Ce que la corrida vous cache d’horreurs ! 26 juin, 2022
Posté par hiram3330 dans : Apports , trackbackCe que la corrida vous cache d’horreurs !
En coulisse, on dit que le taureau est « préparé » avant d’entrer dans l’arène, afin de diminuer ses capacités physiques. Diverses techniques sont employées :
• Cornes sciées à vif entre 5 et 10 cm, le taureau étant alors enfermé dans un caisson dont seules les cornes dépassent. C’est ce qu’on appelle l’afeitado.
L’opération génère d’intenses souffrances pour l’animal. La physiologie de la corne est similaire à celle de la dent : c’est une matière vivante très innervée (riche en nerfs) et donc hypersensible. En termes de douleur, cette « intervention » reviendrait à nous scier une dent sans anesthésie, les nerfs à vif.
Cette amputation est encore plus ignoble quand elle s’accompagne de l’implantation d’un petit morceau de bois afin d’éviter au sang de gicler.
Pour le taureau, les cornes jouent en quelque sorte le rôle d’antennes pour se repérer dans l’espace. Si ce procédé occasionne une vive douleur qui dissuade l’animal de se servir de ses cornes, les raccourcir revient en outre, non seulement à lui ôter toute perception spatiale, mais aussi à le diminuer psychologiquement.
• Yeux enduits de vaseline pour désorienter l’animal.
• Narines dans lesquelles du coton est enfoncé et qui descend jusque dans la gorge dans le but de rendre plus difficile la respiration de l’animal.
• Pattes enduites d’essence de térébenthine qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l’empêcher de rester tranquille.
• Testicules dans lesquelles on insère des aiguilles cassées dans le but de l’empêcher de s’asseoir ou de s’affaler.
• Échine et reins auxquels sont infligés des coups de pieds et de planches. Ces coups ne laissent aucune trace. Juste avant de rentrer dans l’arène, il peut arriver que l’on laisse tomber une trentaine de fois sur l’animal immobilisé des sacs de sable de 100 kg.
• Sabots limés, voire incisés dans lesquels on enfonce des coins de bois entre les onglons.
• Usage en dose massive de produits purgatifs (suppositoires au poivre), tranquillisants, hypnotisants, voire même de sprays paralysants (identiques à ceux utilisés par les forces de l’ordre et altérant la vue).
Dans l’arène,
Premier acte, le tercio de pique :
Perchés sur leur cheval, deux picadors enfoncent de longues piques (les puyas) jusqu’à 14 cm dans la peau afin de couper les muscles releveurs et extenseurs du cou, ainsi que les ligaments de la nuque.
Cette étape permet à la fois d’affaiblir l’animal et d’évaluer son comportement. En effet, le taureau ne peut plus bouger la tête, qu’il garde baissée lors des différentes passes et démonstrations.
Deuxième acte : le tercio de banderilles :
Arrivent en scène les banderilleros, ces personnes dont la mission est de planter dans le dos du taureau 3 paires de banderilles.
Les banderilles sont des tiges multicolores, munies d’un harpon de 5 à 6 centimètres de long, qui distraient le public par leurs couleurs vives et détournent la vision du sang, donnant un aspect festif à la corrida.
Le but inavouable de ce « jeu » est de faire évacuer le sang de l’animal pour l’empêcher d’avoir une hémorragie interne suite aux blessures infligées par la pique du picador. On s’assure ainsi que le taureau ne flanchera pas avant la fin du spectacle.
Troisième acte : le tercio de mort :
Place au matador qui commence par une faena, cette série de passes avec un drap rouge, pour finir par planter son épée dans le dos ensanglanté de l’animal. On dit qu’il porte l’estocade. Cela est censé constituer l’acte de mise à mort. Il dispose de 3 épées.
Mais la mise à mort se complique…
Car souvent, l’épée est mal plantée. Elle peut sortir par les flancs ou transpercer un poumon. Dans ce cas, l’animal vomit son sang et meurt asphyxié par une hémorragie interne.
Malgré cette torture, 1 fois sur 3 le taureau ne tombe pas à terre et reste debout, suffoquant de douleur.
Le matador poursuit alors la tuerie à l’aide d’une épée spécifique, le verdugo, plantée entre les deux cornes pour lacérer le cerveau et forcer l’animal à tomber à terre.
Mais il se peut que l’animal ne soit toujours pas mort.
Le coup de grâce est alors donné par l’un des assistants du matador qui lui plantera un poignard, appelé puntilla, dans la nuque, pour sectionner la moelle épinière.
Ce geste peut lui aussi en cas d’échec être répété plusieurs fois.
Au terme de ce coup de grâce, le taureau, sous la douleur insoutenable, sera pris de convulsions incontrôlables puis sombrera peu à peu.
merci Cathy pour ce partage
Commentaires»
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Combien d’horreurs sont commises au nom de la tradition ? mais la description de la « Préparation » du taureau me laisse sceptique… Il serait bon de citer vos sources.
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