L’Homme dans tous ses états 21 mars, 2009
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaireL’Homme dans tous ses états
Ah ! L’homme sujet de toutes les controverses !
Amour d’un jour,
Amour toujours.
Amant de temps en temps
Amouraché d’une jeunette
A la vie
A la mort
Ah ! L’homme
Alangui dans son lit
Allongé auprès de sa sirène
Amour d’un jour
Amour toujours
A l’arraché, il crie je t’aime
A regret, il murmure je m’en vais
Amour d’un jour
Amour toujours
A la vie
A la mort
Béatitude après l’amour
Balbutiements dans le creux de l’oreille
Brèves rencontres sulfureuses
Baiser à tout va.
Bien ! Mais l’homme c’est aussi
Bavures policières
Bravoures à la guerre
Bonne tenue en complet veston
C‘est étrange
Cet homme là
Cause de tous les émois
Caricature de macho
Chaleureux quand il veut
Caressant comme un chat
Charmeur à tout va.
Déchu de sa masculinité
Déçu de ce monde
Doué pour faire le malheur
Dieu que d’être un Homme est difficile
Etrange cet homme
Equilibriste dans sa propre vie
Epicurien toujours
Emouvant le soir
Eprouvant le jour
Erotique dans le noir
Frénétique
Fantasque
Fantastique
Fou furieux
Graveleux en apparence
Grandiloquent quand il s’emporte
Grotesque parfois
Grisonnant et séduisant
Heureux après l’amour
Hier encore noue étions deux.
Honneur bafoué
Homme trompé
Irritable comme un enfant gâté
Irrésistiblement drôle
Infidèle aussi.
Inconstant souvent
Immortel s’il pouvait !
Jubilant d’être puissant
Jouissant en égoïste mais
Jaloux évidemment
Kamikaze palestinien
Kalachnikov au poing
Kama-Sutra Indien
Lumineux devant son enfant
Lubrique devant une femme
Loyal envers sa famille
Marié c’est le plus simple
Manipulateur s’il est infidèle
Morose après 20 ans de vie commune !
Merveilleux quand il est amoureux
Mufle aussi …
Navrant s’il manque d’imagination
Nul pour mentir à sa femme
Nonchalant quant aux conséquences
Obsédé parfois
Occupé, toujours occupé
Ostensiblement supérieur
Orageux pour se défendre
Olibrius
Ours
Ouf ! Ouf ! Ouf !
Papa poule mais oui
Paresseux parfois
Pudique dans ses sentiments
Pacifistes pour certains
Pharaonique mais
Pantouflard également
Paradoxal quoi !
Qu’on se le dise
Qu’on ose, la lettre n’est pas facile !
Q – cul un peu cucul.
Quadragénaire
Quinquagénaire la
Qualité vient d’arriver !
Quasi parfait
Quel homme, il faut en profiter
La quintessence de l’individu est là
Réservé pour s’engager
Rare oiseau de paradis
Rustre bien sûr !
Ramassis de rastacoières mais aussi
Réflexions faite
Reconquête amoureuses
Rencontres
Repentance
Raccords sur l’oreiller …
Sentimentalité
Sensualité
Sexualité
Sont les 3 tiers de l’homme
Tellement attendrissant
Tellurique parfois
Tentateur eh oui !
Talentueux
Tenir ! tenir ses promesses ?
Usurpateur de cœur car il a le don
d’Ubiquité donc évidemment
Ubuesque
Universel
Utopiste
Verge
Va et vient
Vérité
Vagabondage amoureux
Validité de ses
Valeurs !?
Wolfgang Amadeus Mozart rarement
Waterloo parfois
X oui certains aiment
X : si on pouvait les passer aux rayons X.
Yeux bleus ou noirs
Yeti ?
Y-a-t-il un homme dans la salle ?
Zeus mais c’est un Dieu
Zouave mais il est de pierre
Zebulon c’est un joli prénom
Zèbre quel drôle de zèbre
Zigoto, zigoto
Zéphyr s’il veut être doux et agréable
au Zénith, à son apogée.
Zoom sur l’homme idéal
Zut ! Zut l’homme de mes rêves s’est envolé
« Naguère-84″
Ardèche 15 mars, 2009
Posté par hiram3330 dans : Silhouettes , 2 commentairesArdèche
Enfin arrivée !
L’air enivre par sa fraîcheur et sa pureté conservées jalousement dans le secret des vallées et des crêtes …, la vue est vaste, la nature souriante de cette venue rituelle, la maison respire la santé de revoir son hôte qui grimpe la pente jusqu’à sa porte déjà bâillant du plaisir de ces retrouvailles.
L’esprit s’échappe, au delà de là pour aller à la rencontre de là bas, qui est pourtant là aussi … des silhouettes naissent, re-naissent dans la lumière de cet azur, des images de hier qui est le demain d’aujourd’hui s’amassent et se forment en une riante corole, apurées de toutes scories d’en bas.
Lieu fantastique, lieu hors du temps, lieu .. magique.
Ardèche est le nom d’un serpent d’eau creusant des gorges vertigineuses, ardèche est une cache de vie, et non de rêves … c’est là ! C’est ici que des racines sont nées, agrippées dans la roche du soleil enfin brillant, celui qui éclaire l’intérieur, celui qui illumine regards et sourires, celui qui est Vie et bonheur, bonheur simple et apaisé, bonheur … canari.
Contemplation de cette terre faussement aride, de ces roches trompeuses de sécheresse, de cet air sec qui sait faire naître l’humidité de l’oeil.
Appropriation du silence de la nature qui gazouille, frémit, susurre, frissonne, avec la douce mesure d’une évidente sérénité.
Un peu plus haut se niche, se love le lopin où gargouille une discrète source rafraîchissante, dissimulée en partie, par la végétation rebelle et protectrice, par les arbres … par Lui, allongé, comme pour écouter par le sol les pas venant lui rendre hommage et partager son histoire, la comprendre, la poursuivre …
Magie !
Errer sans but, et sans pléonasme, est une activité vitale en cet espace préservé des miasmes d’ailleurs, des souvenirs lointains, des soucis qui ainsi s’estompent, avec une délicate timidité, face à l’énergie qui vient et s’enroule autour des pas pour bonifier la transpiration de l’effort consenti.
La vue s’égare, sans se perdre, dans l’horizon où gîte une masure sortant de la gangue de son passé …. Un nid semble se bâtir, celui enfin où l’étape sera infinie, où on se posera avec la tendresse du coeur, celle qui est ici infinie aussi.
La vue se fond également dans des travaux de rénovation autres, dans des remise en valeur d’une terre sous laquelle bruissent ces racines, doubles, qui s’étendent en souplesse, en caresses, ensembles …pour tricoter des entrelacs de douceur sincère.
Qu’importe la saison. La neige ouate les sons, sauf ceux du bois qui pète sous l’assaut des flammes ; la pluie nettoie les derniers grains de jadis ; le vent entraîne dans le lointain les images grises qui s’estompent ; le soleil embellit, autant que peut ce faire encore, le sourire ; la lune, complice, couvre l’étreinte ; les nuages s’esclaffent du duo qui marche main dans la main ; l’arc en ciel reflètent l’humeur ….
Magie !
Et puis, et puis quand le soleil dans un clin d’oeil va s’assoupir derrière les montagnes, l’azur se met à miroiter des danseuses, sans tutu, venant batifoler dans l’écrin de la nuit. Elles passent et repassent dans des orbes immuables, croit-on, d’aucunes même taquinent le regard en clignotant de plaisir …. Quelques traits de feu sabrent parfois ce ballet, en se consumant pour que les voeux s’accomplissent …
Les jours se succèdent sans heurts, sans contraintes, sans angoisses .. Le temps n’a plus la même valeur, il ne s’agit plus ici de secondes, minutes et heures .. il s’agit d’instant, de moment, d’espace … d’une rencontre perpétuelle, d’un échange permanent, d’une ébauche de fusion …. il s’agit d’être et d’êtres.
Peu importe les vagues d’avant, là est la quiétude … celle des pensées, de l’esprit, de l’âme … de l’intimité de l’individu qui s’est retrouvé dans le lieu, et dans l’autre qui l’accompagne, non comme un double ou une ombre, mais comme un complément si longtemps attendu.
Magie encore !
Le firmament, diurne comme nocturne, se retrouve et se reflète dans le regard qui chemine, souriant, vers la silhouette qui se trouve partout en permanence … Les étoiles étincellent, la lune pouffe, le soleil rit … l’arc en ciel fait un dais de ses dégradés pour protéger ce duo en marche ….. vers l’indéfini de cette osmose.
Magie toujours !
C’est en ce lieu, étrange par sa simplicité, qu’est le havre trouvé d’un repos partagé, consacré à soi et à l’autre, à l’autre donc à soi, à ce couple à la sérénité trouvée, ancrée dans le terroir de cette Ardèche un peu hors du temps qui n’existe plus .. Hier s’est dillué, aujourd’hui est savouré, demain n’existe pas …
Chris
mars 6009
Nuages 7 mars, 2009
Posté par hiram3330 dans : Billevesees & coquecigrues , 1 commentaireNuages
Lever les yeux au ciel, inévitablement, à un moment ou à un autre, fait rencontrer ces masses qui paressent, roulent, errent, circulent, assombrissent, protègent, arrosent, s’amusent avec mon imaginaire qui suit leurs transformations .. alchimie.
Je rêve en perdant mon regard dans ces masses allant du blanc aux dégradés du gris, parfois, rarement jusqu’au noir.. Une « couverture nuageuse » entend-on parfois, comme si la voûte céleste frissonnait pour on ne sait quelle raison, mystérieuse bien sûr.
Suspension d’eau dans l’azur telle est l’explication physique de ce phénomène qui a intrigué l’homme pendant … qui intrigue le rêveur aujourd’hui, qui attire mon imaginaire dans les replis étonnant d’idées libres de toutes entraves raisonnées.
J’aime.
On les appelle ….cirrus, cirrocumulus, cirrostratus, altostratus, altocumulus, nimbostratus, cumulonimbus … et j’en passe de ces dénominations latines et poétiques qui laissent pantois, un peu, mais surtout qui caresse l’imagination de ces sons si exotiques à mon ouïe in-habituée.
La magie sonore vient ainsi renforcer celle de la vue, ensembles elles m’avalent vers l’infini de la stratosphère où d’habitude je contemple les étoiles de la nuit.
Mais ces nébulosités viennent-elles dissimuler les astres qui accompagnent mes sorties nocturnes, ou bien participent-elles à nimber d’une aura particulière mes rencontres de noctambule qui flâne et vadrouille au travers de cette voie lactée qui me fascine tant par l’immensité de mon infinitude, me faisant relier le microcosme au macrocosme par le cosmos hypnotique de beauté voilée …
Nuages …..
Leurs courses ponctuent les jours et les nuits, sans cesse ils vont là ou leur complice, le zéphyr, les pousse en riant de ses taquineries qu’il se plait, malicieux, à freiner ou à accélérer au gré de sa fantaisie capricieuse liée au froid et au chaud.
Ils filtrent …. ils filtrent la lumière solaire comme la lumière lunaire, ils en arrivent même à éclipser, provisoirement, ce tapis scintillant qui se prélasse sans pudeur dans nos nuits étoilées … Tels des lutins un peu sarcastiques, ils s’amusent à voiler la beauté du firmament diurne comme nocturne, dans des galopades ponctuée, quelquefois, du chant modulé d’Eole, ou des battements sourds et puissants du tonnerre qui rugit à l’occasion.
J’aime.
J’aime cette sarabande mutine qui dévoile et voile successivement, avec force, l’éclat des luminaires célestes … une danse dont la chorégraphie est une perpétuelle interrogation, et une source intarissable de curiosités soudaines, un rythme sur lequel peut se caler les pulsations de mon coeur, les divagations de mon esprit …
Nuages ….
Nuages qui crèvent en gouttes, telles des larmes de mes peines, telles des vagues venant nettoyer les plages de mes soucis, telle l’eau purificatrice des évènements sacrés … Gouttelettes, trombes, crachin, rideau, bruine, que de possibilités existent pour traduire mon humeur de l’instant, pour laver les scories du passé, pour apurer le naguère qui se blottit encore à l’affût.
Une fantasia se déchaîne et vient mourir à mes pieds .. quand le duel se termine par la dissipation des nuées dans un arc-en-ciel splendide qui illumine par sa palette visible et invisible l’espace du jour, par la froide beauté hiératique d’une lune un peu fière et hautaine d’avoir repoussé ce manteau grisâtre au profit de la cape argentée qui lui sied bien mieux au sein de l’obscurité de mes songes.
J’aime.
J’aime cette sagesse retrouvée dans le moutonnement apaisé de ces figures redevenues souriantes dans la vision de mon imaginaire, dans la pureté séchée de cette bleuté qui couvre mes pensées, de cet espace où jouent à cache-cache tant d’images fugitives qui se disloquent et naissent selon mon bon plaisir .. aussi. J’en arrive à me prendre pour … oui, un créateur …..
Nuages …
Amas de gouttes soumises aux lois de la physique, aux lois de la nature … pour moi vous êtes l’expression passagère d’images ébauchées jaillies de ma rêverie, de mes espoirs, de mes perceptions autres .. de mon humeur de la seconde qui s’enfuit ; vous êtes le reflet d’un hier assoupi, d’un demain souhaité, d’un maintenant enjolivé et rehaussé de mes souvenirs.
Que de formes se forment sous mon regard songeur, face à mes errements quand je caresse, d’un oeil intérieur, l’ombre tracée d’une découpe mêlant la lumière à la masse grise qui vient caracoler, ingénument, pour me susurrer, muettement, que la réalité n’est rien face à l’intériorité de mes pensées, souvent étranges, venant affleurer la surface de mon conscient …
Ce vélum qui circule, aidé du zéphyr, dissimule tant et tant de secrets de ma mémoire que parfois j’en ai le vertige …. Mais son passage est toujours provisoire, partiel aussi, et puis lorsque ce voile se déchire, et que la nuit est là, les étoiles goguenardes me sourient et chuchotent des montagnes gigantesques d’histoires abracadabrantes qui ravissent mon âme … dans le creux silencieux de mes ouïes …..
Alors revient l’instant du ravissement de la contemplation sereine de cette voûte étoilée qui scintille, auréolée d’un invisible arc-en-ciel qui illumine la voie lactée, et mes pensées apaisées …..
Chris
mars 6009
Avoir et Etre 5 mars, 2009
Posté par hiram3330 dans : Apports , ajouter un commentaireAvoir et Etre
Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m’enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j’ai connus dès le berceau.
Bien qu’opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.
Ce qu’Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l’avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s’est fait avoir.
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu’Être, toujours en manque
Souffrait beaucoup dans son ego.
Pendant qu’Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu’Être, un peu dans la lune
S’était laissé déposséder.
Avoir était ostentatoire
Lorsqu’il se montrait généreux,
Être en revanche, et c’est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l’abri.
Alors qu’Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l’esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur
Et sa noblesse est à ce prix.
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d’Être
Parce qu’être, c’est exister.
Le verbe Être a besoin d’avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Yves Duteil
Merci Bernard …