À ceux qui sont nés entre 1955 et 1985 2 novembre, 2025
Posté par hiram3330 dans : Apports , trackbackÀ ceux qui sont nés entre 1955 et 1985
Les enfants du monde d’avant et les parents du monde d’après.
Nous avons grandi entre deux respirations du temps.
Nous avons connu les cabanes dans les arbres avant les stories Snapchat, les lettres parfumées avant les messages instantanés, les dimanches sans Wi-Fi mais pleins de vie.
Nous sommes la génération des clés autour du cou, des goûters sur les marches, des vélos sans casque et des genoux écorchés.
Nous rentrions à la maison quand les lampadaires s’allumaient, pas quand la batterie du téléphone sonnait.
Nous avons connu la radio qui grésille, les cassettes qu’il fallait rembobiner avec un stylo, les télés sans télécommande, et le magnétoscope qui avalait parfois la bande.
Nous avons vu naître Internet, les premiers ordinateurs, les SMS facturés à l’unité, et ce bruit étrange quand le modem se connectait.
Nous avons dansé sur Goldman, Indochine, Téléphone, Balavoine.
Nous avons enregistré nos chansons préférées sur des cassettes audio, en appuyant sur “Rec” au bon moment.
Et chaque CD rayé racontait une histoire.
Nous avons connu les francs avant l’euro, les cabines téléphoniques avant les smartphones, les lettres d’amour avant les “vu à 14h23”.
On s’écrivait pour se dire “tu me manques”, on ne se “ghostait” pas.
Nous avons grandi avec l’odeur du pain chaud, le bruit du ballon contre un mur, le goût du sirop à l’eau dans les verres Duralex.
Nos parents ne parlaient pas de “charge mentale”, mais ils portaient le monde sur leurs épaules.
On nous a appris à attendre, à réparer, à respecter.
À tomber, à se relever, à dire pardon sans emoji.
Nous sommes cette génération charnière —
celle qui a connu les cartes routières avant le GPS,
les photos ratées qu’on découvrait une semaine plus tard,
les repas sans télé, où tout le monde se regardait dans les yeux.
Et malgré tout ce qui a changé,
nous gardons cette flamme du vrai, du simple, du vécu.
Parce qu’avant, ce n’était pas “mieux”,
c’était juste plus humain.
Alors, à nous.
À cette génération debout entre le passé et le futur.
À ceux qui savent d’où ils viennent,
et qui continuent d’avancer, avec le cœur plein de souvenirs et de force
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