Le SENS CACHÉ du CORBEAU et du RENARD et Le Corbeau et le Renard (Analyse au fil du texte de la Fable) 31 août, 2023
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LES 5 PHASES DU TRAVAIL CRÉATEUR 30 août, 2023
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Les cinq phases du travail créateur et de leurs inscriptions dans l’œuvre
l. LE SAISSEMENT CRÉATEUR.
Devenir créateur, c’est laisser se produire, au moment opportun d’une crise intérieure
(mais ce moment, toujours risqué, ne sera reconnu opportun qu’après coup),
une dissociation ou une régression, partielles, brusques et profondes : c’est l’état de saisissement.
2. PRISE DE CONSCIENCE DE REPRÉSENTATIONS PSYCHIQUES INCONSCIENTES.
La partie consciente (sinon c’est la folie) rapporte de cet état un matériel inconscient, réprimé,
ou refoulé, ou même, jamais encore mobilisé, sur lequel la pensée reprend ses droits.
3. INSTITUER UN CODE ET LUI FAIRE PRENDRE CORPS.
Le noyau organisateur devient un code permettant de générer une œuvre originale.
Le décodage, cet engendrement requièrent un matériau concret auquel ils donnent
forme – chaos à soumettre à leur ordre –
cadre d’espace et de temps à l’intérieur duquel ces enchaînements se déploient.

4. LA COMPOSITION DE L’ŒUVRE.
Le travail de composition de l’œuvre est une perpétuelle formation de compromis,
qui ne peut être mené à bien qu’avec l’aide du Surmoi – remords, retouches,
variantes, documentation, préoccupations éthiques et logiques, esthétiques.
5. PRODUIRE L’ŒUVRE AU DEHORS.
Si le créateur surmonte ses ultimes inhibitions et sentiment de honte ou de culpabilité,
l’œuvre d’art produira sur le spectateur ou le visiteur une stimulation de la fantaisie consciente,
déclenchement de rêves nocturnes, accélération d’un travail de deuil, enclenchement d’un autre travail de création.
Déclarer l’œuvre terminée, la détacher de soi, l’exposer à un public,
affronter les jugements, les critiques – ou pire encore, l’indifférence.
Le rapport du créateur à l’œuvre s’achève. Parfois, dépression post-partum.
Il peut y avoir des retours à une phase antérieure
et l’ensemble du processus a à être parcouru plusieurs fois
par le créateur avant que son œuvre ne soit achevée.
Il n’en reste pas moins que, dans le cas général,
le créateur passe par ces cinq phases et qu’il doit changer
à chaque fois d’attitude, d’état psychique, d’économie de fonctionnement.
Être créateur, c’est être capable de changer plusieurs fois de registre de fonctionnement
pendant l’avancement du travail de création, et de s’en tenir au même registre tant qu’il est approprié.
Source: Didier Anzieu, Le Corps de l’œuvre, nrf, Éditions Gallimard
Mythologie Bouddhisme Taoïsme Confucianisme (Lao Tseu, Confucius, Immortels, réincarnation) 22 août, 2023
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EXCELLENTE RÉFLEXION 21 août, 2023
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaireAnggun & Florent Pagny – Nos vies parallèles (official video) 20 août, 2023
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Digression … A las barricades – Aux barricades 19 août, 2023
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VENDREDI 13 – LA VÉRITABLE HISTOIRE 18 août, 2023
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaireVENDREDI 13 – LA VÉRITABLE HISTOIRE
Tôt le matin du vendredi 13 octobre 1307 :
Exécutant les ordres du Roi Philippe IV le Beau, dit aussi Roi de Marbre ou Roi de Fer, Guillaume de Nogaret, Ministre du Roi, accompagné du Grand Inquisiteur et du Trésorier Royal, se présenta à la forteresse du Temple et donna la voix d’arrestation tous les Templiers qui s’y trouvaient, y compris leur Grand Maître, Jacques de Molay, qui était encore couché.
Les donjons du Temple servaient à enfermer une partie des chevaliers, mais le Grand Maître et ses principaux furent enfermés dans la prison du Louvre.
Dans le même temps, dans tout le Royaume de France, les sénéchaux, maires et prévôts royaux, accompagnés de leurs soldats, arrêtaient en masse tous les Templiers qu’ils trouvaient dans les Maisons de l’Ordre. Il n’y avait pratiquement aucune résistance, mais dans certains, comme Arras, les soldats ont décapité la moitié de la population.
Ils se conformaient ainsi aux instructions royales contenues dans une lettre que toutes les autorités recevaient depuis septembre de cette année-là, avec la condition expresse qu’elle ne serait ouverte que le 12 octobre et à la même heure, dans toutes les parties du royaume, en gardant le moins de stricte confidentialité.
On ne sait pas exactement combien de chevaliers ont été arrêtés, mais on estime qu’il y en avait environ 1000, bien qu’on parle aussi de 4000.
La plupart des chevaliers ont fui vers les pays qui les ont accueillis ou se sont installés dans d’autres endroits où l’Église ne pouvait pas atteindre eux. Gérard de Villiers, Percepteur de France, était l’un des chevaliers français qui ont réussi à s’échapper.
Tous les immenses biens de l’Ordre en France sont aussitôt confisqués !
Accusés d’hérésie (pratiques démoniaques, culte des idoles et vices contre nature), les interrogatoires commencèrent dès le lendemain, 14 octobre, donnant lieu à l’un des procès les plus honteux et les plus sinistres de l’histoire, le soi-disant « Poursuite des Templiers ». . », qui se termina par la suppression de l’Ordre, par la bulle papale Vox in Excelso , du 22 mars 1312 et par la mort de certains de ses membres, dont le Grand Maître, condamné au bûcher le 18 mars 1314.
Torturé, nourri au pain et à l’eau, installé dans des conditions inhumaines et toujours soumis au paiement de leur emprisonnement, on leur a refusé les sacrements et l’inhumation en terre d’église.
On ne sait pas avec certitude combien sont morts sur le bûcher, ou pendant les interrogatoires, ou des blessures reçues, ou de ceux qui ont été paralysés pour le reste de leur vie physiquement et moralement.
Quant à Philippe IV, dès qu’il apprit que les arrestations avaient été faites, il se rendit à la Tour du Temple et s’y installa, emportant avec lui son « trésor », qu’il ajouta à ce qu’il y trouva.
Des lettres furent également envoyées aux souverains européens leur demandant d’agir de même dans leurs royaumes, contre l’Ordre.
En Europe, l’Ordre a été éteint, mais à l’une ou l’autre exception, les chevaliers n’ont pas été molestés, étant intégrés dans de nouveaux ordres moins expressifs, comme ce fut le cas de « l’Ordre du Christ », fondé au Portugal par le roi D. Dinis, avec la marchandise et les troupes templières résidant dans le pays ou qui s’y sont réfugiées.
Jacques de Molay a passé sept ans en prison avant de mourir à l’âge de soixante-dix ans.
Le 12 octobre, veille de son arrestation, il avait rencontré le roi, dont il était le parrain (Molay était le parrain du fils cadet de Felipe IV), lors des funérailles de la belle-sœur du monarque, Catarina de Courtenay, épouse de Carlos de Valois, ayant reçu l’honneur de porter le cercueil, ce qui rend d’autant plus ignoble la perfidie du roi…
Mais comment un Ordre aussi puissant que les Templiers, chargé de gloire et de richesses, avec une tradition de deux siècles d’existence et qui ne dépendait que du Pape, pouvait-il
être anéanti du jour au lendemain ?
Dans sa jeunesse, le « Roi de Fer » avait demandé à être admis dans l’Ordre à titre honorifique, ce qui lui avait été refusé, la même chose lui étant arrivée lorsque, quelques mois avant l’anéantissement des Templiers, il avait demandé à rejoindre l’Ordre pour son plus jeune fils.
Son idée était de rendre héréditaire la fonction de Grand Maître, de réformer l’Ordre et de le maintenir sous la dépendance directe des rois de France.
Toujours en 1306, lors d’un soulèvement à Paris, le roi dut demander asile au Temple où il resta quelques jours en attendant que l’émeute se calme… Trop
d’humiliations pour quelqu’un comme lui !
De plus, de son palais, le roi pouvait voir chaque jour la Tour, rappel permanent d’un État dans un autre État, avec ses libertés, ses privilèges, sa haute, basse et moyenne justice et
son droit d’asile, que même le Roi n’osait pas casser.
Par conséquent, les raisons de la chute étaient nombreuses et diverses, mais elles résident principalement dans la lutte acharnée qui s’est développée entre la France et la papauté, entre Philippe IV et Boniface VIII, sans oublier l’aura d’immense richesse qui l’Ordre possédait, le soi-disant « Trésor des Templiers », qui pour un roi toujours avide d’argent comme le monarque français, et qui avait une dette énorme envers le Temple, devint une tentation irrésistible qui ne le ferait reculer devant rien. …
Avec cette mesure, Philippe IV parvient à équilibrer les finances royales, et en détruisant l’armée de l’Église, avec l’aide du pape Clément V qui l’avait lui-même élevé au trône pontifical, et qui s’établit en 1309 sur le sol français dans la ville d’Avignon, abandonnant Rome (d’où le schisme d’Avignon, dit aussi captivité babylonienne), le roi parvient à devenir le seigneur absolu du royaume de France.
C’est à partir de cet événement que le 13 et le vendredi sont entrés dans la superstition populaire comme malchance.
« NON NOBIS DOMINE, NON NOBIS SED NOMINI TUO DA GLORIAM »
« Pas à nous Seigneur, pas à nous mais toute gloire à ton nom. »
PAX LUX
Source : Daniel M. Paris