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Mon père, ce héros « ordinaire » ! 24 septembre, 2023

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Mon père, ce héros « ordinaire » !

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Notre sœur Ida fait un très beau travail de mémoire ! Nous ne pouvons que saluer cette démarche et lui donner tout l’écho que nous pouvons transmettre !

Mateo Simoita

 

Le parcours de mon père vient enfin être reconnu par le Musée de l’Histoire de l’Immigration de la Porte Dorée à Paris, il aura une vitrine à son nom précisant ses faits de guerre.

 

Mon père n’était ni franc-maçon, ni bouddhiste, mais il portait « naturellement » des valeurs maçonniques et bouddhiques. L’époque que nous vivons n’est pas porteuse de valeurs mais il me semble nécessaire de montrer, quel que soit le contexte, qu’il est possible de poser des actes courageux.

 

Mon père Henri RADOGOWSKI (ces vrais prénoms étaient Icek Herz), est né le 12 août 1908 à Pabianiz (petite bourgade proche de LODZ en Pologne). Il part en 1937 rejoindre son frère et sa sœur installés à Argenteuil comme ouvrier (ère) tailleur.

Il s’engage le 27 novembre 1939 dans l’Armée Polonaise en France, en tant que Caporal-chef et rejoint le 3ème Régiment d’infanterie. Il est capturé le 20 juin 1940 à Lunéville et interné au camp de Hayange (Allemagne) au stalag IX B.

Son numéro matricule est le 13279.

 

Le camp d’Hayange est libéré par les américains le 22 avril 1945.

A son retour il ne trouvera pas son frère Jacques ni sa sœur Fernande, tous deux déportés par un convoi parti de Drancy en février 1943.

 

Il est naturalisé en 1946 et le Préfet des Hauts de Seine précise dans un courrier sa participation à l’effort de guerre et demande une suite favorable à sa naturalisation. Il reprend ses activités professionnelles d’ouvrier tailleur puis se marie avec Liba GOLDWIRT qui a déjà un fils d’un précédent mariage. Ce premier mari a été déporté à Auschwitz en 1943 et y est décédé. Ils ont ensemble une fille (Ida).

 

Mon père a très très peu parlé de ce qu’il avait vécu pendant la guerre. La seule chose qu’il m’ai répété à plusieurs reprises, c’est qu’il avait beaucoup souffert de l’antisémitisme des polonais et que les allemands l’avaient toujours respecté en tant que prisonnier militaire, peut-être également parce qu’il était un des rares juifs gradés.

 

Il est décédé en mai 1991.

J’ai gardé tous les documents retrouvés après son décès et ai découvert qu’il avait une carte de membre de « l’union des Engagés Volontaires – Anciens combattants juifs ». Ce dont il ne m’avait jamais parlé.

 

Ce qu’il disait volontiers c’est que la France avait été une véritable « terre d’accueil » et qu’il lui en était reconnaissant. Il se battait pour la reconnaissance des valeurs de la République : LIBERTE – EGALITE – FRATERNITE.

De là d’où il venait, la Pologne, c’était presque un grand « luxe », en tous les cas une terre où il était en paix et où les juifs n’étaient ni pourchassés ni tués.

 

Ce héros ordinaire, venait de Pologne car il fuyait l’antisémitisme de ses habitants. Malgré tout, il s’engage pour défendre la France.

Ses qualités d’engagement, de courage et d’humilité sont habitées par d’autres juifs engagés volontaires qui avaient également un drapeau spécifique.

 

Que penser aujourd’hui dans le contexte où nous vivons, d’une telle attitude ?

 

Défendre un pays lorsqu’il est agressé serait-ce aujourd’hui le cas si un pays européen agressait la France, comme l’a fait la Russie avec l’Ukraine ?

Dans le contexte de la guerre 1939-1945 cela semble « extraordinaire » d’un « petit juif immigré » mais aujourd’hui serait-ce une attitude que nous français revendiquerions ?

 

Ou en sommes-nous, franc-maçons et bouddhistes, de notre engagement, personnel ? Dans notre démarche spirituelle ? Mais aussi dans notre engagement pour le pays dans lequel nous vivons ? Parle-t- on encore aujourd’hui de s’engager pour notre pays ?

C’est un bel exemple pour nous tous et j’espère avoir intégré les valeurs qu’il portait : Engagement, courage et humilité.

 

Ida Radogowsk

 

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SOURCE  : .. file:///C:/Users/christian/Desktop/Newsletter%20IM%2012092023.pdf

 « Idealmaconnique.com News »

12 septembre 2023

Pierre Dac et Paul Préboist « La météo » | Archive INA 23 septembre, 2023

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Pissarro : sur les traces du père des impressionnistes 20 septembre, 2023

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Best Songs of ABBA ♫ ABBA Greatest Hits Full Album 2021 ♫ ABBA Gold Ultimate 17 septembre, 2023

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Le Frère Jean Baptiste Clément et son « Temps des cerises » 16 septembre, 2023

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Le Frère Jean Baptiste Clément et son « Temps des cerises »

 
Guillaume Schumacher

Par Guillaume Schumacher
6 septembre 2023
Le Frère Jean Baptiste Clément et son « Temps des cerises » dans Silhouettes Jean-Baptiste-Clement
Jean-Baptiste Clément (1836-1903), chansonnier et communard français, photographié par Nadar (1820-1910)

Jean Baptiste Clément et né à Boulogne-Billancourt le 31 mai 1836 et mort à Paris 10e le 23 février 1903. Il est mondialement connu comme chansonnier montmartrois, mais aussi journaliste, syndicaliste et communard français.

La plus grande partie de son répertoire est aujourd’hui oubliée, excepté quelques chansons et en particulier les très célèbres Le Temps des cerises et La Semaine sanglante. Dans un registre différent, il rédigea une version parodique de la célèbre ronde enfantine Dansons la capucine, contre le Second Empire. Jean Baptiste Clément était militant du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR).

L’auteur du « Temps des Cerises », en effet a été Franc-maçon les 5 dernières années de sa vie, de son initiation en 1898 à sa disparition en 1903. Le Frère Sincholle de la loge « les rénovateurs » prendra la parole :

« Le souvenir d’un tel homme ne s’effacera jamais, la distance et le temps le rendent plus cher encore à ceux qui purent apprécier toutes les qualités foncièrement bonnes de son cœur de poète. »
Une délégation de la loge « l’évolution sociale » était également présente.

Né dans une famille aisée à Boulogne-sur-Seine le 31 mai 1836, fils d’un riche meunier de Montfermeil, Jean Baptiste Clément quitte très jeune le foyer familial. Dès l’âge de quatorze ans, il exerce le métier de garnisseur de cuivre, métier qu’il qualifiait lui-même de plus insignifiant de tous les métiers. Il exerce encore plusieurs autres professions, travaillant notamment chez ses grands-parents meuniers au moulin de cage, et rejoint Paris où il côtoie des journalistes écrivant dans des journaux socialistes, notamment Le Cri du peuple de Jules Vallès. En 1867, il doit se réfugier en Belgique, où il publie la célèbre chanson Le Temps des cerises.

Revenu à Paris, il collabore à divers journaux d’opposition au Second Empire, tels que La Réforme de Charles Delescluze et Auguste-Jean-Marie Vermorel. Jean Baptiste Clément est alors condamné pour avoir publié un journal non cautionné par l’empereur. Il est emprisonné à la prison Sainte-Pélagie jusqu’au soulèvement républicain du 4 septembre 1870.

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Plaque commémorative rendant hommage à Jean Baptiste Clément

Devenu membre de la Garde nationale, il participe aux différentes journées de contestation du Gouvernement de la Défense nationale le 31 octobre 1870 et le 22 janvier 1871. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune par le XVIIIe arrondissement, celui de la Butte-Montmartre, avec Auguste Blanqui (mais celui-ci est détenu en dehors de Paris), Auguste-Jean-Marie Vermorel, ou encore Théophile Ferré. Il est membre de la commission des Services publics et des Subsistances. Le 16 avril, il est nommé délégué à la fabrication des munitions, puis, le 21, à la commission de l’Enseignement. Dans Le Cri du peuple, il proteste contre la fermeture de certains journaux d’opposition à la Commune. Combattant sur les barricades pendant la Semaine sanglante, il écrit peu après la chanson La Semaine sanglante qui dénonce la violente répression contre les communards.

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N°17, rue de la Fontaine-au-Roi, une voie du 11e arrondissement de Paris.

Il réussit à fuir Paris, gagne la Belgique et se réfugie à Londres, où il poursuit son combat. Il est condamné à mort par contumace en 1874. Pendant cette période de mai 1875 à novembre 1876, il se réfugie clandestinement chez ses parents à Montfermeil. En attendant l’amnistie, prononcée en 1879, il se promène dans les bois et pêche dans les étangs de Montfermeil. Il rentre à Paris après l’amnistie générale de 1880.

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Léo Campion, Le Drapeau noir, l’Équerre et le Compas : les Maillons libertaires de la Chaîne d’Union, Éditions Alternative libertaire, 1996.

En 1885, il est envoyé en mission par la Fédération des travailleurs socialistes de France pour observer et soutenir une grève dans une entreprise métallurgique ardennaise, la Grosse Boutique, déclenchée par des licenciements à la suite de la création d’un syndicat. Il reste sur place un mois et demi, écoute, organise des assemblées de travailleurs et des collectes de soutien financier aux grévistes, revient sur Paris informer la Fédération de la situation, puis retourne en Ardennes en 1887. Il y diffuse l’idée de syndicalisation, fonde le cercle d’études socialiste, l’Étincelle de Charleville et la Fédération socialiste des Ardennes qui participe en 1890 à la création du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire, ainsi que des coopératives. Fatigué après plusieurs années de lutte, il quitte les Ardennes en décembre 1894, où il est remplacé par Gaétan Albert-Poulain, pour revenir en région parisienne.

Léo Campion, Le Drapeau noir, l’Équerre et le Compas : les Maillons libertaires de la Chaîne d’Union, Éditions Alternative libertaire, 1996.

Le 28 octobre 1898, Jean Baptiste Clément est initié à la loge Les Rénovateurs du Grand Orient de France à Clichy. Il s’affilie, le 10 janvier 1900, à la loge L’Évolution Sociale à Paris, où il passe compagnon et maître le même jour, le 6 juillet 1901. Il sera également membre de la loge « La Raison ».


Tombeau de Jean-Baptiste Clément au Cimetière du Père Lachaise à Paris. Il est l’auteur de la chanson : “Le temps des cerises”.

Alors qu’il demeure 110, rue Lepic, il meurt à l’âge de 66 ans au 200, rue du Faubourg-Saint-Denis, Maison Dubois (devenu ensuite Hôpital Fernand-Widal) le 23 février 1903. Lorsqu’il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise le 26 février 1903, entre quatre et cinq mille personnes assistent à la cérémonie.

Selon l’un de ses amis : « Le souvenir d’un tel homme ne s’effacera jamais, la distance et le temps le rendent plus cher encore à ceux qui purent apprécier toutes les qualités foncièrement bonnes de son cœur de beau poète et de prolétaire révolté contre toutes les injustices sociales… Et pourtant, jamais propagandiste ne fut autant vilipendé que Jean Baptiste Clément. Mais rien ne l’arrêtait : ni les condamnations, ni les méchancetés capitalistes, ni l’indifférence ouvrière. Ce fut vraiment une grande figure de l’époque héroïque du socialisme. »

Toute sa vie il est surveillé par la Sûreté nationale, son dossier aux archives de la préfecture de police fait environ trente centimètres d’épaisseur. La surveillance de sa mémoire s’est continuée après sa mort, le dernier document du dossier est un programme de cabaret de 1963 organisant une soirée pour les soixante ans de sa mort.

Chansons

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Jean Baptiste Clément a écrit un grand nombre de chansons, dont certaines sont passées dans le répertoire enfantin :

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  • Au moulin de Bagnolet (1863)
  • Le Moulin des larmes (1865)
  • Le Temps des cerises (1866)
  • La Semaine sanglante (1871)
  • La Chanson du semeur (1882)
  • Les Traîne-misère (1883)
  • Aux loups (1884)
  • La Grève (1893)
  • En avant paysans ! (1900)
  • Dansons la capucine (1860-1870 ?)
  • Le Capitaine « Au mur »
  • La Marjolaine
  • Bonjour printemps
  • Quatre-vingt-neuf
  • L’Eau va toujours à la rivière
  • Fournaise
  • Ah le joli temps !
  • Le Chasse neige
  • Le Bonheur des champs
  • Le Couteau de Jeannette
  • Fille des champs
  • Le Barde Gaulois
  • J’n’en ai pas le courage
  • Le Chant du ruisseau
  • Je vais chez la meunière
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Bannière de la loge “Le temps des cerises”, 1er mai 2018, cimetière du Père-Lachaise – Photo © Yonnel Ghernaouti, YG.
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1er mai 2018, cimetière du Père-Lachaise – Photo © Yonnel Ghernaouti, YG.
SOURCE  :  https://450.fm/2023/09/06/le-frere-jean-baptiste-clement-et-son-temps-des-cerises/
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La lessive de Raymond 9 septembre, 2023

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La lessive de Raymond

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« C’est terrible ; je suis bien obligé de le reconnaître : je suis raciste. Je viens de m’en rendre compte en mettant en route ma lessive du jour.

J’ai séparé le blanc des couleurs. Affligeant. Et dire que j’agis ainsi depuis des années !Et circonstance aggravante, avec une lessive qui lave plus blanc que blanc. C’est pathétique.

Comme Monsieur Jourdain dans un autre domaine, j’étais raciste sans le savoir.

Du coup, je suis d’une humeur noire. Ça ne va pas arranger les choses.

Oh, je savais que je ne suis pas blanc comme neige. J’ai connu des périodes noires.

Dans un précédent emploi, on m’avait donné carte blanche. Résultat, j’ai monté une caisse noire.

Quelque temps plus tard, alors que j’étais déjà connu comme le loup blanc, j’ai travaillé au noir. Découvert, j’ai essayé de montrer patte blanche, mais j’ai été placé sur liste noire. Et comme disait le chanteur, noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir. Alors que faire ?

Pour sûr, j’avais mangé mon pain blanc. Je dirais bien que j’ai pleuré à l’arme blanche, mais ça serait de l’humour noir. Alors dans la glace, je me suis regardé dans le blanc des yeux. Pas question de me retrouver dans une misère noire. L’avenir restait une page blanche. Inutile de voir tout en noir !Je pouvais sortir blanchi de tout ce sombre passé. Finis les noirs projets ! Je serais désormais plus blanc que neige !

Finie la série noire. Et patatras, voilà que je me découvre raciste. Mais c’était cousu de fil blanc. Je dois être la bête noire de quelqu’un, c’est sûr. Tout de même, ce sera un jour à marquer d’un caillou blanc. Bon, je ne vais pas tout peindre en noir. D’autant que c’est bientôt la semaine du blanc !

Inutile de broyer du noir. Ni de me faire des cheveux blancs. Allez, je vais me servir un petit noir. Et puis non, plutôt un petit blanc. Avec un morceau de chocolat noir. Et un peu de fromage blanc ça me remontera.

Tiens, il commence à faire nuit noire. Je vais regarder un vieux film en noir et blanc. Chouette, c’est une version originale, sous-titrée !Si, c’est écrit dans le programme. Noir sur blanc.

On l’appelait : la Tête de nègre.. Maintenant on l’appelle  » Meringue chocolat, ou tête de choco « .Ouf ! Ils n’ont pas changé le nom du champignon Tête de nègre, ni le Cap Nègre. On aurait pu aussi se demander s’il est bien « correct » de se taper une < religieuse >, un « Congolais », un « Jésuite », un « Diplomate » un « Financier » ? Je ne vous parle pas de la fameuse Forêt Noire qu’il faudra bientôt appeler forêt sombre ! La SPA va sans doute un jour nous interdire de manger les « langues de chats ». Les antitabac les « Cigarettes russes ». Et les« Pets de nonne » ?…Où s’arrêtera la bêtise humaine ?

Savent- ils seulement que pour faire une tête de nègre il faut battre les blancs au fouet ?… 

Il n’y a qu’une chose qui ne change pas : LES TÊTES DE C….

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Fête de mariage de Maher et Shaha au Seranke Hall en présence des grands artistes Qaso Samouki et Nishan Baadari Zakho 6 septembre, 2023

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