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Digression … LE TEMPS… 9 novembre, 2023

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LE TEMPS…

 

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Un jour, un vieux professeur de l’École Nationale d’Administration Publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.

Ce cours constituait l’un des 5 ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour faire passer sa matière « . Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout que l’expert allait lui enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot de verre de plus de 4 litres qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux a peu près gros comme des balles de tennis et les plaça, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ».

Tous répondirent : « Oui ». Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? ».

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux… jusqu’au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et sa question : « Est-ce que ce pot est plein ? ». Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.

L’un d’eux répondît : « Probablement pas ! ».

« Bien ! » répondît le vieux prof.

Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il redemanda : « Est-ce que ce pot est plein ? ».

Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : « Non ! ».

« Bien ! » répondît le vieux prof.

Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’a ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : « Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? « 

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondît : « Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire « .

« Non » répondît le vieux prof. « Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : « Si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ».

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? » « Votre santé ? » « Votre famille ? » « Vos ami(e)s ? » « Réaliser vos rêves ? » « Faire ce que vous aimez ? » « Apprendre ? » « Défendre une cause ? » « Vous relaxer ? » « Prendre le temps… ? » « Ou… tout autre chose ? » Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir… sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même, la question : « Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? » Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie) » D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et quitta lentement la salle.

Postscriptum.

Dans une autre version le prof s’arrête au sable un élève s’approche décapsule une bière et la verse dans le récipient et dit cela prouve que même quand notre vie est bien remplie il y a toujours de la place pour une petite bière avec des amis !….

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SOURCE  :  le net ….

Trobar de Morte – Incantation 8 novembre, 2023

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NOUS SOMMES TOUS FRÈRES… 7 novembre, 2023

Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaire

NOUS SOMMES TOUS FRÈRES…

Il y a très, très longtemps, quand j’étais une toute petite fille, j’ai accompagné Grand-père lors d’une de ses visites hebdomadaires à son verger.

— C’est le dernier lopin de terre que je possède depuis que je vis à la ville, dit-il, tout en saluant tous les passants.

 

— Grand-père, comment peux-tu connaître tant de gens ?, lui demandai-je.

Et je courais pour rattraper son pas. Il s’arrêta pour m’attendre.

— Je ne les connais pas par leur nom, seulement par le cœur, ma Chérie… Pour moi, nous sommes tous frères.

— Comment ça, Grand-père ?, lui demandai-je, tout en lui donnant la main.

Il me regarda en souriant.

— C’est parce que je me sens libre de cœur et d’esprit !

Nous continuions à marcher quand il me demanda :

— Ma Chérie, sais-tu que du temps triste et lointain de l’esclavage, j’avais toujours dans mes poches des semences de pommier et je voulais bien croire que, quand viendrait le grand jour de la liberté, je pourrais les planter sur ma terre, dans ma ferme à moi ?

Je fis non de la tête. Je ne le savais pas.

— Un jour, je me suis mis à penser…, continua-t-il. …Mais ça ne nous arrivera que quand nous nous serons battus nous-mêmes pour la liberté ! Alors, nous nous sommes préparés et, … une nuit… nous nous sommes enfuis !

— Qui entends-tu par «Nous» ?

— Ta grand-mère, Polly, moi, et notre petite fille, encore un bébé, ta mère, dit Grand-père tout en caressant mes cheveux bouclés. Bien sûr, nous avions peur. Mais nous fîmes très attention !

Il s’arrêta de marcher pour laisser le passé revenir en mémoire…

— Nous avions déjà longtemps marché, vers le nord… On avait croisé toutes sortes de gens et de dangers sur notre passage. Nous nous approchions de la rivière Ohio, nous étions presque libres ! Mais la fatigue et la faim nous empêchaient d’avancer et nous nous sommes cachés dans un grenier des alentours. On avait dormi profondément toute la nuit, le bébé aussi. A l’aube, un homme vint traire ses vaches. Et le bébé a justement choisi ce moment-là pour se mettre à pleurer ! On était dans l’obscurité, tenant bien fort notre bébé affamé contre nous ; au désespoir, nous étions prêts à nous enfuir à la nage pour atteindre la liberté de l’autre côté de l’Ohio – prêts à mourir ! Tout sauf revenir sur nos pas !

— Oh, non, dis-je, tremblant à l’idée qu’il ait pu lui arriver quelque chose.

Mais je savais que mon Grand-père était sain et sauf à mes côtés. Je lui ai serré encore plus fort la main.

— Bien sûr, même dans l’obscurité, ajouta mon Grand-père, l’homme sentit la présence de quelqu’un. Écoute la suite…

Je le regardai toujours avec angoisse.

— A ce moment-là, l’homme a complètement ignoré la couleur de notre peau ! Il a tout juste remarqué que nous étions en danger. Lui, il était blanc de peau, mais il nous a aidés ! Et il ne m’a jamais demandé mon nom ! Toutefois, il m’a dit le sien : James Stanton. Il faisait partie du Chemin de fer clandestin !

— Oh ! Ces gens qui aidaient les fugitifs à passer au nord ?

— Oui ! Les gens qui nous ont aidés à nous en sortir ! James Stanton et sa femme, Sarah, n’ont jamais reproché à notre bébé la couleur de sa peau. Pour eux, c’était un bébé affamé comme un autre. Ils nous ont donné à manger et nous ont aidé à traverser la rivière pour atteindre la liberté dès la nuit suivante.

— Vous avez vraiment eu de la chance, Grand-père !, lui dis-je, alors que je me sentais soulagée, ma main tenant toujours la sienne.

— Je ne sais pas si c’était de la chance, ma Chérie.

NOUS SOMMES TOUS FRÈRES… dans Apports nous-sommes-tous-frres-ann-grifalconi-1-638

Il hocha la tête.

— Nous avons dû nous en remettre à Dieu. Nous avions pris la bonne décision et nous avons toujours trouvé de l’aide quand nous en avons eu besoin ! C’est pour ça que je comprends… Quand quelqu’un tombe, peu importe qui il est, je tends le bras pour l’aider à se relever !

Nous marchions en silence, et l’air printanier était chargé de senteurs de pommiers en fleurs.

— Quand nous sommes arrivés au nord, continua Grand-père tout en pressant le pas, Polly et moi avons travaillé très dur comme journaliers, aux labours, aux récoltes, à la couture, à la ferronnerie, à la traite des vaches, jusqu’à mettre de côté l’argent suffisant pour acheter notre lopin de terre, ici même !

— Le voici, dit-il avec orgueil, alors que nous arrivions à un champ couvert de pommiers en fleurs. Tu te souviens des semences que j’avais toujours dans ma poche ? Je les ai plantées dans notre terre… Chaque fois que j’en plantais une, je pensais à ceux qui nous avaient aidés dans notre fuite… Et voilà leurs fruits !

Mon Grand-père retirait une pomme de chacune de ses poches.

— Elles viennent de ton grenier, Grand-père ?

— Oui, je les ai mises de côté pour les manger avec toi, ma Chérie.

Nous nous sommes assis pour les manger.

— Grand-père, est-ce qu’un jour je pourrais planter, moi-aussi, une semence en souvenir…?

Grand-père rit, touché par mes paroles.

— Tu peux le faire tout de suite !

Il me regarda planter de nouvelles semences dans le verger familial, celles de la pomme que je venais de manger. Je suis sûr que tout lui revenait en mémoire…

— Je n’oublierai jamais ce que tu viens de faire, ma Chérie, dit-il en souriant.

— Et je promets, de tout mon cœur, que je n’oublierai jamais tes paroles, Grand-père !

— Maintenant, dit Grand-père, saluant tous ceux qui passaient, le visage resplendissant, tu comprends pourquoi, pour moi, nous sommes tous frères ?

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Ann Grifalconi ; Jerry Pinkney

Ain’t nobody a stranger to me

New York, Hyperion Books for Children, 2007

(Traduction et adaptation)

L’art des charpentiers japonais 6 novembre, 2023

Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaire

L’art des charpentiers japonais

 

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Un drôle de poète 5 novembre, 2023

Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , ajouter un commentaire

Un drôle de poète

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Il va de ci, de là, pareil à la feuille morte,

Juste complètement inconnu, imprévisible,

Erratique et poétique,

Insaisissable, roulant comme une pierre vers l’échec ou le bonheur,

On le croit dans les nuages et au ras des pâquerettes parfois,

Le nez perdu à débusquer le trèfle à quatre feuilles,

Une rose est tatouée à même sa peau de cuir

Quand il parle british,

Il ne tourne pas rond, c’est sûr,

N’est pas vraiment carré.

Ben oui vous l’avez deviné !

Mais non bande de poètes,

Il est en dehors du cercle,

C’est le ballon… De rugby !

r

— Gilles Simon

Être ange 4 novembre, 2023

Posté par hiram3330 dans : Silhouettes , ajouter un commentaire

Être ange

a

Être ange

C’est étrange

Dit l’ange

Être âne

C’est étrâne

Dit l’âne

Cela ne veut rien dire

Dit l’ange en haussant les ailes

Pourtant

Si étrange veut dire quelque chose

Étrâne est plus étrange qu’étrange

Dit l’âne

Étrange est

Dit l’ange en tapant des pieds

Étranger vous-même

Dit l’âne

Et il s’envole

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Jacques Prévert (1900-1977)
Paroles

Digression … Pineal Gland Activation & Decalcification , Spiritual Awakening 3 novembre, 2023

Posté par hiram3330 dans : Digressions , ajouter un commentaire

 

 

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