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Le Principe du Genre 2 septembre, 2024

Posté par hiram3330 dans : Apports , trackback

Le Principe du Genre

Publié par Yann Leray  15 Août 2024

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Dans la sagesse transmise par Le Kybalion, la Septième Loi Universelle est celle du Genre. Elle affirme :

« Il y a un genre en toutes choses ; tout a ses Principes Masculin et Féminin ; le Genre se manifeste sur tous les plans. »

Cette loi nous invite à contempler la dualité présente dans l’univers à travers le prisme du masculin et du féminin, non pas seulement en tant que sexes biologiques, mais comme des énergies complémentaires imprégnant toutes les dimensions de la réalité. Ce principe du Genre, profondément riche de significations, se déploie dans tous les plans d’existence — physique, émotionnel, mental, spirituel — révélant une danse cosmique qui harmonise la création dans son ensemble.

Les Principes du Genre
Le Genre dans le Plan Physique

Sur le plan physique, la loi du Genre est la plus évidente à observer. Le monde matériel est marqué par la dualité des sexes dans la reproduction. L’union du masculin et du féminin est nécessaire pour perpétuer la vie. Mais au-delà de la simple procréation, cette loi gouverne aussi l’attraction des opposés, l’équilibre des forces et la complémentarité des formes. Le masculin et le féminin, dans ce contexte, sont les expressions actives et passives de l’énergie vitale, où le masculin peut être perçu comme la force émettrice, l’action, tandis que le féminin représente la réception, la gestation.

La nature elle-même, dans sa splendeur et sa diversité, manifeste cette loi : le jour et la nuit, le soleil et la lune, l’expansion et la contraction, l’électricité et le magnétisme, l’ordre et le chaos, l’infiniment petit et l’infiniment grand… Chaque pôle trouve son contrepoids, et ensemble, ils forment une totalité harmonieuse. Cet équilibre est essentiel pour maintenir l’ordre dans l’univers matériel.

Le Genre dans le Plan Émotionnel

Dans le domaine des émotions, le masculin peut être associé à des qualités telles que la protection, la force, l’affirmation et l’expression directe des sentiments. C’est l’énergie qui pousse à agir, à défendre, à affirmer ses émotions de manière extériorisée. Par exemple, une personne qui exprime ses émotions par des gestes forts, des paroles affirmées ou des actions concrètes manifeste l’aspect masculin de l’émotion.

Le féminin, en revanche, incarne l’aspect réceptif, introspectif et nourricier des émotions. Il s’agit de la capacité à ressentir profondément, à accueillir les émotions d’autrui, à les intégrer et à les transformer intérieurement. Une personne qui médite sur ses sentiments, qui les intègre doucement, ou qui les exprime de manière subtile et empathique, manifeste l’énergie féminine de l’émotion.

L’équilibre entre le masculin et le féminin est crucial pour une vie émotionnelle harmonieuse. Une personne qui tend trop vers le masculin dans ses émotions pourrait se montrer impulsive, agressive, ou avoir du mal à reconnaître et à accueillir les émotions plus douces ou vulnérables. À l’inverse, une personne trop dominée par l’énergie féminine pourrait se retrouver submergée par ses émotions, ressentant une hypersensibilité ou une tendance à l’intériorisation excessive, au point de se couper de l’expression directe.

Le véritable équilibre émotionnel réside dans l’intégration harmonieuse de ces deux aspects. Il s’agit d’apprendre à exprimer ses émotions avec force et clarté (masculin), tout en étant capable de les ressentir profondément et de les transformer avec douceur et compassion (féminin). Cette intégration permet non seulement de vivre des émotions de manière plus équilibrée, mais aussi de mieux comprendre et gérer les émotions des autres, renforçant ainsi nos relations interpersonnelles.

Le Genre dans le Plan Mental

Sur le plan mental, le Genre prend une dimension plus subtile. Chaque esprit humain, chaque pensée, chaque idée, porte en elle une qualité masculine ou féminine. Le masculin, ici, peut être interprété comme l’intellect, la logique, la raison, tandis que le féminin est l’intuition, l’imagination, la réceptivité.

La création mentale, tout comme la création physique, résulte de l’union de ces deux aspects. Une idée (masculine) germe, mais elle doit être nourrie, développée, imaginée (féminin) pour se manifester pleinement. Ainsi, chaque acte de création mentale est une danse entre ces deux principes, une alchimie subtile qui permet à l’abstrait de devenir concret.

Cette loi nous enseigne aussi que pour atteindre l’équilibre mental, il est crucial d’harmoniser ces deux aspects en nous-mêmes. Un esprit trop logique, dépourvu d’intuition, devient rigide, tandis qu’un esprit trop rêveur, sans logique, peut se perdre dans l’illusion. L’union du masculin et du féminin mental nous guide vers la sagesse et la compréhension profonde.

Le Genre dans le Plan Spirituel

Sur le plan spirituel, le Genre devient une clé pour comprendre le mystère de la création divine. Dans les traditions ésotériques, la divinité elle-même est souvent décrite comme une union des principes masculins et féminins. Le Dieu Père, Ouranos (masculin) et la Déesse Mère, Gaïa (féminin) ne sont pas des entités séparées mais des aspects complémentaires de l’Unité divine.

L’énergie spirituelle, pour se manifester dans le monde, passe à travers cette dualité : le masculin représente l’impulsion créatrice, la volonté divine, tandis que le féminin symbolise la matrice cosmique, le réceptacle où la création prend forme. Cette loi du Genre, sur le plan spirituel, nous invite à voir le sacré dans l’équilibre des forces, à honorer autant l’aspect masculin de l’action que le féminin de la contemplation.

De plus, sur ce plan, la loi du Genre nous enseigne que notre voyage spirituel consiste à réintégrer ces deux aspects en nous-mêmes, à transcender la dualité pour atteindre l’unité intérieure. L’illumination spirituelle est souvent décrite comme l’union mystique du masculin et du féminin, où l’âme (féminine) s’unit à l’Esprit (masculin) pour retourner à la source divine.

L’Homme et la Femme

La loi du Genre, telle qu’énoncée dans le Kybalion, nous invite à réfléchir sur les rôles complémentaires de l’homme et de la femme, non seulement en tant qu’expressions physiques du masculin et du féminin, mais aussi en tant que porteurs de principes universels qui façonnent la société, la famille, et l’éducation. Il est essentiel de comprendre ces rôles et leurs implications.

Les Principes du Masculin et du Féminin

Le masculin et le féminin, au-delà de leur aspect biologique, incarnent des énergies et des qualités spécifiques qui s’expriment à travers les comportements, les attitudes, et les rôles sociaux.

Le Principe Masculin est associé à l’action, la volonté, la force, la protection, et l’initiative. Il représente l’aspect émetteur et structurant, l’énergie qui pousse à créer, à conquérir, à diriger. Dans une société, le masculin est vu comme le moteur du changement, celui qui prend des décisions, qui oriente et qui guide.

Le Principe Féminin, quant à lui, est lié à la réceptivité, l’intuition, la compassion, le soin, et la préservation. Il symbolise l’aspect accueillant et nourricier de l’existence, celui qui intègre, qui soutient, qui harmonise. Le féminin est perçu comme la gardienne de la continuité, celle qui protège, qui soigne, et qui transmet les valeurs.

Ces deux principes, lorsqu’ils sont équilibrés, permettent la création d’une société harmonieuse où l’action et la réflexion, l’initiative et le soin, la force et la douceur, travaillent ensemble pour le bien commun.

Rôles dans la Société

Dans la société, les rôles de l’homme et de la femme ont évolué au fil du temps, mais ils continuent de refléter les principes du masculin et du féminin. Traditionnellement, les hommes étaient perçus comme les protecteurs, les leaders, et les pourvoyeurs. Ils incarnaient l’autorité, la force, et le rôle de décisionnaire dans la sphère publique.

Les femmes, de leur côté, étaient vues comme les gardiennes du foyer, celles qui élèvent les enfants, qui maintiennent la paix et l’harmonie au sein de la famille. Elles apportaient une dimension de soin, de compassion, et de sagesse intérieure à la communauté.

À mesure que les sociétés occidentales évoluent, on observe une dissolution progressive de l’identité des genres, où hommes et femmes échangent et combinent leurs énergies sans distinction claire. Cette évolution, loin d’être simplement un mouvement spontané vers l’égalité, semble être encouragée par une élite dirigeante qui vise à affaiblir les fondements naturels des rôles complémentaires. En perturbant cet équilibre, cette élite crée une société malade, plus fragile et donc plus facile à contrôler. Les femmes sont poussées vers des rôles plus guerriers et affirmés, prenant des positions de leadership et de combat, tandis que les hommes s’impliquent davantage dans des rôles sensibles, prenant soin de l’éducation, des émotions, et de la gestion de l’harmonie familiale. Cependant, cette redéfinition des rôles, loin de stabiliser la société, la laisse souvent en quête de repères solides.

En contraste, les sociétés qui sont restées attachées aux valeurs traditionnelles de la distinction des genres continuent de fonctionner avec un équilibre serein. Elles maintiennent une clarté dans les rôles respectifs de l’homme et de la femme, ce qui favorise une stabilité et une harmonie qui se reflètent dans la famille, l’éducation, et la vie sociale. En honorant les principes du masculin et du féminin, ces sociétés semblent préserver un équilibre naturel, évitant les tensions et les déséquilibres croissants que l’on observe dans les sociétés occidentales, désormais plus vulnérables aux manipulations extérieures.

Rôles dans la Famille

Dans la famille, le masculin et le féminin trouvent une expression profonde et intime. Le père, associé au principe masculin, incarne l’autorité, la protection, et l’initiation des enfants au monde extérieur. Il est celui qui guide, qui fixe les limites, et qui encourage l’autonomie.

La mère, associée au principe féminin, est vue comme celle qui nourrit, qui éduque, et qui enveloppe de son amour inconditionnel. Elle apporte la sécurité émotionnelle, le soutien, et l’écoute. 

Cependant, tout comme dans la société, ces rôles évoluent sous l’influence d’une volonté extérieure visant à brouiller les repères traditionnels. Aujourd’hui, les pères sont de plus en plus impliqués dans l’éducation affective des enfants, tandis que les mères prennent des rôles plus affirmés et partagent la responsabilité de l’autorité. Cette redéfinition des rôles, loin de renforcer l’harmonie familiale, entraîne souvent des frictions et des discordes. En cherchant chacun à faire une part de l’autre, hommes et femmes privilégient d’abord leur autonomie individuelle plutôt que la complémentarité du couple.

Au lieu de créer un environnement équilibré et enrichissant pour les enfants, cette perte de repères distinctifs peut générer de la confusion et des tensions au sein du foyer. Les enfants, exposés à des modèles parentaux en quête d’équilibre, risquent de perdre une compréhension claire des dynamiques de l’action et de la réflexion, de la force et de la compassion, ce qui pourrait les laisser désorientés dans leur propre développement.

Rôles dans l’Éducation

L’éducation, selon le principe platonicien, est bien plus qu’un simple transfert de connaissances ; elle est le modèle fondamental qui façonne l’inconscient des individus et, par extension, la société tout entière, que ce soit au sein de la famille ou dans l’espace public. C’est à travers l’éducation que se construit la vision du monde, les valeurs, et les repères qui guideront chaque être tout au long de sa vie.

Dans ce cadre, les principes du masculin et du féminin jouent un rôle essentiel. L’éducation traditionnelle, sous l’influence du principe masculin, met l’accent sur la discipline, la logique, et la transmission de connaissances objectives. Elle valorise l’effort, l’initiative personnelle, et la compétition, des qualités cruciales pour permettre à chacun de se positionner dans le monde extérieur. Le masculin apporte également la notion du « non » — l’art de fixer des limites, de dire non aux distractions, et de se concentrer sur l’essentiel, posant ainsi les fondations d’un cadre structurant indispensable à la croissance personnelle et collective.

En parallèle, le principe féminin enrichit l’éducation en y insufflant une dimension plus intuitive, émotionnelle, et collaborative. Il met l’accent sur l’importance du bien-être émotionnel, de la compréhension et de l’empathie, ainsi que sur l’apprentissage par l’expérience et la créativité. Le féminin incarne le « oui » — l’ouverture à l’exploration, l’acceptation des émotions, et l’encouragement à exprimer et développer les talents innés des individus, soutenant ainsi l’épanouissement personnel dans un cadre sécurisé.

L’équilibre entre le « non » et le « oui », entre les limites imposées par le masculin et l’ouverture offerte par le féminin, est le cœur même d’une éducation harmonieuse. Cet équilibre ne se limite pas à l’apprentissage formel mais s’étend à tous les aspects de la vie en société, contribuant à la construction d’un inconscient collectif sain et cohérent. Un système éducatif véritablement équilibré intègre ces deux approches, structurant et guidant les individus tout en respectant leurs rythmes personnels et en cultivant leur capacité à ressentir et à exprimer leurs émotions.

Ainsi, que ce soit au sein de la famille ou dans la société, l’éducation devient un modèle de construction psychique et sociale, où chaque individu apprend à naviguer dans un monde où le masculin et le féminin coexistent, se complètent et se renforcent mutuellement. Les enseignants et les parents, qu’ils incarnent ces principes de manière naturelle ou délibérée, jouent un rôle crucial dans la création d’une société équilibrée, où chaque être peut grandir en harmonie avec les valeurs profondes qui structureront son inconscient et façonneront le monde qu’il contribuera à bâtir.

Le Non-Genré : Danger !

La Septième Loi Universelle, telle qu’énoncée dans Le Kybalion, nous enseigne que le Genre est un principe fondamental, intrinsèque à la structure même de l’univers. Cette loi ne concerne pas seulement les différences biologiques entre hommes et femmes, mais touche à des réalités plus profondes, des énergies complémentaires qui, lorsqu’elles sont équilibrées, assurent l’harmonie dans tous les aspects de la vie — physique, émotionnelle, mentale, et spirituelle.

Aujourd’hui, dans les sociétés occidentales, nous assistons à une dissolution progressive de ces repères fondamentaux, encouragée par une élite dirigeante qui semble avoir pour but de fragiliser et de déséquilibrer la société. En effaçant les distinctions naturelles entre les genres, en promouvant une vision non-genrée des rôles, cette élite contribue à la création d’une société malade, désorientée, où la confusion règne. Une société ainsi affaiblie devient plus facile à contrôler, à asservir, car elle manque de la force intérieure qui provient de l’équilibre entre le masculin et le féminin.

Depuis les événements de 68, où l’autorité paternelle a été largement remise en question, l’image du père, porteur du « non », du cadre structurant et de l’autorité bienveillante, a été érodée. Ce recul du principe masculin dans la société a entraîné un déséquilibre profond, laissant la place à une société de plus en plus marquée par le narcissisme, où l’individu cherche à satisfaire immédiatement ses désirs, sans égard pour l’autre. Ce refus de l’altérité, cette incapacité à accepter le « non », a détruit les principes de respect, de dignité, et de valeur du bien, du beau, et du bon.

En embrassant l’absurdité du non-genré, nous ne faisons qu’aggraver ce déséquilibre. La dissolution des rôles distinctifs et complémentaires de l’homme et de la femme ne conduit pas à une société plus juste ou plus libre, mais à une société sans repères, où les frictions et les discordes se multiplient, où chacun cherche d’abord son autonomie individuelle au détriment de la complémentarité du couple ou du collectif. La famille, pilier de toute civilisation, se trouve ainsi affaiblie, et avec elle, l’éducation des générations futures, qui grandissent dans un monde où les valeurs fondamentales sont floues, voire inexistantes.

Pour préserver l’équilibre et la santé de nos sociétés, il est impératif de reconnaître la sagesse ancestrale contenue dans la loi du Genre. Loin d’être une relique du passé, cette loi est un guide intemporel qui nous rappelle que la vie est faite de polarités complémentaires. C’est en respectant le principe du masculin tout autant que celui du féminin, que nous pouvons espérer restaurer l’harmonie perdue, protéger nos familles, et construire une société où le bien, le beau, et le bon peuvent à nouveau s’épanouir.

Yann LERAY @ 2024

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SOURCE : https://www.lesamisdhermes.com/2024/08/le-principe-du-genre.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

Commentaires»

  1. Mais oui !
    Nous sommes différents et complémentaires, nous naissons homme ou femme avec l’infinie palette de nuances et d’intensités. Ne voyons pas les rôles figés, gardons tout de même le respect du choix de chacun, même surprenant, même dérangeant.
    Toutes les couleurs sont dans la nature, et c’est cela qui est beau : cette richesse dans la différence.

    Dernière publication sur Vie intérieure : ÉVANGILE DU DIMANCHE 6 OCTOBRE

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