Tous les présidents américains, de George WASHINGTON à Joe BIDEN 7 septembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaireSinead O’Connor – Nothing Compares 2 u (Chile 1990) 6 septembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Silhouettes , ajouter un commentaireUN MOMENT DE FRATERNITÉ UNIVERSELLE 5 septembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaireUN MOMENT DE FRATERNITÉ UNIVERSELLE
Il n’y a pas une Amérique noire et une Amérique blanche, une Amérique latino et une Amérique asiatique. Il y a les États-Unis d’Amérique.
Barack Obama. [1]
Prix Nobel de la Paix 2009.
T |
out ce qui se passe en Amérique se réalise en Europe avec un décalage, la lumière ne semble plus se lever à l’est, l’Orient s’obscurcit par la montée des dictatures et des despotismes.
L’impérialisme américain tant décrié porte encore nos rêves malgré ses soubresauts, ses accidents.
Barack Obama alors candidat à l’investiture de son parti lucide et pragmatique a écrit à propos de cette déclaration en sous-titre : « C’est sans doute ce passage de mon discours à la convention démocrate en 2004 qui a le plus marqué les mémoires. Il était censé traduire une aspiration plutôt que de rendre compte d’une réalité, mais c’était une aspiration en laquelle je croyais, et une réalité à laquelle je voulais atteindre. L’idée selon laquelle notre humanité commune importait plus que nos différences était chevillée à mon ADN. C’était aussi, à mes yeux, l’expression d’une certaine vision pragmatique de la politique : dans une démocratie, les grands changements ne pouvaient advenir qu’avec l’appui d’une majorité, et en Amérique cela voulait dire bâtir des coalitions au-delà des frontières ethniques et raciales. »
On m’objectera avec raison, mais aussi facilité, l’Amérique n’est pas l’Europe ni la France.
Mais nous quelle grande vision à l’Europe ou la France avons-nous en dehors de projets économiques trop modestes.Comment rallier les peuples si ce n’est par un sursaut de fraternité ?
Pourquoi Barack Obama se présentait-il à l’époque au poste suprême de Président des États-Unis d’Amérique ?
Il le déclarait pour libérer la politique des contraintes, des ressentiments de droite et de gauche.
Il prenait la parole disant par conscience personnelle.
Donc, sans calculs sordides à visée réduite au court terme, ou comme un canard sans-tête tournant dans un marigot.
Il ne voulait pas contenter tout le monde au risque de ne contenter personne, mais faire que les gens fassent leur devoir. Il écrit c’était l’une des raisons pour lesquelles je me présentais. Pour nous libérer de ce genre de contraintes. Pour imaginer ce qui était possible. Je ne voulais pas être ce solliciteur, toujours en marge du pouvoir et en quête de faveurs distribuées par les bonnes âmes de gauche, ni un professionnel de la contestation brandissant en permanence sa colère et son bon droit en attendant que l’Amérique blanche expie ses fautes. Ces deux stratégies, fondamentalement, étaient l’expression d’un désespoir. [2]
Puisque l’Amérique nous inspire est-ce que nous pouvons dire : Yes we can ? [3]
Jean-François Guerry.
[1] Barack Obama- Une Terre Promise. Page 159.
[2]Ibid Page 163 et 164.
[3]Barack Obama Discours de campagne dans le New- Hampshire le 10 janvier 2008.
Them – Gloria (Live in Paris, France1965) 4 septembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Silhouettes , ajouter un commentaireNOTRE HUBRIS 3 septembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaireNOTRE HUBRIS
L |
’Hubris, le plus grand des maux selon les grecs est de plus en plus présent dans notre société matérialiste et individualiste, il règne sur notre quotidien dénature nos rapports sociaux. L’exemple affligeant de nos politiques, leurs outrances sont autant d’outrages à tous les citoyens.
Cette hubris, est en rapport avec les fameux oracles de la Pythie de Delphes : Connais-toi, toi-même… et surtout Rien de trop, qui devrait nous incliner à la mesure. C’est au sophiste Protagoras que l’on attribue la formule : l’homme est la mesure de toute chose, formule qui sera reprise par Platon dans le Théétète, et qui précède la devise des Lumières de Kant Sapere Aude ose penser par toi-même. L’homme est donc responsable de son hubris, de sa démesure.
Je laisse à votre réflexion, les analogies avec le but de l’initiation maçonnique l’amélioration de l’homme en vue de l’amélioration de la société, un but qui passe par le combat contre l’hubris, contre notre égoïsme, nos outrances, nos viles passions. La méthode maçonnique et ses travaux doivent nous permettre de réduire notre hubris, et de faire croître notre humilité. Dans certains lieux clos et couverts l’on s’efforce de pratiquer les vertus en silence sans ostentation avec fraternité, c’est par ses douces habitudes qui doivent être la normalité pour les Maçons que se combat le mieux l’hubris. Dans ces lieux, pas de compétition mais l’enrichissement personnel dans un cadre collectif et bienveillant asile de la tolérance. Dans ces lieux règne le silence qui est le début de la connaissance. Les estrades où l’homme se gonfle d’orgueil ne sont pas connues des vrais maçons, car ils sont au pied des murs pour aider leurs sœurs et les leurs frères. Le meilleur de l’homme se développe quand son regard se tourne vers les astres qui illuminent la voûte étoilée, et la beauté de la nature. C’est dans ces instants que l’homme prend conscience qu’il n’est qu’un point lumineux dans l’univers en comparaison de son immensité.
L’homme qui pratique la démesure, se soumet à son hubris défie la grandeur des dieux et de la nature, c’est le même homme qui se prend pour Jupiter ou Icare aveuglé par son orgueil, il se compare aux dieux et méprise les hommes ses frères. Les grecs savaient que l’hubris était inséparable de la déesse Némésis la déesse de la vengeance. Ce couple infernal ne génère que la haine et la souffrance. C’est pourquoi la Franc-maçonnerie demande à ses membres de défendre la justice et de pratiquer les vertus qui ennoblissent l’homme. Certains grades maçonniques sont dits de Vengeance, mais aussi d’élection, ils ont pour but de faire comprendre à l’homme que c’est en lui que naît la vengeance qu’il doit combattre afin de pouvoir faire régner la justice à sa place. L’univers s’est transformé quand la déesse Thémis qui symbolise la justice s’est assise à côté de Zeus, l’association de la Force et de la justice peut transformer le monde.
Mais, à notre niveau d’homme, les choses ne sont pas si simple toute notre brève vie sur terre doit être un combat contre nous mauvais penchants. Les grecs le savait aussi, il faut accomplir son destin la moïra, tenir sa place dans l’univers. Les rituels maçonniques le répète inlassablement prenez place mes frères, frères officiers remplissez vos offices !Depuis le jour où nous avons franchi la porte basse, choisi la voie étroite du Jambium du Y pythagoricien et non la facilité des chemins les plus larges qui incitent au sommeil de l’esprit. Depuis ce jour là nous combattons notre hubris conscient de la dualité qui est en nous et dans le monde. Cette dualité qui sans relâche nous poursuit en noir et blanc jusqu’au Nec Plus Ultra de l’initiation et jusqu’à la porte de l’Orient éternel. Mais notre victoire sur l’hubris est la conscience que nous en avons. Alors, seul ou collectivement notre destin prend forme nous rendons grâce au principe, à la nature et aux hommes de bonne volonté. Nous devenons plus capables au gré des fortunes et des infortunes de la vie de ne pas nous laisser emporter vers des extrémités destructrices, plus capables de rester dans la médiété qui est nécessaire à la reliance entre les hommes. L’hubris et l’histoire de l’homme et de l’humanité sont liées, ce n’est pas un alibi pour baisser le glaive et la force de l’Amour, le combat contre celle-ci est notre Force et notre devoir. Le Franc-maçon, qui a pris conscience de son hubris, a entrepris sa purification il accepte toutes les épreuves qui sont les portes les passages vers l’harmonie, c’est ainsi qu’il devient peu à peu lentement un homme libre et de bonnes mœurs. Il sait que l’harmonie ne peut pas régner sans le concours de ses Sœurs et de ses Frères, il doit échapper à la paranoïa de vouloir tout régler par lui-même, tout régenter par lui-même. L’homme le plus intelligent, le plus instruit, n’est qu’un brin d’herbe dans le vent de l’univers, s’il a la faiblesse de se croire au-dessus des autres il tombe dans le despotisme et l’intégrisme qui se pare des atours les plus beaux. Les remèdes à l’hubris sont la tolérance sans faiblesse, la tempérance dans les mots. Les manifestations de l’hubris dans notre société sont les mêmes que celles de l’antiquité elles ont pour nom l’arrogance, l’insolence, les outrages, mais aussi l’assistanat permanent qui fait perdre à l’homme sa dignité. Il n’y a pas que deux catégories d’hommes ceux qui reçoivent et ceux qui donnent, c’est dans l’échange et le respect d’autrui que se construit l’harmonie. Laissez notre hubris nous gouverner c’est faire offense à nos Frères les plus fragiles. Comment atteints par la démesure pourrions-nous, prendre de justes mesures avec mesure. Il faut toujours apercevoir l’exacte mesure [1] Il faut mettre fin dans notre société à ce couple infernal hubris-némésis démesure et vengeance, orgueil et vengeance. La justice triomphe de la démesure quand son accomplissement est venu : le sot ne le comprend qu’en l’éprouvant.[2] C’est fou comme les poétes ont raison et ont plus de jugement que les autres hommes, ils sont plus humains.
Ce que la Franc-maçonnerie nous demande depuis la première initiation, jusqu’au Nec plus Ultra c’est de pratiquer la justice. Il est constant d’observer que l’hubris, la démesure frappe plus durement, « les gros » selon l’expression populaire, les riches et les puissants. Pourtant, les Sœurs et les Frères apprennent à garder la mesure dans leurs jugements ils sont les amis des riches et des pauvres pourvu qu’ils soient vertueux.
Ce n’est pas par hasard aussi que les Francs-maçons dans leurs rites et rituels s’inspirent du symbolisme de la construction, et en particulier de celle du Temple du Roi Salomon reconnu pour sa justice légendaire. Les grecs considéraient aussi l’hubris comme un outrage aux lois de la cité, à la sociabilité ce que nous appelons le vivre ensemble. Un outrage qui se manifeste par toutes les irrespects des lois démocratiques et toutes les incivilités. Ainsi dans les procès de ‘l’Aréopage’, les pierres brutes sur lesquelles se tiennent les accusés et les accusateurs étaient appelées pierres de l’hubris et de l’implacabilité.[3] Tout rapport avec le travail maçonnique sur la pierre brute et le symbolisme maçonnique me semble néanmoins démesuré ou pas ?
Pour Aristote la pratique de l’outrage qu’il assimile à l’hubris vis-à-vis de quelqu’un va provoquer chez celui-ci, de la honte et sera ressenti comme une humiliation. L’outrage (hubris) consiste en des actes ou des paroles qui suscitent la honte de la victime, sans autre but que celui-ci et par plaisir (…) la cause du plaisir chez ceux qui outragent, est leur pensée qu’ils affirment, leur supériorité par leurs mauvais traitements. C’est pourquoi les jeunes et les riches sont enclins à l’outrage. Ils croient être supérieurs en outrageant. [4] Si les grecs anciens associaient l’hubris à la vengeance, notre société y associe en plus l’individualisme exacerbé par le plaisir de la célébrité, la propension à l’humiliation des plus faibles, ceux pour qui la mondialisation n’est que souffrance. Notre société de plus en plus archipelisée suivant le mot à la mode encourage l’hubris, les groupes se comparent, se jaugent, entre en compétition et pratiquent les uns envers les autres les outrages et les outrances jusqu’à l’irrespect même dans les titulatures nous appelons nos élus par leur prénom par exemple. Quand on se réfère aux enseignements du passé aux vertus intemporelles et universelles pour vivre au présent et éclairer l’avenir, nous devenons moins orgueilleux et plus humbles. L’antiquité grec c’est avant tout Platon, l’image du ‘Miracle Grec’ de la sagesse antique. La philosophie européenne n’est qu’une suite de notes de bas de page aux dialogues de Platon.[5] À propos de l’hubris Platon disait :
Amis, le dieu qui a dans ses mains, suivant l’antique parole, le commencement, la fin et le milieu de tous les êtres, va droit à son but parmi les révolutions de la nature; et il ne cesse d’avoir à sa suite la Justice, qui venge les infractions à la loi divine et à laquelle, modeste et rangé, celui qui veut le bonheur s’attache pour la suivre, tandis que tel autre, gonflé d’orgueil, exalté par la richesse, les honneurs ou encore la beauté physique attachée à la jeunesse et à la folie, enflamme son âme de démesure (μεθ᾽ὕβρεως); à l’en croire, il n’a besoin ni de maître ni de chef d’aucune sorte, mais se sent capable même de conduire autrui; celui-là reste abandonné de Dieu, et, à cause de cet abandon, il s’en adjoint d’autres qui lui ressemblent pour bondir désordonnément et tout bouleverser; beaucoup le prennent pour quelqu’un, mais il ne se passe pas longtemps avant qu’il donne à la Justice une satisfaction d’importance et se ruine de fond en comble avec sa maison et sa cité. (…) Quelle est donc la conduite qui plaît à Dieu et qui lui fait cortège ? Il n’y en a qu’une, un proverbe antique suffit à l’exprimer : au semblable, s’il garde la mesure, le semblable sera un ami, tandis que les êtres démesurés ne le sont ni entre eux ni aux êtres qui ont de la mesure. Or pour nous, la divinité doit être la mesure de toutes choses, au degré suprême, et beaucoup plus, je pense, que ne l’est, prétend-on, l’homme.[6]
La Franc-maçonnerie quant à elle, malgré son âge vénérable a su garder les précieux secrets que sont l’amélioration progressive et humble de l’homme pour en faire un humain capable de trouver sa place dans la société sans humilier ses Sœurs et ses Frères en maitrisant au mieux son orgueil conscient, conscient que le perfectionnement est sans fin que c’est donc une espérance qui dépasse l’espoir. C’est pourquoi, elle se déclare avec constance pour la défense de la justice, l’Amour de Dieu principe créateur et des hommes.
Jean-François Guerry.
[1] Pindare- Theognis V 694 Pythiques II-V34
[2] Hésiode- Les Travaux et les Jours V 213-218.
[3] Démosthène contre Midias 47.
[4] Aristote – Rhétorique 1378b 23-29.
[5] Alfred North Whitehead – Procès et Réalité.
[6] Platon- Lois IV- 715e – 716 b Dans traduction Edouard des Places Professeur à l’institut Biblique Pontifical (CUF Paris Les Belles Lettres 1951-1975.)
SOURCE : http://www.lafrancmaconnerieaucoeur.com/2024/08/notre-hubris.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Le Principe du Genre 2 septembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Apports , 1 commentaireLe Principe du Genre
Publié par Yann Leray 15 Août 2024
Dans la sagesse transmise par Le Kybalion, la Septième Loi Universelle est celle du Genre. Elle affirme :
Cette loi nous invite à contempler la dualité présente dans l’univers à travers le prisme du masculin et du féminin, non pas seulement en tant que sexes biologiques, mais comme des énergies complémentaires imprégnant toutes les dimensions de la réalité. Ce principe du Genre, profondément riche de significations, se déploie dans tous les plans d’existence — physique, émotionnel, mental, spirituel — révélant une danse cosmique qui harmonise la création dans son ensemble.
Sur le plan physique, la loi du Genre est la plus évidente à observer. Le monde matériel est marqué par la dualité des sexes dans la reproduction. L’union du masculin et du féminin est nécessaire pour perpétuer la vie. Mais au-delà de la simple procréation, cette loi gouverne aussi l’attraction des opposés, l’équilibre des forces et la complémentarité des formes. Le masculin et le féminin, dans ce contexte, sont les expressions actives et passives de l’énergie vitale, où le masculin peut être perçu comme la force émettrice, l’action, tandis que le féminin représente la réception, la gestation.
La nature elle-même, dans sa splendeur et sa diversité, manifeste cette loi : le jour et la nuit, le soleil et la lune, l’expansion et la contraction, l’électricité et le magnétisme, l’ordre et le chaos, l’infiniment petit et l’infiniment grand… Chaque pôle trouve son contrepoids, et ensemble, ils forment une totalité harmonieuse. Cet équilibre est essentiel pour maintenir l’ordre dans l’univers matériel.
Dans le domaine des émotions, le masculin peut être associé à des qualités telles que la protection, la force, l’affirmation et l’expression directe des sentiments. C’est l’énergie qui pousse à agir, à défendre, à affirmer ses émotions de manière extériorisée. Par exemple, une personne qui exprime ses émotions par des gestes forts, des paroles affirmées ou des actions concrètes manifeste l’aspect masculin de l’émotion.
Le féminin, en revanche, incarne l’aspect réceptif, introspectif et nourricier des émotions. Il s’agit de la capacité à ressentir profondément, à accueillir les émotions d’autrui, à les intégrer et à les transformer intérieurement. Une personne qui médite sur ses sentiments, qui les intègre doucement, ou qui les exprime de manière subtile et empathique, manifeste l’énergie féminine de l’émotion.
L’équilibre entre le masculin et le féminin est crucial pour une vie émotionnelle harmonieuse. Une personne qui tend trop vers le masculin dans ses émotions pourrait se montrer impulsive, agressive, ou avoir du mal à reconnaître et à accueillir les émotions plus douces ou vulnérables. À l’inverse, une personne trop dominée par l’énergie féminine pourrait se retrouver submergée par ses émotions, ressentant une hypersensibilité ou une tendance à l’intériorisation excessive, au point de se couper de l’expression directe.
Le véritable équilibre émotionnel réside dans l’intégration harmonieuse de ces deux aspects. Il s’agit d’apprendre à exprimer ses émotions avec force et clarté (masculin), tout en étant capable de les ressentir profondément et de les transformer avec douceur et compassion (féminin). Cette intégration permet non seulement de vivre des émotions de manière plus équilibrée, mais aussi de mieux comprendre et gérer les émotions des autres, renforçant ainsi nos relations interpersonnelles.
Sur le plan mental, le Genre prend une dimension plus subtile. Chaque esprit humain, chaque pensée, chaque idée, porte en elle une qualité masculine ou féminine. Le masculin, ici, peut être interprété comme l’intellect, la logique, la raison, tandis que le féminin est l’intuition, l’imagination, la réceptivité.
La création mentale, tout comme la création physique, résulte de l’union de ces deux aspects. Une idée (masculine) germe, mais elle doit être nourrie, développée, imaginée (féminin) pour se manifester pleinement. Ainsi, chaque acte de création mentale est une danse entre ces deux principes, une alchimie subtile qui permet à l’abstrait de devenir concret.
Cette loi nous enseigne aussi que pour atteindre l’équilibre mental, il est crucial d’harmoniser ces deux aspects en nous-mêmes. Un esprit trop logique, dépourvu d’intuition, devient rigide, tandis qu’un esprit trop rêveur, sans logique, peut se perdre dans l’illusion. L’union du masculin et du féminin mental nous guide vers la sagesse et la compréhension profonde.
Sur le plan spirituel, le Genre devient une clé pour comprendre le mystère de la création divine. Dans les traditions ésotériques, la divinité elle-même est souvent décrite comme une union des principes masculins et féminins. Le Dieu Père, Ouranos (masculin) et la Déesse Mère, Gaïa (féminin) ne sont pas des entités séparées mais des aspects complémentaires de l’Unité divine.
L’énergie spirituelle, pour se manifester dans le monde, passe à travers cette dualité : le masculin représente l’impulsion créatrice, la volonté divine, tandis que le féminin symbolise la matrice cosmique, le réceptacle où la création prend forme. Cette loi du Genre, sur le plan spirituel, nous invite à voir le sacré dans l’équilibre des forces, à honorer autant l’aspect masculin de l’action que le féminin de la contemplation.
De plus, sur ce plan, la loi du Genre nous enseigne que notre voyage spirituel consiste à réintégrer ces deux aspects en nous-mêmes, à transcender la dualité pour atteindre l’unité intérieure. L’illumination spirituelle est souvent décrite comme l’union mystique du masculin et du féminin, où l’âme (féminine) s’unit à l’Esprit (masculin) pour retourner à la source divine.
La loi du Genre, telle qu’énoncée dans le Kybalion, nous invite à réfléchir sur les rôles complémentaires de l’homme et de la femme, non seulement en tant qu’expressions physiques du masculin et du féminin, mais aussi en tant que porteurs de principes universels qui façonnent la société, la famille, et l’éducation. Il est essentiel de comprendre ces rôles et leurs implications.
Le masculin et le féminin, au-delà de leur aspect biologique, incarnent des énergies et des qualités spécifiques qui s’expriment à travers les comportements, les attitudes, et les rôles sociaux.
Le Principe Masculin est associé à l’action, la volonté, la force, la protection, et l’initiative. Il représente l’aspect émetteur et structurant, l’énergie qui pousse à créer, à conquérir, à diriger. Dans une société, le masculin est vu comme le moteur du changement, celui qui prend des décisions, qui oriente et qui guide.
Le Principe Féminin, quant à lui, est lié à la réceptivité, l’intuition, la compassion, le soin, et la préservation. Il symbolise l’aspect accueillant et nourricier de l’existence, celui qui intègre, qui soutient, qui harmonise. Le féminin est perçu comme la gardienne de la continuité, celle qui protège, qui soigne, et qui transmet les valeurs.
Ces deux principes, lorsqu’ils sont équilibrés, permettent la création d’une société harmonieuse où l’action et la réflexion, l’initiative et le soin, la force et la douceur, travaillent ensemble pour le bien commun.
Dans la société, les rôles de l’homme et de la femme ont évolué au fil du temps, mais ils continuent de refléter les principes du masculin et du féminin. Traditionnellement, les hommes étaient perçus comme les protecteurs, les leaders, et les pourvoyeurs. Ils incarnaient l’autorité, la force, et le rôle de décisionnaire dans la sphère publique.
Les femmes, de leur côté, étaient vues comme les gardiennes du foyer, celles qui élèvent les enfants, qui maintiennent la paix et l’harmonie au sein de la famille. Elles apportaient une dimension de soin, de compassion, et de sagesse intérieure à la communauté.
À mesure que les sociétés occidentales évoluent, on observe une dissolution progressive de l’identité des genres, où hommes et femmes échangent et combinent leurs énergies sans distinction claire. Cette évolution, loin d’être simplement un mouvement spontané vers l’égalité, semble être encouragée par une élite dirigeante qui vise à affaiblir les fondements naturels des rôles complémentaires. En perturbant cet équilibre, cette élite crée une société malade, plus fragile et donc plus facile à contrôler. Les femmes sont poussées vers des rôles plus guerriers et affirmés, prenant des positions de leadership et de combat, tandis que les hommes s’impliquent davantage dans des rôles sensibles, prenant soin de l’éducation, des émotions, et de la gestion de l’harmonie familiale. Cependant, cette redéfinition des rôles, loin de stabiliser la société, la laisse souvent en quête de repères solides.
En contraste, les sociétés qui sont restées attachées aux valeurs traditionnelles de la distinction des genres continuent de fonctionner avec un équilibre serein. Elles maintiennent une clarté dans les rôles respectifs de l’homme et de la femme, ce qui favorise une stabilité et une harmonie qui se reflètent dans la famille, l’éducation, et la vie sociale. En honorant les principes du masculin et du féminin, ces sociétés semblent préserver un équilibre naturel, évitant les tensions et les déséquilibres croissants que l’on observe dans les sociétés occidentales, désormais plus vulnérables aux manipulations extérieures.
Dans la famille, le masculin et le féminin trouvent une expression profonde et intime. Le père, associé au principe masculin, incarne l’autorité, la protection, et l’initiation des enfants au monde extérieur. Il est celui qui guide, qui fixe les limites, et qui encourage l’autonomie.
La mère, associée au principe féminin, est vue comme celle qui nourrit, qui éduque, et qui enveloppe de son amour inconditionnel. Elle apporte la sécurité émotionnelle, le soutien, et l’écoute.
Cependant, tout comme dans la société, ces rôles évoluent sous l’influence d’une volonté extérieure visant à brouiller les repères traditionnels. Aujourd’hui, les pères sont de plus en plus impliqués dans l’éducation affective des enfants, tandis que les mères prennent des rôles plus affirmés et partagent la responsabilité de l’autorité. Cette redéfinition des rôles, loin de renforcer l’harmonie familiale, entraîne souvent des frictions et des discordes. En cherchant chacun à faire une part de l’autre, hommes et femmes privilégient d’abord leur autonomie individuelle plutôt que la complémentarité du couple.
Au lieu de créer un environnement équilibré et enrichissant pour les enfants, cette perte de repères distinctifs peut générer de la confusion et des tensions au sein du foyer. Les enfants, exposés à des modèles parentaux en quête d’équilibre, risquent de perdre une compréhension claire des dynamiques de l’action et de la réflexion, de la force et de la compassion, ce qui pourrait les laisser désorientés dans leur propre développement.
L’éducation, selon le principe platonicien, est bien plus qu’un simple transfert de connaissances ; elle est le modèle fondamental qui façonne l’inconscient des individus et, par extension, la société tout entière, que ce soit au sein de la famille ou dans l’espace public. C’est à travers l’éducation que se construit la vision du monde, les valeurs, et les repères qui guideront chaque être tout au long de sa vie.
Dans ce cadre, les principes du masculin et du féminin jouent un rôle essentiel. L’éducation traditionnelle, sous l’influence du principe masculin, met l’accent sur la discipline, la logique, et la transmission de connaissances objectives. Elle valorise l’effort, l’initiative personnelle, et la compétition, des qualités cruciales pour permettre à chacun de se positionner dans le monde extérieur. Le masculin apporte également la notion du « non » — l’art de fixer des limites, de dire non aux distractions, et de se concentrer sur l’essentiel, posant ainsi les fondations d’un cadre structurant indispensable à la croissance personnelle et collective.
En parallèle, le principe féminin enrichit l’éducation en y insufflant une dimension plus intuitive, émotionnelle, et collaborative. Il met l’accent sur l’importance du bien-être émotionnel, de la compréhension et de l’empathie, ainsi que sur l’apprentissage par l’expérience et la créativité. Le féminin incarne le « oui » — l’ouverture à l’exploration, l’acceptation des émotions, et l’encouragement à exprimer et développer les talents innés des individus, soutenant ainsi l’épanouissement personnel dans un cadre sécurisé.
L’équilibre entre le « non » et le « oui », entre les limites imposées par le masculin et l’ouverture offerte par le féminin, est le cœur même d’une éducation harmonieuse. Cet équilibre ne se limite pas à l’apprentissage formel mais s’étend à tous les aspects de la vie en société, contribuant à la construction d’un inconscient collectif sain et cohérent. Un système éducatif véritablement équilibré intègre ces deux approches, structurant et guidant les individus tout en respectant leurs rythmes personnels et en cultivant leur capacité à ressentir et à exprimer leurs émotions.
Ainsi, que ce soit au sein de la famille ou dans la société, l’éducation devient un modèle de construction psychique et sociale, où chaque individu apprend à naviguer dans un monde où le masculin et le féminin coexistent, se complètent et se renforcent mutuellement. Les enseignants et les parents, qu’ils incarnent ces principes de manière naturelle ou délibérée, jouent un rôle crucial dans la création d’une société équilibrée, où chaque être peut grandir en harmonie avec les valeurs profondes qui structureront son inconscient et façonneront le monde qu’il contribuera à bâtir.
La Septième Loi Universelle, telle qu’énoncée dans Le Kybalion, nous enseigne que le Genre est un principe fondamental, intrinsèque à la structure même de l’univers. Cette loi ne concerne pas seulement les différences biologiques entre hommes et femmes, mais touche à des réalités plus profondes, des énergies complémentaires qui, lorsqu’elles sont équilibrées, assurent l’harmonie dans tous les aspects de la vie — physique, émotionnelle, mentale, et spirituelle.
Aujourd’hui, dans les sociétés occidentales, nous assistons à une dissolution progressive de ces repères fondamentaux, encouragée par une élite dirigeante qui semble avoir pour but de fragiliser et de déséquilibrer la société. En effaçant les distinctions naturelles entre les genres, en promouvant une vision non-genrée des rôles, cette élite contribue à la création d’une société malade, désorientée, où la confusion règne. Une société ainsi affaiblie devient plus facile à contrôler, à asservir, car elle manque de la force intérieure qui provient de l’équilibre entre le masculin et le féminin.
Depuis les événements de 68, où l’autorité paternelle a été largement remise en question, l’image du père, porteur du « non », du cadre structurant et de l’autorité bienveillante, a été érodée. Ce recul du principe masculin dans la société a entraîné un déséquilibre profond, laissant la place à une société de plus en plus marquée par le narcissisme, où l’individu cherche à satisfaire immédiatement ses désirs, sans égard pour l’autre. Ce refus de l’altérité, cette incapacité à accepter le « non », a détruit les principes de respect, de dignité, et de valeur du bien, du beau, et du bon.
En embrassant l’absurdité du non-genré, nous ne faisons qu’aggraver ce déséquilibre. La dissolution des rôles distinctifs et complémentaires de l’homme et de la femme ne conduit pas à une société plus juste ou plus libre, mais à une société sans repères, où les frictions et les discordes se multiplient, où chacun cherche d’abord son autonomie individuelle au détriment de la complémentarité du couple ou du collectif. La famille, pilier de toute civilisation, se trouve ainsi affaiblie, et avec elle, l’éducation des générations futures, qui grandissent dans un monde où les valeurs fondamentales sont floues, voire inexistantes.
Pour préserver l’équilibre et la santé de nos sociétés, il est impératif de reconnaître la sagesse ancestrale contenue dans la loi du Genre. Loin d’être une relique du passé, cette loi est un guide intemporel qui nous rappelle que la vie est faite de polarités complémentaires. C’est en respectant le principe du masculin tout autant que celui du féminin, que nous pouvons espérer restaurer l’harmonie perdue, protéger nos familles, et construire une société où le bien, le beau, et le bon peuvent à nouveau s’épanouir.
Yann LERAY @ 2024
SOURCE : https://www.lesamisdhermes.com/2024/08/le-principe-du-genre.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Livres … août 6024 1 septembre, 2024
Posté par hiram3330 dans : Livre , ajouter un commentaireMême ne sachant ni Lire, ni Écrire …
Ce mois ci j’ai épelé avec un grand plaisir, entr’autres :
Δ
le livre de JULIEN BURGONDE
« LE PRINTEMPS DE LAZARE «
Δ
le livre de DANIELLE TRUSSONI
« LE MAITRE DES ÉNIGMES »
Δ
le livre de CHRISTINE JOSSET-VILLANOVA
« SACRÉE SORCIÈRE«
Δ
le livre de CHRISTIAN DOUMERGUE
« LE TESTAMENT DE NICOLAS FLAMEL »
Δ
Chris
août 6024