le gardien de troupeau 2 juillet, 2025
Posté par hiram3330 dans : Apports , trackback-
Poème: Le gardien des troupeaux – Fernando Pessoa
le gardien de troupeau
Je n’ai jamais gardé de troupeaux,
Mais c’est comme si vous les gardiez.
Mon âme est comme un berger,
Connaître le vent et le soleil
Et marche au gré des saisons
Suivant et regardez.
Toute la paix de la nature sans les gens
Viens t’asseoir à côté de moi.
Mais je deviens bleu comme un coucher de soleil
A notre imaginaire,
Quand il fait froid au fond de la plaine
Et sentir la nuit entrer
Comme un papillon à travers la fenêtre.
Mais ma tristesse est silencieuse
Parce que c’est naturel et juste
Et c’est ce qui doit être dans l’âme
Quand tu penses déjà que ça existe
Et les mains cueillent des fleurs sans qu’elle s’en aperçoive.
Comme un bruit de cliquetis
Au-delà du virage de la route,
Mes pensées sont heureuses.
Je suis seulement désolé de savoir qu’ils sont heureux,
Parce que si vous ne saviez pas,
Au lieu d’être heureux et triste,
Ils seraient heureux et satisfaits.
Penser est inconfortable comme marcher sous la pluie
Quand le vent pousse et qu’il semble qu’il pleuve davantage.
Je n’ai ni ambitions ni désirs
Être poète n’est pas mon ambition
C’est ma façon d’être seul.
Et si je souhaite parfois
Pour imaginer, être un petit agneau
(Ou être tout le troupeau
Marcher à travers la colline
Être beaucoup de choses heureuses en même temps),
C’est juste parce que je ressens ce que j’écris au coucher du soleil,
Ou quand un nuage passe sa main sur la lumière
Et un silence traverse l’herbe dehors.
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.
Commentaires»
pas encore de commentaires