UN MOMENT DE FRATERNITÉ UNIVERSELLE 5 septembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Apports , trackbackUN MOMENT DE FRATERNITÉ UNIVERSELLE
Il n’y a pas une Amérique noire et une Amérique blanche, une Amérique latino et une Amérique asiatique. Il y a les États-Unis d’Amérique.
Barack Obama. [1]
Prix Nobel de la Paix 2009.
T |
out ce qui se passe en Amérique se réalise en Europe avec un décalage, la lumière ne semble plus se lever à l’est, l’Orient s’obscurcit par la montée des dictatures et des despotismes.
L’impérialisme américain tant décrié porte encore nos rêves malgré ses soubresauts, ses accidents.
Barack Obama alors candidat à l’investiture de son parti lucide et pragmatique a écrit à propos de cette déclaration en sous-titre : « C’est sans doute ce passage de mon discours à la convention démocrate en 2004 qui a le plus marqué les mémoires. Il était censé traduire une aspiration plutôt que de rendre compte d’une réalité, mais c’était une aspiration en laquelle je croyais, et une réalité à laquelle je voulais atteindre. L’idée selon laquelle notre humanité commune importait plus que nos différences était chevillée à mon ADN. C’était aussi, à mes yeux, l’expression d’une certaine vision pragmatique de la politique : dans une démocratie, les grands changements ne pouvaient advenir qu’avec l’appui d’une majorité, et en Amérique cela voulait dire bâtir des coalitions au-delà des frontières ethniques et raciales. »
On m’objectera avec raison, mais aussi facilité, l’Amérique n’est pas l’Europe ni la France.
Mais nous quelle grande vision à l’Europe ou la France avons-nous en dehors de projets économiques trop modestes.Comment rallier les peuples si ce n’est par un sursaut de fraternité ?
Pourquoi Barack Obama se présentait-il à l’époque au poste suprême de Président des États-Unis d’Amérique ?
Il le déclarait pour libérer la politique des contraintes, des ressentiments de droite et de gauche.
Il prenait la parole disant par conscience personnelle.
Donc, sans calculs sordides à visée réduite au court terme, ou comme un canard sans-tête tournant dans un marigot.
Il ne voulait pas contenter tout le monde au risque de ne contenter personne, mais faire que les gens fassent leur devoir. Il écrit c’était l’une des raisons pour lesquelles je me présentais. Pour nous libérer de ce genre de contraintes. Pour imaginer ce qui était possible. Je ne voulais pas être ce solliciteur, toujours en marge du pouvoir et en quête de faveurs distribuées par les bonnes âmes de gauche, ni un professionnel de la contestation brandissant en permanence sa colère et son bon droit en attendant que l’Amérique blanche expie ses fautes. Ces deux stratégies, fondamentalement, étaient l’expression d’un désespoir. [2]
Puisque l’Amérique nous inspire est-ce que nous pouvons dire : Yes we can ? [3]
Jean-François Guerry.
[1] Barack Obama- Une Terre Promise. Page 159.
[2]Ibid Page 163 et 164.
[3]Barack Obama Discours de campagne dans le New- Hampshire le 10 janvier 2008.
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