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La langue de Molière. 30 septembre, 2023

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La langue de Molière.

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J’adore la complexité de la langue française :

- Le plus long mot palindrome de la langue française est « ressasser ». C’est-à-dire qu’il se lit dans les deux sens.

· « Institutionnalisation » est le plus long lipogramme en « e ». C’est-à-dire qu’il ne comporte aucun « e ».

· L’anagramme de « guérison » est « soigneur » C’est-à-dire que le mot comprend les mêmes lettres.

· « Endolori » est l’anagramme de son antonyme « indolore », ce qui est paradoxal.

· « Squelette » est le seul mot masculin qui se finit en « ette ».

· « Où » est le seul mot contenant un « u » avec un accent grave. Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul !

· Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot.

Tout comme « triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « meurtre , « monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ».

· « Délice », « amour » et « orgue » ont la particularité d’être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle.

Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l’amour au pluriel.

C’est ainsi !

· « Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x] .

« oiseau » est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles.

Eh oui !

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SOURCE    : le net ….

Digression … Dobet Gnahoré – Gni (Official Music Video) 29 septembre, 2023

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Dans 100 ans en 2123 28 septembre, 2023

Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaire

Dans 100 ans en 2123

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Karim HamoutiLe proverbe / dicton / citation du jour

Dans 100 ans en 2123, nous serons tous enterrés avec nos parents et amis.

Des étrangers vivront dans nos maisons, que nous nous sommes battus si dur pour construire, et ils posséderont tout ce que nous avons aujourd’hui.

Toutes nos propriétés seront inconnues, … y compris cette voiture pour laquelle vous avez dépensé une fortune, elle sera probablement dans la ferraille.

Nos descendants ne sauront guère qui nous étions, ni ne se souviendront de nous.

Combien d’entre nous connaissent le père de notre grand-père ?

Après notre mort, on se souviendra de nous pendant quelques années. Nous ne serons qu’un portrait sur la bibliothèque de quelqu’un et quelques années plus tard notre histoire, nos photos, nos actes iront dans la poubelle de l’oubli de l’histoire… nous ne serons même pas des souvenirs..

Se battre pour toujours en avoir plus, sans avoir le temps pour apprécier les choses qui valent vraiment la peine dans cette vie….

on regrettera de ne pas avoir pris le temps de vivre, les promenades qu’on n’a pas faites, les câlins non donnés ,les bisous à nos enfants et nos amours qu’on n’a pas pris le temps de donner …

Il est encore temps !

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Source : le net ….

LA CARAVANE DES PROMESSES 27 septembre, 2023

Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaire

Youssef Jebri, Ecrivain

Financé par Youssef Jebri, Ecrivain

 

LA CARAVANE DES PROMESSES

maroc

Vendredi 8 septembre 2023, Casablanca, peu après 23h15, Yanis quitta précipitamment son appartement cossu du quartier du Maarif. Il partit rejoindre ses collègues du ministère de l’Aménagement du territoire. En 2004, quelques mois après un séisme qui ravagea la région d’Al Hoceima, dans le Nord du pays, Yanis intégra le ministère. Sorti major de la promotion 2002 de la prestigieuse école française des Ponts & Chaussées, il fut embauché à la faveur d’un recrutement externe réalisé pour attirer les jeunes talents marocains du génie civil.

Le séisme, d’une magnitude de 6,7 sur l’échelle de Richter, cause près de 700 morts, des milliers de blessés et d’énormes dégâts matériels. L’émotion fut vive dans tout le pays. L’incompétence et l’incurie des autorités furent pointées du doigt mais, comme d’habitude, nullement celles du roi. Sacralité et servilité obligent.

Depuis près de vingt ans qu’il travaillait au ministère de l’Aménagement du territoire, Yanis en avait connu des réunions et des cellules de crise. Il contribua au lancement du programme marocain de gestion des risques de catastrophes naturelles et à la création d’un fonds d’indemnisation. À cet effet, le Maroc reçut des aides et des prêts de la part d’organismes internationaux. Pourtant, les victimes n’étaient pas toutes indemnisées. Comme d’habitude, c’est au bon vouloir du roi.

En se dirigeant vers son véhicule de fonction, Yanis sentit comme un bourdonnement sourdre des fenêtres et des balcons des immeubles avoisinants. Au loin, les sirènes de deux, trois ambulances semblaient jouer aux sinistres avertisseurs, ces crieurs de malheur.

En ouvrant la portière de sa voiture, Yanis entendit un premier : « Ya latef ! Ya latef ! », puis rapidement un second, plus triste, plus émouvant. Un cri déchirant appelant à la miséricorde d’Allah.

En s’installant au volant de son Audi A6, Yanis comprit que la nouvelle du tremblement de terre qui venait de toucher le Maroc s’était répandue. D’abord rumeur, l’information se mua très vite en horreur. L’ampleur de la catastrophe sema l’effroi et l’émoi. Sur les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, les corps n’étaient plus que des cadavres et les bâtiments, par milliers, étaient couchés au sol. Partout des morts. Des douars entiers furent détruits.

L’Audi A6 s’engagea sur l’autoroute reliant Casablanca et Rabat, la capitale où se trouvent tous les ministères. À la radio, les journalistes égrainaient la liste morbide des lieux touchés. La terra avait tremblé dans le Haouz et aussi à Ouarzazate, Marrakech, Chichaoua, Azilal, etc.

Yanis connaissait bien ces régions du Haut-Atlas, cet autre Maroc. Un Maroc d’un autre âge, d’un autre temps, resté figé au début du siècle dernier. Un Maroc vieux de cent ans d’âge, vivant encore au moyen-âge. Un Maroc de la misère et du sous-développement que les tour-opérateurs, afin d’attirer les touristes étrangers, n’hésitent pas à présenter comme le Maroc authentique.

En près de vingt années d’activité au sein du ministère de l’Aménagement du territoire, Yanis n’avait pas réussi à faire évoluer d’un iota la situation des habitants du Haut-Atlas. Il y a deux mois encore, il fit partie d’une délégation interministérielle qui se déplaça pour inaugurer une nouvelle ligne d’autocars. Selon les responsables, dans dix ans, ces autocars – achetés d’occasion à une entreprise allemande de transport – permettraient de désenclaver la région. Inch Allah ! Le roi, en visite privée à l’étranger – une formule protocolaire ou plutôt un euphémisme pour dire qu’il est en vacances –, ne fit pas le déplacement.

Depuis lors, les images de ce voyage hantaient – jour et nuit – l’esprit de Yanis. Elles symbolisaient ce qu’il pensait de l’administration marocaine, le fameux Makhzen. Au volant de sa voiture, Yanis avait honte. Honte de lui, honte de son pays.

Il lui était impossible d’oublier cette vieille dame drapée dans un haïk blanc. Le village d’Aïn Ichlil n’étant pas accessible en voiture, les autorités locales rassemblèrent les habitants sur le bord de la route afin d’accueillir la délégation interministérielle. Un cortège de berlines fraîchement sorties de l’usine arriva sur place vers midi. Le projet inauguré en fanfare, la délégation voulut quitter la région dare-dare, ne laissant pas le temps aux habitants de présenter leurs doléances, oraison funèbre de leurs rêves.

Cependant, la vieille dame sortit du rang, leva les yeux et éleva la voix pour la première fois de sa vie. Elle parla vite, débitant sans relâche les mêmes phrases, des questions que se posent, aujourd’hui encore, tous les habitants de la région :

« Avez-vous pensé à nous pour l’eau ? Et l’électricité que vous nous promettez depuis des années ?

Quand terminerez-vous la route pour que vos cars puissent arriver ?

Pourquoi avez-vous augmenté le prix du pain ?

Pourquoi cette nouvelle hausse du prix de la farine ?

Pourquoi nous demandez-vous d’envoyer nos enfants à l’école si vous en faites des diplômés-chômeurs ?

Pourquoi les coups et les arrestations lors de chaque manifestation ?

Pourquoi ceux qui dirigent ce pays font fi de la dignité de leurs administrés ?

Enfin, pourquoi, encore une fois, le roi n’est pas là ? »

Personne ne prit la peine de lui répondre. Au reste, hormis Yanis, quelqu’un d’autre l’avait-il entendue ? Le projet inauguré, quelques poignées de main échangées et quelques clichés diffusés en boucle dans les journaux télévisés toujours aseptisés, la délégation quitta sur-le-champ la région.

L’Audi A6 filait à vive allure sur l’autoroute. 110, 120, 130 km/h. Yanis vit apparaître au loin, devant lui, une semi-remorque transportant un container probablement chargé de produits manufacturés importés d’Europe, de Turquie ou de Chine.

Yanis prit très vite sa décision. Aussitôt, l’Audi A6 fonça sur la semi-remorque et alla s’encastrer sous le camion. Yanis perdit la vie le vendredi 8 septembre 2023, peu avant minuit. Il ne laissa ni veuve ni orphelin, juste ses parents et ses deux sœurs.

Ce que vous venez de lire est une fiction. Du moins, Yanis est un personnage tout droit sorti de mon imagination. Toutefois, la description du Maroc actuel, quant à elle, est bien réelle et factuelle.

Le Maroc des campagnes et des montagnes vit à l’écart du développement économique du pays. En plus de soixante années d’indépendance, les membres du Makhzen sont toujours au-dessus des lois. Le roi, n’en parlons pas. Sa personne est sacrée et inviolable selon la Constitution, hélas, toujours octroyée. Remettre en cause, ou même commenter une décision royale relève du crime de lèse-majesté. L’élite bourgeoise du pays demeure compradore et concussionnaire. En 2023, des journalistes et des militants politiques croupissent en prison. Les coups, les blessures et la torture font toujours partie des méthodes policières. La corruption et le clientélisme définissent le mode de gestion des affaires de la Nation.

Le tremblement de terre n’est pas le seul responsable des 2000 victimes. Loin de là ! Le mektoub n’y est pour rien.

Mais que font le Makhzen et le roi ?

© Youssef Jebri, septembre 2023.

 

Francis Cabrel Les plus grands tubes – Francis Cabrel Meilleures Chansons -Francis Cabrel Full Abum 26 septembre, 2023

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Pierre Desproges – Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des bien nantis (FACE B) 25 septembre, 2023

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Mon père, ce héros « ordinaire » ! 24 septembre, 2023

Posté par hiram3330 dans : Silhouettes , ajouter un commentaire

Mon père, ce héros « ordinaire » !

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Notre sœur Ida fait un très beau travail de mémoire ! Nous ne pouvons que saluer cette démarche et lui donner tout l’écho que nous pouvons transmettre !

Mateo Simoita

 

Le parcours de mon père vient enfin être reconnu par le Musée de l’Histoire de l’Immigration de la Porte Dorée à Paris, il aura une vitrine à son nom précisant ses faits de guerre.

 

Mon père n’était ni franc-maçon, ni bouddhiste, mais il portait « naturellement » des valeurs maçonniques et bouddhiques. L’époque que nous vivons n’est pas porteuse de valeurs mais il me semble nécessaire de montrer, quel que soit le contexte, qu’il est possible de poser des actes courageux.

 

Mon père Henri RADOGOWSKI (ces vrais prénoms étaient Icek Herz), est né le 12 août 1908 à Pabianiz (petite bourgade proche de LODZ en Pologne). Il part en 1937 rejoindre son frère et sa sœur installés à Argenteuil comme ouvrier (ère) tailleur.

Il s’engage le 27 novembre 1939 dans l’Armée Polonaise en France, en tant que Caporal-chef et rejoint le 3ème Régiment d’infanterie. Il est capturé le 20 juin 1940 à Lunéville et interné au camp de Hayange (Allemagne) au stalag IX B.

Son numéro matricule est le 13279.

 

Le camp d’Hayange est libéré par les américains le 22 avril 1945.

A son retour il ne trouvera pas son frère Jacques ni sa sœur Fernande, tous deux déportés par un convoi parti de Drancy en février 1943.

 

Il est naturalisé en 1946 et le Préfet des Hauts de Seine précise dans un courrier sa participation à l’effort de guerre et demande une suite favorable à sa naturalisation. Il reprend ses activités professionnelles d’ouvrier tailleur puis se marie avec Liba GOLDWIRT qui a déjà un fils d’un précédent mariage. Ce premier mari a été déporté à Auschwitz en 1943 et y est décédé. Ils ont ensemble une fille (Ida).

 

Mon père a très très peu parlé de ce qu’il avait vécu pendant la guerre. La seule chose qu’il m’ai répété à plusieurs reprises, c’est qu’il avait beaucoup souffert de l’antisémitisme des polonais et que les allemands l’avaient toujours respecté en tant que prisonnier militaire, peut-être également parce qu’il était un des rares juifs gradés.

 

Il est décédé en mai 1991.

J’ai gardé tous les documents retrouvés après son décès et ai découvert qu’il avait une carte de membre de « l’union des Engagés Volontaires – Anciens combattants juifs ». Ce dont il ne m’avait jamais parlé.

 

Ce qu’il disait volontiers c’est que la France avait été une véritable « terre d’accueil » et qu’il lui en était reconnaissant. Il se battait pour la reconnaissance des valeurs de la République : LIBERTE – EGALITE – FRATERNITE.

De là d’où il venait, la Pologne, c’était presque un grand « luxe », en tous les cas une terre où il était en paix et où les juifs n’étaient ni pourchassés ni tués.

 

Ce héros ordinaire, venait de Pologne car il fuyait l’antisémitisme de ses habitants. Malgré tout, il s’engage pour défendre la France.

Ses qualités d’engagement, de courage et d’humilité sont habitées par d’autres juifs engagés volontaires qui avaient également un drapeau spécifique.

 

Que penser aujourd’hui dans le contexte où nous vivons, d’une telle attitude ?

 

Défendre un pays lorsqu’il est agressé serait-ce aujourd’hui le cas si un pays européen agressait la France, comme l’a fait la Russie avec l’Ukraine ?

Dans le contexte de la guerre 1939-1945 cela semble « extraordinaire » d’un « petit juif immigré » mais aujourd’hui serait-ce une attitude que nous français revendiquerions ?

 

Ou en sommes-nous, franc-maçons et bouddhistes, de notre engagement, personnel ? Dans notre démarche spirituelle ? Mais aussi dans notre engagement pour le pays dans lequel nous vivons ? Parle-t- on encore aujourd’hui de s’engager pour notre pays ?

C’est un bel exemple pour nous tous et j’espère avoir intégré les valeurs qu’il portait : Engagement, courage et humilité.

 

Ida Radogowsk

 

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SOURCE  : .. file:///C:/Users/christian/Desktop/Newsletter%20IM%2012092023.pdf

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12 septembre 2023

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