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Les mystères d’Halloween | Documentaire 2025 | ARTE 27 octobre, 2025

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LA RÉPONSE FOUDROYANTE DE GABRIEL ZUCMAN A BERNARD ARNAULT 26 octobre, 2025

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LA RÉPONSE FOUDROYANTE DE GABRIEL ZUCMAN A BERNARD ARNAULT :

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« Bonjour M. Bernard Arnault, la fébrilité n’autorise pas la calomnie. Les milliardaires ne paient pas ou presque d’impôt sur le revenu et 86% des français ont raison de vouloir mettre fin à ce privilège.

M. Arnault, j’ai été très surpris par le caractère caricatural de vos attaques. Vos propos me visant sortent du domaine de la rationalité et sont sans fondement.

Essayons de reprendre un peu de mesure. Contrairement à ce que vous affirmez, je n’ai jamais été militant dans aucun mouvement ni encarté dans aucun parti. Je n’ai pour seule activité que mon travail de chercheur et d’enseignant, en tant que professeur des universités à l’Ecole normale supérieure et à Berkeley

Depuis plus de 17 ans mon travail consiste à cartographier la richesse des grandes fortunes A étudier les paradis fiscaux Et à objectiver les techniques d’évasion fiscale et d’optimisation des grandes fortunes

Mes travaux sur la mondialisation et la redistribution font référence et sont reconnus partout dans le monde En parlant de « pseudo compétence universitaire », vous vous attaquez à la légitimité même d’une recherche libre de toute pression financière

Venant de l’un des hommes les plus riches du monde et dans un contexte où les libertés académiques sont remises en cause dans un nombre grandissant de pays, cette rhétorique — guère éloignée de celle d’un Trump ou d’un Musk — devrait tous nous inquiéter

Le constat sur lequel je me fonde — que les milliardaires paient très peu d’impôt sur le revenu proportionnellement à leur revenu — a été établi de façon indépendante et objective par les travaux de l’Institut des Politiques Publiques en France

Ainsi que par de nombreuses autres équipes de recherche aux Pays-Bas, au Brésil et aux Etats-Unis entre autres pays. M. Arnault : niez-vous ce constat ? En outre les grandes fortunes ont vu leur patrimoine exploser ces 30 dernières années. Selon Challenges, en 1996, le patrimoine des 500 plus grandes fortunes s’élevait à 80 milliards d’euros, soit 6,4% du PIB de l’époque. En 2024 : 1228 milliards d’euros, soit 42 % du PIB.

Mais ces grandes fortunes ne contribuent pas aujourd’hui à hauteur de ce qui est demandé aux autres catégories sociales — patrons de PME, salariés, cadres, etc. L’impôt plancher de 2% que je défends vise à corriger cette anomalie. Cette mesure ne concernerait que les foyers fiscaux possédant plus de 100 millions d’euros de patrimoine, au nombre de 1 800 environ. Elle est soutenue par de nombreux économistes de renommée internationale au-delà des clivages partisans. Sept Prix Nobel d’économie la soutiennent

Tous ces économistes veulent-ils aussi, selon vous, abattre l’économie de marché ? Sont-ils des militants d’extrême gauche aux « pseudo-compétences universitaires » ?

Cette mesure permettrait simplement de s’assurer que les milliardaires contribuent aux charges communes à la même hauteur que les autres citoyens : Principe fondamental d’égalité devant l’impôt affirmé par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 Cette mesure est plébiscitée par une écrasante majorité de Français (86%).

L ’impôt plancher est un instrument de justice, d’apaisement social et de stabilité budgétaire. Plus vite on l’adoptera, plus vite on débloquera la situation budgétaire.

M. Arnault : votre opposition caricaturale à nos principes d’égalité fondamentaux, inscrits dans notre Constitution, constitue une attaque contre notre contrat social.Quoi que vous en pensiez : le temps est venu de soumettre les milliardaires à un taux minimal d’imposition. »

Gabriel Zucman

« Prenez attention. Tâchez d’être heureux 24 octobre, 2025

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L’Existence ou Exprimez calmement votre vérité… c’est ce à quoi nous aspirons tous … à ÊTRE !

Voici le texte du poète américain  Max Ehrmann…

« Prenez attention. Tâchez d’être heureux

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Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.

Dites tout doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.

Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.

Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit- elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.

Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

Au delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait. Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.

Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Tâchez d’être heureux.

Max Ehrmann-1927

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France Gall – Débranche (Clip officiel) 23 octobre, 2025

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Philosophie 22 octobre, 2025

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Philosophie

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Lors d’un cours magistral en maîtrise de philosophie, notre professeur, Bamba Lou a tenu des propos dont la portée morale et spirituelle m’a profondément marquée.

C’était pendant la période tragique des inondations qui avaient frappé la capitale abidjanaise, laissant des familles endeuillées et d’autres sans abri. Il nous avait alors invités à rester sensibles à ce qui se passe autour de nous, à ne jamais céder à cette indifférence née du confort individuel. Selon lui, la société se fragilise chaque fois que l’homme se replie sur sa propre vie, convaincu que « ce qui ne me touche pas directement ne me concerne pas » jusqu’au jour où la réalité le rattrape et lui rappelle l’importance de la solidarité.

Ce n’était pas un appel au militantisme mais à la responsabilité éthique car disait-il, l’humanité ne peut se développer si elle se refroidit, si elle se déshumanise au nom de la prudence ou de l’individualisme.

Dans un monde marqué par la pauvreté, la vitesse et la compétition, cette parole résonne comme un avertissement : le progrès matériel ne vaut rien si les cœurs se ferment.

Le professeur ajoutait que les enfants, témoins silencieux de nos comportements, apprennent l’humanité en nous observant. Leur rapport au monde dépend de notre manière d’accueillir la douleur d’autrui, de notre capacité à être solidaires et bienveillants.

Cette leçon m’a appris que le véritable développement n’est pas seulement économique ou intellectuel mais avant tout relationnel, moral et spirituel.

Une humanité qui s’isole et se déconnecte de la réalité commune s’appauvrit intérieurement.

Et c’est sans doute là que se trace la frontière entre la civilisation du confort et celle du cœur.

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Michel Berger – Le Paradis Blanc (Clip officiel) 21 octobre, 2025

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La momification 20 octobre, 2025

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La momification

momification

La momification n’est pas culte de la chair morte : c’est science sacrée de la recomposition de l’être, afin que la vie se poursuive au-delà de la rupture visible, selon le modèle d’Osiris. La mort y est un arrimage : l’on fixe le piquet avant la traversée, l’on prépare un vase (khat) capable de retenir ce qui demeure et d’appeler ce qui s’éloigne. Le corps n’est pas fait pour « voyager » ; il reçoit la forme stable qui permet le retour. Le sarcophage, maître de vie (neb-ânkh), n’enferme pas : il rend le souffle (qrsw). Sous le couvercle étoilé de Nout, Isis et Nephtys veillent, Anubis tient la justesse du seuil. La tombe (is), marquée par la botte de roseaux, n’est pas une fin : elle re-végète ce qui fut lié, comme une terre où remonte la sève.

Ce qui, au dernier souffle, s’est dissocié — KA qui fixe et donne forme, BA oiseau de souffle qui cherche son appui, ombre (khaïbit) qui se décante — reçoit ici les conditions de son assemblage. La momie demeure ; ailleurs se forme le djet, corps imputrescible, non pour sortir de la tombe, mais pour rendre possible l’Akh, lumière réunifiée. Et, au plus intime, le noyau fixe — sel fixe absolu gardé au fémur — conserve l’acquis, comme une graine dure au cœur de l’os : principe de continuité qui traverse les passages et répond à l’exigence de durée.

Ainsi la « demeure d’éternité » n’est pas mémoire funèbre, mais disposition de vie : tenir l’amarre, redresser, faire respirer ; donner au retour sa forme et à la lumière son corps. Sous ces signes, la momification ordonne la poursuite de l’être au-delà du visible.

I. Le corps comme temple et support

Le corps n’est pas délaissé comme un rebut : il est vase (khat), forme qui tient et transmet. On le préserve non pour le pousser aux cieux, mais pour assurer l’assise où reviennent se reconnaître les puissances de l’être. La momie demeure : elle fixe la figure et garde la mesure, afin que ce qui s’est dissocié au dernier souffle — KA qui fixe et donne forme, BA qui cherche son appui, khaïbit qui se décante — trouve lieu et temps de se rassembler. Le khat ainsi conservé n’est pas la fin de l’homme, mais l’empreinte stable qui rend possible la suite.

Le sarcophage n’est pas un coffre d’oubli : il est nommé neb-ânkh, « maître de vie ». Son autre nom, qrsw, porte le signe du souffle rendu et rappelle le dieu Sokar, gardien des profondeurs, devant lequel on redresse ce qui fut renversé. Ici, rien n’enferme : on tient, on respire, on relève. Sous le couvercle, Nout se courbe comme un ciel maternel, offrant à la bouche du défunt l’eau et la nourriture des étoiles ; sur les parois, Isis et Nephtys se tiennent aux deux bords du passage, l’une appelant la reprise, l’autre accompagnant la séparation, pour que la recomposition soit juste. Anubis, étendu sur son coffre, pèse et ajuste : il veille au seuil, pose la rectitude du geste, maintient la tranquillité nécessaire à l’œuvre du retour.

La tombe porte le signe is, la botte de roseaux : image claire que l’on re-végète ce qui fut lié. On ne dépose pas pour perdre, on plante pour que la sève remonte. Le lieu funéraire n’est donc pas un terme, mais une demeure d’attente où s’ordonne la continuité : offrandes qui soutiennent ce qui subsiste des appétits liés au KA inférieur ; vases où les parties sensibles sont confiées à leur gardien ; paroles qui rendent l’air et ouvrent la bouche. Tout concourt à maintenir le point d’appui indispensable : le khat comme support, le sarcophage comme maître de vie, la tombe comme champ où l’on redresse la tige.

Ainsi, le corps apparaît pour ce qu’il est : temple provisoire et support d’attente. Ce n’est pas lui qui voyage ; c’est grâce à lui que la forme stable demeure, que le BA retrouve son port, que le KA tient la figure, et qu’en secret se prépare le djet, l’indécomposable — afin qu’un jour paraisse l’Akh, quand la lumière aura repris corps.

II. La séparation et la recomposition des principes

Au dernier souffle, l’être se défait selon ses natures. L’ombre (khaïbit) se détache la première : elle conserve l’empreinte sensible, les élans, les frayeurs, tout ce qui vibre encore d’habitude et de réflexe. Puis se distinguent les puissances qui commandent à la forme et au souffle : le KA, double vital, existe selon deux faces — ce qui s’attache aux appétits et aux organes, et ce qui porte la mesure de la forme — ; le BA, souffle mobile, va et vient, semblable à l’oiseau qui cherche sa branche. Rien ici ne s’anéantit : tout change de place et de mode.

Cette dissociation n’est pas abandon ; elle prépare la réarticulation. Le BA ne se tient pas de lui-même : il lui faut un appui. Le KA ne se suffit pas : il attire, fixe, transforme, mais il a besoin d’un visage reconnu. L’ombre doit déposer ce qui l’alourdit. C’est pourquoi le corps, maintenu dans sa figure, devient point de ralliement. À partir de là, la recomposition s’opère par étapes, comme on redresse une plante couchée par le vent : d’abord poser le tuteur, puis rendre l’air, puis laisser remonter la sève.

Les rites règlent ces étapes. L’ouverture de la bouche n’est pas symbole creux : elle rend le souffle et rétablit la parole, afin que celui qui gît puisse respirer et nommer de nouveau. Les offrandes ont leur raison : il subsiste des KA liés aux viscères, à la faim, à la soif, au désir ; on ne les brise pas d’un coup, on les apaise, on les détache en douceur. Ainsi s’explique le traitement des organes, confiés chacun à sa garde dans les vases canopes : ce qui relevait des fonctions sensibles est séparé, préservé, puis relâché en ordre. Rien n’est laissé au hasard : on soutient le BA par la figure conservée ; on allège le khaïbit par la juste mesure ; on purifie le KA de ses attaches inférieures pour qu’il rejoigne ce qui, en lui, porte la forme.

Alors la réarticulation peut s’accomplir. Le BA retrouve son port ; le KA, clarifié, reprend sa fonction de fixation ; l’ombre, pacifiée, se résorbe. De cette patience naît la forme durable qui se prépare en secret : non pas pour animer à nouveau la chair, mais pour que l’unité redevienne possible. Ce qui avait été défait par la mort se remonte, élément après élément, jusqu’à ce que la figure stable permette la suite du passage.

III. Le sel fixe et la loi de la durée

Au cœur de l’os long, le fémur, demeure un noyau dur : sel fixe absolu, qui ne se défait pas. Il garde l’acquis — ce qui a été conquis en conscience — comme une graine serrée dans la moelle de la pierre. Là se tient la mémoire essentielle qui ne s’éparpille pas avec la chair : principe de continuité par lequel l’être traverse les passages et retrouve, d’existence en existence, sa mesure.

De cette fixation procède la formation du djet, le corps imputrescible. Il ne s’agit pas de ranimer le khat, mais d’extraire de la vie passée ce qui peut demeurer : une forme stable, purifiée de la corruption, capable de porter la lumière. Le djet n’est pas la momie : il est son issue intérieure, la figure indécomposable que le sel fixe autorise lorsque les éléments inférieurs ont été calmés et que le souffle a retrouvé sa voie.

Alors l’union peut s’opérer : le KA, clarifié par la fixation, rejoint le djet qui lui donne tenue ; puis vient le retour du BA, l’oiseau de souffle, qui reconnaît dans cette forme durable son point d’attache. De cette jonction naît l’Akh : non une ombre fortifiée, mais une clarté victorieuse, esprit incorruptible qui se lève quand la forme et le souffle ont retrouvé l’unité.

Deux chemins se laissent lire dans cette œuvre de durée. La voie osirienne est celle de la régénération : le démembré est rassemblé, irrigué par les eaux qui redonnent vie, afin que le neuf se recompose dans la fidélité à la forme. La voie horienne est celle de la libération : la droiture se dresse, l’œil s’ouvre, et la lumière prend corps sans retour aux attaches. L’une et l’autre n’opposent pas la terre au ciel : elles règlent, chacune selon sa mesure, l’ascension de ce qui, par le sel fixe, ne se perd plus.

Conclusion

La momification n’est pas l’entretien d’un reste : c’est la tenue d’une forme pour que la vie ne se défasse pas. On maintient le khat comme vase ; on sépare ce qui doit l’être — ombre, appétits, organes — ; on purifie le KA de ses attaches ; on rassemble le souffle du BA autour d’une figure stable. Ainsi se prépare, en secret, le djet, l’indécomposable, qui ne sort pas du sarcophage mais donne corps à la lumière. Le sel fixe absolu, gardé au fémur comme une graine dure, porte la continuité : il déjoue la seconde mort et laisse passer, d’une rive à l’autre, l’acquis qui ne se perd plus. Alors seulement paraît l’Akh : non pas un double fortifié, mais éclat victorieux, unité rendue, souffle et forme accordés sous le couvercle étoilé de Nout. La « demeure d’éternité » — neb-ânkh, qrsw, la tombe marquée de la botte de roseaux — n’est pas fin de course : c’est l’amarre tenue, le souffle redonné, la tige redressée, afin que la lumière ait de nouveau sa mesure et son corps.

 

Sesh-Ib

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