamant des jours meilleurs…
Assez ! Assez !
Suffit.
Il serait temps que l’homme règne
Sur le grand vitrail de son front
Depuis les siècles noirs qu’il saigne
Dans les barbelés de ses fronts…
Il serait temps que l’homme arrive
Sans l’ombre avec lui de la peur
Et dans sa bouche la salive
De son appétit de terreur…
Assez ! Assez !
Suffit.
Assez ! Assez !
Fini.
(Claude Nougaro, 1980)