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Le Murmure du Miroir Ancien 27 mars, 2025

Posté par hiram3330 dans : Apports , trackback

Le Murmure du Miroir Ancien

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Dans une vieille médina aux ruelles étroites et parfumées d’épices, un petit atelier passait inaperçu aux yeux des passants pressés.

Il appartenait à un maître artisan que l’on appelait le Gardien des Reflets.

Son atelier ne vendait ni bijoux, ni tissus précieux… mais des miroirs.

Des miroirs taillés dans des verres anciens, polis avec patience, décorés de fines arabesques.

Mais un seul d’entre eux restait caché derrière un voile de soie.

On l’appelait le Miroir Ancien.

Personne ne savait d’où il venait, ni pourquoi il n’était pas à vendre.

Un jour, un voyageur du nom d’Ilyas, en quête de vérité, poussa la porte de l’atelier et demanda au maître :

— Pourquoi ce miroir est-il voilé ?

Le vieil artisan sourit et répondit :

— Parce que ce miroir ne montre pas un simple reflet… Il murmure la vérité à celui qui ose s’y regarder.

Intrigué, Ilyas souleva doucement le voile et se contempla dans la surface ancienne.

Mais ce qu’il vit le troubla.

Il ne vit pas seulement son visage… il vit ses peurs, ses regrets, les masques qu’il portait devant le monde.

Puis, derrière ces ombres, il aperçut autre chose.

Une lumière.

Une clarté profonde, qu’il avait toujours cherchée ailleurs, sans savoir qu’elle avait toujours été en lui.

Le miroir murmura alors :

— « Ce que tu cherches n’est pas caché… c’est ce que tu n’oses pas encore voir. »

Ilyas referma les yeux, le cœur bouleversé.

Lorsqu’il lesrouvrit, le miroir ne lui montrait plus qu’un simple reflet.

Il reposa le voile et s’inclina devant l’artisan.

Il avait compris que le miroir ne possédait aucun pouvoir magique.

C’était simplement un miroir… mais celui qui se regarde avec sincérité y trouve toujours une vérité.

Depuis ce jour, on dit que quelque part, dans un atelier oublié, le Miroir Ancien attend toujours celui qui est prêt…

À entendre le murmure de son propre cœur.

Moralité soufie universelle :

Ce que nous cherchons à l’extérieur est souvent déjà en nous. Mais seul un regard sincère peut le révéler.

 

SOURCE : Belkacem Bouasria Ouldabderrahmane

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